Par Sturmjäger — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40243309 |
Plus de deux semaines se sont écoulées depuis le 20 juillet 2021, mais cette date particulière attire de plus en plus l'attention.
En tapant « 7.20 » (soit 20 juillet, 7e mois) sur les moteurs de recherche chinois, on obtient de nombreux résultats. Les deux premiers sont les récentes inondations de la ville de Zhengzhou, dans la province du Henan, le 20 juillet 2021, et la détection du variant Delta du coronavirus à l'aéroport de Nanjing, dans la province du Jiangsu, également le 20 juillet 2021.
Si l’'inondation du 20 juillet dans la province du Henan est passée, de nombreuses personnes sont toujours portées disparues et le bilan exact des décès n'est pas clair. Pourtant, au lieu d'enquêter sur la cause profonde de ces inondations désastreuses et d'empêcher qu'elles ne se reproduisent, les médias contrôlés par le Parti communiste chinois (PCC) se sont contentés d’en minimiser la gravité. Au lieu de cela, Au lieu de cela, de nombreux reportages sont remplis d'éloges vantant les « réalisations » du PCC pour sauver la population.
Après que le variant Delta a été détecté pour la première fois à l'aéroport de Nanjing le 20 juillet, il s'est rapidement propagé dans la province du Jiangsu et au-delà. Plus de 300 cas du variant hautement contagieux ont été identifiés, et pas moins de 12 provinces ont signalé des cas directement liés à l'épidémie de Nanjing.
Est-ce une coïncidence que ces deux incidents se soient produits le même jour ? Un regard sur l'histoire pourrait nous offrir une certaine perspective, des indices et des leçons à tirer.
Cause et effet dans le contexte de l'histoire
La révérence pour le divin a imprégné les milliers d'années de la civilisation chinoise. Les anciens Chinois croyaient en l'harmonie du ciel, de la terre et de l'humanité. Plus précisément, lorsque les gens chérissaient la vertu, ils étaient bénis par la santé et la prospérité. Lorsque des catastrophes se produisaient, les gens s'examinaient pour voir s'ils n'avaient pas commis des fautes et se corrigeaient en conséquence.
Cette compréhension de la cause et l’effet est bien documentée dans l'histoire, des empereurs aux fonctionnaires locaux. Lorsque des inondations se produisaient, les empereurs consultaient souvent leurs fonctionnaires pour savoir si des injustices ou des erreurs majeures avaient été commises. Par exemple, au cours de la 8e année de la période Zhenguan de la dynastie Tang, de fréquentes inondations ont eu lieu dans la province du Shandong ainsi que le long des fleuves Yang-Tsé-Kiang et Huai. Lorsque l'empereur Taizong a demandé aux fonctionnaires pourquoi, le secrétaire impérial Yu Shinan a répondu : « La pluie a continué à tomber au Shandong pendant longtemps et cela pourrait être dû à une injustice. » Il a suggéré de reconsidérer la politique de détention. « Cela pourrait être la volonté du ciel », a-t-il poursuivi, « néanmoins, les catastrophes ne peuvent pas l’emporter sur la vertu, et se concentrer sur les valeurs morales peut éliminer les catastrophes. » L'empereur Taizong a tenu compte de ce conseil. Il a envoyé des fonctionnaires pour soulager la famine, enquêter sur les litiges abusifs et gracier les contrevenants.
Les anciens empereurs savaient que leur pouvoir provenait du divin. Lorsqu'ils étaient confrontés à des désastres, ils réfléchissaient souvent sur eux-mêmes et demandaient à leurs fonctionnaires de faire de même. La neuvième année de la période Yongle de la dynastie Ming, la province du Shaanxi a été frappée par une grande épidémie. L'empereur Chengzu a publié un « rescrit de pénitence », reconnaissant sincèrement sa propre faute et faisant de son mieux pour soulager les citoyens des effets de la catastrophe. En fait, au début et au milieu de la dynastie Ming, les gens s'entraidaient souvent volontiers et les fonctionnaires avaient des normes morales élevées. Cela est bien documenté dans les livres d'histoire.
Une injustice majeure du 21e siècle
Le PCC défie les valeurs traditionnelles et ne peut tolérer les citoyens qui défendent ces valeurs. Il ne peut notamment pas tolérer ceux qui pratiquent le Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa), une discipline méditative et spirituelle ancestrale basée sur le principe Sincérité-Bonté-Tolérance. La persécution du Falun Gong se poursuit aujourd'hui sans relâche depuis qu'elle a commencé il y a 22 ans, le 20 juillet 1999.
Selon les rapports de Minghui.org, au moins 674 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés au cours des 6 premiers mois de 2021. Les provinces avec le plus de condamnations sont : Henan (70), Liaoning (66), Heilongjiang (65), Jilin (56), Shandong (54), Guangdong (46), Sichuan (43), Hebei (31), ville de Tianjin (23), Anhui (23), Hubei (21) et Jiangsu (20).
Les villes où la plupart de ces cas se sont produits sont Nanyang (41), Changchun (32), Harbin (20), Dalian (20), Shenzhen (18), Daqing (15), Wuhan (14), Chengdu (13), Jiamusi (12), Yinchuan (12), Zhoukou (11), Shenyang (10) et Chifeng (10).
La province du Henan est l'une des pires concernant la persécution du Falun Gong
Les données ci-dessus indiquent que la province du Henan est arrivée en tête de la liste des provinces en 2021 avec 70 pratiquants de Dafa condamnés à la prison et 41 des pratiquants condamnés dans la ville de Nanyang, qui est arrivée en tête de la liste des villes. Selon les rapports de Minghui, des fonctionnaires de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ), du
Plusieurs exemples sont présentés ci-dessous.
Condamnation d'un ancien chef du Bureau de l'industrie et du commerce
M. Wang Tiezhuang était l'ancien chef du Bureau de l'industrie et du commerce de la ville de Nanyang. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, il a suivi le principe Sincérité-Bonté-Tolérance dans tous les aspects de sa vie. Il était prévenant envers les autres et aidaient les gens à résoudre leurs problèmes, faisant de lui une exception rare parmi les fonctionnaires du PCC généralement corrompus.
Après que M. Wang se soit rendu à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong en 2000, le secrétaire du Parti de la ville de Nanyang et le chef de la police ont essayé de le forcer à abandonner sa croyance. Comme M. Wang n'a pas cédé, il a été condamné à trois ans de travaux forcés dans le troisième camp de travail de la province du Henan, où il a été torturé en étant attaché et humilié. Parce qu'il a crié « Falun Dafa est bon » et demandé justice pour les pratiquants qui avaient été torturés à mort, comme M. Li Jian, sa peine a été prolongée d'un an.
Reconstitution de la torture : Ligoter |
M. Wang a été arrêté à nouveau en mars 2020 et détenu illégalement pendant dix-huit mois. Il a récemment été condamné à une peine de sept ans assortie d'une amende de 20 000 yuans.
Un homme de 81 ans condamné à plus de neuf ans
M. Zheng Jiajin, 81 ans, est un ancien ingénieur du Bureau des tunnels ferroviaires de la ville de Xinxiang, dans la province du Henan. Il souffrait d'une jaunisse sévère. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes ses maladies, y compris la jaunisse, ont été guéries.
Le 23 février 2021, M. Zheng a été condamné à neuf ans et deux mois et à une amende de 10 000 yuans.
Un propriétaire d'entreprise décède un mois après son arrestation
M. Li Xianxi habitait la ville d'Anyang, dans la province du Henan. Les personnes qui le connaissaient disaient qu'il était une personne modeste qui n'hésitait jamais à aider les autres. Il tenait un magasin de détail pour gagner sa vie. La police l'a arrêté et placé en détention le 21 mai 2021. Le 13 juin, la famille de M. Li a été informée qu'il était mort en détention la veille.
Un ancien enseignant arrêté décède pendant sa détention
M. Guo Baojun, un ancien enseignant, habitait la ville de Zhengzhou, dans la province du Henan. Le 10 novembre 2019, alors qu'il distribuait des documents d'information sur le Falun Gong, il a été arrêté puis condamné à une peine de deux ans. Le 14 mars 2021, sa famille a reçu un texto du troisième centre de détention de Zhengzhou, lui annonçant que M. Guo était décédé.
Propagande de haine massive à Nanjing
Au cours des 22 années de répression, les pratiquants de Falun Gong ont été discriminés, arrêtés, détenus, torturés et tués. Le grand public a été victime de la propagande diffamatoire du PCC à grande échelle.
Nanjing en est un exemple. Après que les pratiquants de Falun Gong locaux ont déposé des plaintes pénales en 2015 contre l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong, la soi-disant Association anti-sectes de Nanjing a envoyé 30 000 SMS rien que cette année-là pour dénigrer la vague de poursuites contre Jiang. En outre, la même agence a lancé 350 spectacles et distribué plus de 200 000 exemplaires de documents imprimés pour calomnier le Falun Gong.
L'agence a également produit plus de 400 affiches et bannières diffamatoires, ainsi que plus de 60 000 articles bon marché, notamment des jetons de poker, des gobelets en papier, des éventails en papier, des sacs et des parapluies portant des messages contre le Falun Gong. De nombreux autres organismes se sont joints à la campagne contre le Falun Gong, notamment dans les domaines de la science, de l'éducation, de la religion, des sports et du droit, ainsi que le Département de la propagande et les comités résidentiels locaux. De nombreuses activités diffamatoires ont eu lieu dans des lieux très fréquentés comme les stations de métro et les places publiques. Même les élèves des écoles primaires et secondaires ont été forcés d'y participer.
La campagne de diffamation a empoisonné le public et incité à la haine envers le Falun Gong, poussant les gens à s'éloigner du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Tout en fabriquant et en publiant des mensonges contre le Falun Gong, le PCC a caché sa persécution brutale des pratiquants de Falun Gong.
Un univers de ténèbres et de mensonges
Même si de nombreux événements, notamment ceux concernant les inondations de Zhengzhou et l'épidémie de coronavirus de Nanjing, apparaissent lorsque les gens tapent « 7.20 » dans les moteurs de recherche chinois, il n'y a pas une seule mention de la persécution du Falun Gong qui a commencé le 20 juillet 1999.
Lorsque l'on fait une recherche sur la version chinoise de Minghui.org avec le mot clé « 7.20 », 41 267 résultats apparaissent. Derrière chaque nouvelle se cachent des histoires tragiques de pratiquants de Falun Gong persécutés pour avoir défendu leur croyance et dénoncé la persécution/
Au cours des 22 dernières années, des millions de pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, torturés et tués. Plus de 4000 pratiquants sont recensés sur Minghui.org comme ayant perdu la vie en raison de la persécution, mais du fait de la difficulté à obtenir des informations sortant de Chine, le nombre est très certainement beaucoup plus élevé.
La province du Henan enregistrant le plus grand nombre de peines de prison pour les pratiquants de Falun Gong, et la ville de Nanjing étant l'un des pires endroits pour la propagande haineuse contre le Falun Gong, les récentes inondations et épidémies de virus qui ont eu lieu dans ces endroits pourraient-elles être plus que de simples catastrophes naturelles ou d'origine humaine ? Il pourrait y avoir des raisons plus profondes.
Nous espérons sincèrement que tout le monde reste en bonne santé et en sécurité. Nous souhaitons rappeler à tous que le fait de se ranger du côté du régime vicieux du PCC ne fera que conduire une personne sur un chemin de haine, de brutalité et de danger.
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