L'Autriche et la Belgique s'opposent aux pratiques de prélèvement forcé d'organes de Pékin

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Marche des pratiquants de Falun Gong pour le 20e anniversaire de la persécution du Falun Gong en Chine. Washington le 18 juillet 2019 (Samira Bouaou/The Epoch Times)


L'effroyable pratique de prélèvement d'organes vivants de Pékin a de nouveau été mise en lumière en juin, lorsque deux pays européens se sont joints à un chœur d'opposition à ce commerce illicite.


Depuis des décennies, le régime est confronté à des allégations de plus en plus nombreuses selon lesquelles il tue en masse des prisonniers d'opinion pour vendre leurs organes sur le marché des transplantations.


"Nous sommes profondément préoccupés par cette situation, elle est tout simplement insupportable", a déclaré Gudrun Kugler, membre du parlement autrichien, le 23 juin, après que la commission des droits de l'homme du parlement ait adopté à l'unanimité sa résolution de lutte contre le trafic d'organes et d'êtres humains.


"A maintes reprises, des rapports sur le trafic illégal d'organes humains ont fait surface en République populaire de Chine qui contredisent tous les droits de l'homme et les normes éthiques", a déclaré le bureau de Mme Kugler.


Les minorités ethniques et religieuses, notamment les musulmans ouïgours, les pratiquants de Falun Gong et les chrétiens font partie des groupes particulièrement touchés par ces abus, a-t-elle ajouté.


La résolution demande au gouvernement autrichien de protéger les victimes du trafic d'organes en coopérant avec les organismes internationaux, tels que l'Assemblée mondiale de la santé, le bureau des Nations unies contre la drogue et le crime, basé à Vienne, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme et le Conseil de l'Europe, et de soutenir cette cause chaque fois que cela est possible.


Le Parlement autrichien a pris cette décision en réponse à une pétition de citoyens autrichiens en octobre dernier, qui déclarait "Nous, les Autrichiens, ne voulons pas d'organes provenant de Chine pour lesquels des innocents ont été tués", selon la déclaration.


En juin 2019, un tribunal populaire indépendant basé à Londres, a, après une enquête d'un an ayant pris en compte les témoignages de plus de 50 personnes, trouvé des preuves évidentes que le prélèvement forcé d'organes a eu lieu en Chine pendant des années et à une échelle significative".


"La conclusion montre que de très nombreuses personnes sont mortes sans raison de façon indescriptible et hideuse, [et] que d'autres pourraient souffrir de la même façon", a déclaré Sir Geoffrey Nice QC, président du tribunal qui a précédemment dirigé les poursuites contre l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic pour crimes de guerre, en prononçant le jugement.


Le jugement final du tribunal, rendu en mars dernier, a déclaré qu'il n'y avait "aucune preuve" que ces abus en matière de transplantation avaient cessé, qualifiant cela de "plus grande violation possible des droits humains d'une personne".


Le 12 juin, la Belgique a également adopté une résolution condamnant la poursuite de la pratique de prélèvement forcé d'organes en Chine. Dans un projet de loi adopté en avril dernier, le pays a officiellement interdit à ses citoyens de se rendre à l'étranger pour des transplantations d'organes. Les contrevenants risquent jusqu'à 20 ans de prison et 1,2 million d'euros (1,35 million de dollars) d'amende.


Le centre d'information du Falun Dafa a salué le geste du parlement autrichien, en déclarant que la résolution intervient à "un moment important", à la lumière de la récente prise de pouvoir de la Chine en imposant une loi de sécurité nationale pour Hong Kong. La nouvelle loi prévoit la création d'une agence de sécurité de Pékin dans la ville.


Dans un communiqué de presse du 25 juin en allemand, le centre a exprimé son inquiétude pour les pratiquants de Falun Gong à Hong Kong, qui "pourraient bientôt être victimes de vols systématiques d'organes".


Ce problème inquiétant est une préoccupation internationale constante depuis 2006, lorsque des dénonciateurs ont pour la première fois attiré l’attention sur la question.


En août dernier, le Comité national républicain américain, composé de 168 membres, a adopté à l’unanimité une résolution dénonçant cette « vile pratique ». En mai, une réponse au « génocide des organes » a été l’une des 12 recommandations qu’un groupe de pression de Washington, le Committee on the Present Danger : China (le comité sur le danger actuel : la Chine), (CPDC), a présenté au président Donald Trump et au Congrès américain.


Les États-Unis, le Canada, la République tchèque et l’Italie font partie d’une liste croissante de pays qui ont initié ou adopté des mesures pour réduire les abus en matière de transplantation d’organes ces dernières années.

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