M. Cheng Changlin, 37 ans, travaillait à l’usine de Sucre de Linhe, Allée Xinming, Rue Ouest Xinhua, dans la ville de Linhe, Ba League, Mongolie Intérieure.
En automne 2001, Monsieur Cheng a été arrêté par la police de Linhe et envoyé au camp de travaux forcés de la 3ème Brigade à Wuyuan. Comme il avait dit en arrivant au camp « Falun Dafa est bon », le policier Yang Yang avait donné l’ordre à des prisonniers, Qi Chun et Ge La, de frapper violemment M. Cheng avec des matraques électriques. Ce traitement l’avait fait saigner du nez et l’avait blessé grièvement au visage. Quand M. Cheng rapporta ces mauvais traitements au directeur de camp, Mu Jianfeng, le directeur le critiqua en répondant qu’il ne manquait pas de gens obstinés qui ne voulaient pas reconnaître leurs erreurs !
Le 6 décembre 2001, dans la 3ème Brigade, Cheng Changlin et 10 autres pratiquants qui avaient été obligés d’assister à une session de lavage de cerveau refusèrent d’accepter ou de participer à une séance publique diffamant Falun Dafa. A la place, ils clarifièrent la vérité de la persécution à Mu Jianfeng qui dirigeait la séance de lavage de cerveau. Avec l’aide de plus d’une dizaine de membres du personnel travaillant au camp de travaux forcés, tels que les responsables des différents bureaux et le Chef de Brigade de la 3ème Brigade, Mu Jianfeng emmena les pratiquants dans le dortoir de la police. Cheng Changlin, Zhang Ruitong, Wenyong, Gui Zhiyu, Zhao Zhongyou, Liang Baozhi et Yang Zhengi furent alors battus pendant plus de 2 heures. Des groupes de 2 ou 3 personnes passèrent les pratiquants à tabac. Les pratiquants furent cognés, giflés, roués de coups de pieds et de coups de poings. On les frappa à coups de matraques électriques sur tout le corps. Après 2 heures de ce traitement, les 7 pratiquants s’étaient effondrés à terre.
M. Cheng a été battu sans cesse. Il a été roué de coups avec 4 matraques électriques qui s’abattaient sur lui en même temps. Il s’est mit alors à trembler de tout son corps, sa bouche a gonflé et son esprit a été totalement désorienté à cause du traumatisme subit. M. Cheng a été transporté dans sa chambre. Il a alors entamé une grève de la faim pendant 7 jours pour protester et il s’est beaucoup affaibli. Un officier de police, Liu Jun, l’a nourri de force. La police a fini par sortir M. Cheng de la brigade de peur qu’il n’y meure. Les 7 autres pratiquants, Cheng Chan inclus, avaient été blessés si grièvement qu’ils ne purent se déplacer pour aller prendre leur repas pendant encore 23 jours.
En août 2002, le camp de travaux forcés de Wuyuan avait déjà cruellement persécuté des pratiquants de Dafa pendant plus de 2 ans. A cette époque là, plus de 50 pratiquants étaient détenus dans ce camp mais aucun n’avait renoncé à sa croyance en Vérité, Compassion, Patience. C’est alors qu’a débuté un autre type de persécution.
La 1ère brigade démarra une nouvelle tactique le 28 août : M. Cheng a été isolé dans une salle de garde et on l’a empêché de dormir. Il a entamé une grève de la faim pour protester. Il a alors été battu et électrocuté. Après avoir été cruellement torturé pendant 8 jours, on l’a relâché de la salle de garde. La torture avait abîmé le foie de M. Cheng et on l’a hospitalisé. On l’a transféré ensuite dans un autre hôpital mais le traitement ne fut d’aucune utilité. 2 mois plus tard, dans un état critique, le camp donna à la famille la permission de le ramener à la maison. De cette façon, le camp se soustrayait à sa responsabilité en cas de décès.
M. Yang Fengyu, 50 ans, habitait dans la ville d’Habiriga, Blue Flag Division, Xi League, Mongolie Intérieure.
M. Yang a été condamné à 3 ans de travaux forcés en janvier 2001 pour être allé à Pékin pour faire appel. A son arrivée au camp, il a été insulté par les gardiens et les prisonniers. Il a aussi été battu et frappé à coups de matraques électriques.
Fin janvier 2002, il y a eu un nouveau passage à tabac des pratiquants de Dafa dans le camp de travaux forcés de Wuyuan. Des douzaines de pratiquants avaient entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements et pour demander un entretien avec Mu Jianfeng. De façon à les obliger à manger, on les a restreints dans leurs activités et on a forcé tous les pratiquants de la 2ème brigade à rester toute la journée assis sur leurs lits, en gardant le dos bien droit.( Les conséquences d’une telle décision pénalisent les criminels ordinaires. On dit également aux criminels que s’ils sont pénalisés, c’est à cause des actions menées par les pratiquants de Dafa. C’est une tactique habituelle pour inciter à la haine contre les pratiquants et pour créer un climat hostile et dangereux. Cette tactique facilite également la tâche aux responsables du camp de travaux forcés en leur permettant de trouver plus facilement des prisonniers prêts à persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Les autorités ont en outre un groupe sur lequel rejeter le blâme au cas ou ils soient tenus responsables de leurs actes dans le futur.)
Plus tard, le chef de brigade a menti en disant que Mu Jianfeng aurait un entretien avec eux après le Nouvel An à condition qu’ils arrêtent leur grève de la faim. Les pratiquants savaient que le Nouvel An était proche, et que les prisonniers, que ce soit les pratiquants aussi bien que les non pratiquants, ne seraient pas autorisés à célébrer le Nouvel An s’ils persistaient dans leur grève. Ils ont donc décidé d’arrêter leur grève de la faim, de façon à ce que les prisonniers ne soient pas pénalisés pendant cette époque festive.
Quand les festivités du Nouvel An furent passées, les chefs de brigade de la 2ème Brigade, Zhong Zhiyuan et Liu Bin, sous les ordres de Mu Jianfeng, passèrent les menottes à M.Yang Fengyu et l’isolèrent dans une salle de garde. Pendant 4 jours et 4 nuits, M. Yang a été battu et frappé avec des matraques électriques. Les 2 chefs de brigade demandèrent également à des prisonniers de le surveiller et de l’insulter 24 heures sur 24 à tour de rôle. Les prisonniers qui exécutèrent les ordres furent récompensés par une diminution de peine. De façon à couvrir le bruit des coups, les prisonniers raclaient le sol avec des pots en fer ou rayaient du verre avec une mousse synthétique imbibée d’eau. Les prisonniers s’appelaient Gao Jianming, Gao Taibao, Yang Xuejun, Feng Yunsheng et Zhao Erjun. Après avoir été torturé pendant 4 jours et 4 nuits, M. Yang a été amené au bureau par Zhong et Liu. Liu bâillonna M.Yang avec un chiffon sale. Les 2 hommes se mirent alors à le frapper cruellement, lui qui avait déjà tant souffert. Une de ses dents tomba. Ils continuèrent à le frapper jusqu’à ce qu’il accepte contre son gré d’écrire une déclaration contre Falun Dafa. Il était à peine conscient. Le lendemain, M. Yang prit sur lui-même d’écrire une déclaration pour annuler la déclaration faite la veille sous la contrainte.
En août 2002, le camp décida d’utiliser la clause de réduction de peine comme récompense. On ordonna donc aux prisonniers de passer les pratiquants à tabac jusqu’à ce qu’ils écrivent des lettres dans lesquelles ils déclarent renoncer à leur croyance en Falun Dafa. Quelques jours plus tard, de nombreux pratiquants ont été battus. Yang Fengyu a été frappé jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se lever du sol. Au cours des semaines suivantes, il avait besoin d’aide pour aller aux toilettes et il ne pouvait se déplacer qu’en traînant ses jambes.
M. Ma Yingiu, 38 ans, vit dans la région de Duolun, en Mongolie Intérieure.
En septembre 2002, dans la 1ère Brigade, après que M. Cheng Changlin ait été rendu infirme et hospitalisé, M. Ma Yingiu a été isolé de la même manière dans une salle de garde. On l’a empêché de dormir pendant 40 jours. Etant donné qu’il était strictement isolé et sous étroite surveillance, les détails des autres tortures qu’il a endurées ne sont pas connus. Après plus de 40 jours de torture, il a été obligé d’écrire une lettre de garantie (une déclaration comme quoi il abandonnait la pratique du Falun Gong) alors qu’il n’avait pas pleine conscience de ce qu’il faisait et qu’il subissait une pression très lourde. Plus tard, M. Ma prit sur lui-même d’écrire une déclaration solennelle stipulant qu’il continuerait à cultiver Dafa et qu’il retirait les mots qu’il avait écrits contre Dafa sous la contrainte. A partir de ce jour-là, on l’a obligé à rester immobile jour et nuit. Des prisonniers le gardaient à tour de rôle et l’empêchaient de fermer les yeux. Le directeur adjoint, Yang Furong, l’a personnellement battu. On a attaché ensuite les mains de M. Ma dans son dos avec une corde. Puis on l’a suspendu en l’air. Ses jambes ont gonflé et il est devenu incontinent. Il s’est évanoui à 2 reprises. Après qu’il soit revenu à lui, on l’a obligé à rester immobile. Après s’être évanoui pour la 3ème fois, il a reçu des soins d’urgence jusqu’à ce qu’il soit mit hors de danger. Après pratiquement un mois de torture brutale, (et ce, même pendant le réveillon du Nouvel An Chinois), les autorités ont fini par être très impressionnées par les pensées droites indestructibles de M. Ma Yingju et ont abandonné l’idée de le transformer par des lavages de cerveau.
M. Yang Zhengi, 32 ans, habite le village de Quanhe, ville de Nalintaohai, Flag Division Yijinhuoluo, Cité de Eerduosi, Mongolie Intérieure.
M. Yang était détenu en mai 2001. En arrivant au camp, il a été mis sous surveillance 24 heures sur 24. En juin, il a été menacé par le chef de Division, Sha Huiming : « Il y a tellement de monde en Chine. On peut te battre à mort et ce serait comme écraser une fourmi. Tout le monde s’en fout. » A cette époque, la persécution au sein de chaque Division était très dure. De nombreux pratiquants étaient gravement blessés. Pendant juin et juillet, M. Yang supporta toutes sortes d’intimidations. Le 6 décembre, M.Yang et 6 autres pratiquants ont été battus pendant plus de 2 heures par Mu et 10 autres personnes. Le visage, la bouche, les oreilles et le cou de M. Yang ont été frappés à coups de matraques électriques. Ce traitement lui a gonflé la tête et lui a noirci le visage. Ses mains saignaient et il a perdu l’esprit. Il s’est effondré à terre et a été traîné dans sa cellule. Il n’a pas pu descendre prendre ses repas pendant plus de 23 jours.
Le 10 septembre 2002, M. Yang Zhengi et 5 autres pratiquants ont été transférés de la 3ème Brigade à la 2ème Brigade. Le chef de brigade, Zhong Zhiyuan, présidait une réunion de mobilisation et haranguait son public en hurlant : « Le camp de travaux forcés de Wuyuan remplira 100% de son taux de transformation. Chaque pratiquant qui arrive, nous pourrons le transformer. Quand nous aurons transformé tous les pratiquants du camp, nous pourrons transformer les pratiquants qui n’auront pas pu être transformé par les autres camps du pays. Nous pouvons tous les transformer par la force. » Après la réunion et sous les ordres des responsables du camp et du chef de brigade de la 2ème Brigade, 9 prisonniers, dont Hong Jinjun, Hao Aisuo et Jiang Xiaoping ont été torturés par des pratiquants. Les coups donnés à M. Yang lui ont rendu le souffle court et la respiration difficile. Il a été très grièvement blessé. Il a reçu des soins à l’hôpital de Wuyuan pendant 10 jours mais sans amélioration. Il a alors été transféré dans un autre hôpital, mais comme son état de santé ne présentait aucun changement le camp a autorisé la famille à le ramener à la maison.
(à suivre)
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http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/2/17/45185.html
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