Le rapport datant du 12 janvier 2004 dans Science Daily Telegraph, intitulé « La Mystérieuse Particule Pourrait Contenir Des Indices Sur l’Univers », raconte comment quatorze physiciens à l'université de Melbourne « ont récemment découvert une particule sub-atomique qu’ils ont des difficultés à expliquer et à rapprocher de quelque théorie existante qui pourrait la décrire. Leur recherche sera publiée dans Physical Review Letters (sous presse). »[ 1 ]
Les quatorze physiciens appartiennent à un groupe de 300 physiciens de treize pays connu collectivement sous le nom de « Collaboration Belle ». Selon l’étudiant de doctorat en physique de l’université de Melbourne et membre de l’équipe Belle, Mr. Craig Everton, « Cela pourrait signifier que certains des standards et des théories admises sur la matière devront être modifiés pour y incorporer une nouvelle physique ».
« Ils pensent que la nouvelle particule sub-atomique pourrait être un méson. Un méson est lui-même une particule relativement obscure, mais qui est composée de quarks, les fondements élémentaires non seulement de la vie, mais aussi de tout ce qui existe dans cet univers – comme nous le savons. » [ 1 ]
« Ce ‘mystérieux méson‘ pèse environ la même masse qu’un atome d’hélium (un poids conséquent selon les normes des particules sub-atomiques) et existe seulement pendant environ un billionième de trillionième de seconde avant qu'il ne se délabre en une autre particule de grande longévité et plus familière. » [ 1 ] « L’équipe a découvert son méson, techniquement connu sous le nom de X(3872), en utilisant un [collider] géant d'électron, ou l'organisation de Recherche d'Accélérateur de Haute Energie (KEK) à Tsukuba, au Japon. » [ 1 ]
Dans l'article, Everton dit, «La physique de particule commence maintenant à fusionner avec les disciplines de la cosmologie et de l'astrophysique et donne de nouvelles perspectives sur la substance telles que l'évolution et la construction de l'univers et la nature de la matière sombre.» [ 1 ] Le physicien américain Paul Steinhardt a dit le 20 juin 2003 dans le magazine de la Science que sans matière noire, notre humanité n'existerait pas.
La découverte scientifique des molécules, des atomes, des électrons, des protons et des neutrons n'a pas nécessité un équipement extrêmement complexe. Cependant, il est bien plus difficile de découvrir des particules encore plus obscures pour au moins deux raisons : d'une part, les particules plus obscures sont d’une longévité extrêmement courte — elles disparaissent en un flash ; d'autre part, les révéler nécessite un équipement scientifique de haut niveau. Le « collider » d'électron particulier utilisé dans cette recherche a une circonférence de trois kilomètres. « La découverte de Belle a été récemment confirmée par des chercheurs avec l'expérience de CDF (Collider Detector à Fermilab) au Laboratoire National d'Accélérateur de Fermi dans l’Illinois, lieu du Tevatron, le plus grand « collider » d’électron du monde. »[ 1 ]
Une particule normale de méson est composée d'un quark et d'un anti-quark. Alors de quoi un quark est-il composé ? De quoi les particules qui composent un quark sont-elles composées ? Il est extrêmement difficile de rechercher des mésons et des quarks ; nul ne peut déterminer la difficulté de rechercher des particules encore plus petites. Malgré le fait que ces particules s’imprègnent dans le cosmos entier, il est actuellement presque impossible pour l'humanité de les comprendre.
« [Un billionième d’un trillionième de seconde] peut sembler de courte durée pour tout humain, mais c'est presque une éternité pour une particule sub-atomique de ce poids, » dit Everton, se rapportant à la nouvelle découverte. »[ 1 ]
Peut-être les particules de différents niveaux existent dans leurs dimensions respectives de l’espace temps. La recherche déjà faite sur la ‘matière sombre’, ‘l’énergie sombre’ et les particules obscures a assurément donné à l’humanité une nouvelle inspiration. Afin de comprendre le monde microscopique, on doit changer la pensée de chacun d’entre nous. Afin que l’humanité dépasse notre compréhension du monde, peut-être devrions nous jeter un regard neuf sur nous-mêmes ainsi que sur les relations entre l'homme et la nature.
Références:
[1] http://www.sciencedaily.com/releases/2004/01/040112072200.htm
[2] http://dajiyuan.com/gb/3/10/4/n387923.htm
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