Une pratiquante accusée à tort d'être l'instigatrice de l'auto-immolation d’élèves

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La cour intermédiaire de la ville d’Anyang a récemment décidé de maintenir la peine de prison d'une pratiquante de Falun Gong injustement accusée d'être l'instigatrice de l'auto-immolation de deux élèves sur la place Tiananmen.


La pratiquante et son avocat ont protesté en raison des preuves irrecevables présentées par l'accusation. Les " étudiants-témoins" ne se sont pas présentés au tribunal, ce qui suggère qu'il n'y a aucune preuve que de tels étudiants existent.


Le tribunal du district a jugé Mme Shang Beiguang secrètement le 22 avril 2015, et l'a condamnée à trois ans de prison. Elle a fait appel du verdict auprès de la cour intermédiaire de la ville d'Anyang et a engagé un avocat.


Son avocat a demandé un procès ouvert et que les deux étudiants témoignent. Le juge de la cour intermédiaire de la ville d'Anyang a rejeté la demande et affirmé qu'il était impossible de faire témoigner les étudiants.


Le juge a dit qu'il condamnerait l'accusée à la prison pour n'avoir pas admis avoir commis de crime.


" Ma cliente n'a pas commis de crime. Comment pourrait-elle l'admettre?", a déclaré l'avocat. La cour intermédiaire de la ville d'Anyang a décidé de confirmer le verdict sans procès.


Mme Shang est détenue dans le centre de détention de la ville d'Anyang.


Mme Shang dans la salle de visite du centre de détention d’Anyang


Détention criminelle

Mme Shang a été dénoncée aux autorités pour promouvoir la culture traditionnelle chinoise et encourager les gens à quitter le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées. Elle a été arrêtée par des agents du département de police de Beiguang le 30 mars 2014. Cinq DVD de Shen Yun ont été confisqués dans son sac.


Elle a d'abord été détenue pendant 10 jours en détention administrative, puis mise en détention criminelle le 9 avril. Le parquet local a approuvé son arrestation le 24 juin 2014.


Harcèlement policier

En 2001, Mme Shang a écopé de trois ans au camp de travaux forcés pour femmes de Shilibahe pour être allée faire appel à Pékin pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Son mari a divorcé, la laissant sans-domicile quand elle a été libérée. Son enregistrement résidentiel a également été annulé par le " Bureau 610 " du canton Anyang et elle n’a pas pu obtenir de carte d'identité résidentielle.


La police a exigé une preuve de la résidence où Mme Shang a déménagé. L'officier de police Li, en charge de son cas, a promis au fils de Mme Shang que sa mère serait libérée si elle lui fournissait une adresse locale. Son fils leur a donné son adresse et la police a fouillé son domicile, sans rien trouver.


Avec le nouvel enregistrement de Mme Shang, les policiers ont pu faire accepter son cas par le parquet du district de Beiguang.


Procès repoussé en raison du manque de preuves

Le tribunal de district a jugé Mme Shang Beiguang le 22 septembre 2014, sans avertir aucun des membres de sa famille.


Le bureau 610 d’Anyang, le procureur du district de Beiguang, et la police ont fabriqué des preuves et prétendu que Mme Shang avait incité deux étudiants à l'auto-immolation sur la place Tiananmen. Le procès n’a pas pu continuer sans preuve crédible et il a été ajourné.


Version chinoise :
故意编造冤案错案-河南安阳市公检法迫害桑顺云

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