J'ai été détenue dans un centre de détention pendant 15 jours. Avant ma libération, un gardien m'a demandé mes empreintes digitales pour le rapport d'interrogatoire. J'ai dit: "Vous savez déjà que je ne vous les donnerai pas. Falun Dafa est persécuté depuis 15 ans, et nous, les pratiquants nous essayons simplement de sauver les êtres."
Un autre gardien a entendu cela et a quitté la pièce. J'ai regardé par la fenêtre et l'ai vu essuyer ses larmes. Un autre gardien m'a demandé de lire le rapport. Je lui ai dit que je ne pouvais pas sans mes lunettes. Il a dit à un autre gardien de le lire pour moi, et il est parti lui aussi. J'ai pu le voir lui aussi essuyer ses larmes.
Ce qui a mené à cette détention le 7 mars 2014 est que j'ai passé des chansons de Dafa aux passagers d'un train. Un employé du train m'a dénoncé, et un agent de police m'a menottée. Je lui ai clarifié la vérité à lui et aux autres agents du train: "Je suis aussi une employée des chemins de fer. Vous aurez une vie heureuse si vous croyez que Falun Dafa est bon et qu'Authenticité-Compassion-Tolérance est bon."
Lorsque le train s'est arrêté à une gare importante, ils ont voulu que je descende. Pour couvrir ce qu'ils avaient fait, ils ont essayé d'enlever mes menottes. Ils ont tout essayé, mais n'y ont pas réussi. La compassion a surgi dans mon cœur tandis que je les regardais essayer d'ouvrir les menottes avec leurs mains tremblantes, comme des voleurs. J'ai réalisé que je devais leur clarifier les faits et les sauver. J'ai dit: "Si vous dites 'Falun Dafa est bon et Authenticité-Compassion-Tolérance est bon' et êtes bons envers les pratiquants, les menottes s'ouvriront." Ça a marché.
Au bureau de la sécurité intérieure, un agent de police m'a lu un document: "Vous seriez condamnée si vous aviez plus de 100 copies de documents du Falun Gong. Vous n'en avez que soixante-dix. Cependant, comme vous avez récidivé, nous vous arrêtons cette fois-ci, ne pensez pas que vous allez vous en tirer comme ça." J'ai pensé: "Je sauve les gens. Ce que vous dites ne peut pas être vrai. Le Maître est juste à mes côtés i!"
L'agent m'a demandé de signer le rapport d'interrogatoire, mais j'ai refusé. Il était tellement en colère qu'il m'a frappé très fort. Je n'ai rien senti du tout. Les trois autres jeunes agents de police ont dit ensemble: "Pourquoi lui avez-vous donné un coup de pied? Laissez-la tranquille si elle ne veut pas le faire." Je les ai remercié et j'ai dit: "Vous serez récompensés pour votre compassion envers un pratiquant."
Aux alentours de 1 heure du matin cette nuit-là, j'ai été emmenée dans un centre de détention, où de nombreuses détenues dormaient à même le sol. Un gardien leur a demandé de me donner une couverture. Je n'en ai eu qu' une pour mettre sous moi, mais rien pour me couvrir. Il faisait très froid cette nuit-là.
Le lendemain matin, tout le monde s'est précipité pour aller aux toilettes, mais elles étaient bouchées. Je n'ai rien dit, j'ai juste trouvé une serviette et un sac en plastique pour envelopper ma main. J'ai essayé de les déboucher trois fois et finalement j'ai réussi à les réparer.
Plus tard, j'ai vu quelques couvertures à l'endroit où je dormais. Quand j'ai dit que je n'en avais besoin que d'une, elles ont dit que ce n'était pas beaucoup et que je devrais en utiliser plus. Elles m'ont aussi donné des articles de toilette, y compris une brosse à dents, une serviette, etc.
Je les ai remerciées et j'ai dit: "Je pratique le Falun Dafa, qui enseigne aux gens à être bons. Jiang Zemin persécute le Falun Dafa depuis 15 ans. Beaucoup de gens qui ont participé à la persécution ont déjà payé pour leurs mauvais actions.
"Plus de 170 millions de personnes ont quitté le Parti communiste et ses organisations affiliées. Vous devriez toutes démissionner, cela assurera votre avenir." Toutes ont été daccord et ont démissionné. J'ai dit: "A partir de maintenant, vous ne pouvez rien faire de mal, et rappelez-vous que 'Falun Dafa est bon; Vérité-Compassion-Tolérance est bon.'"
Le samedi, les toilettes étaient à nouveau bouchées parce que quelqu'un y avait jeté des restes de nourriture. J'ai trouvé une serviette et un sac en plastique et j'ai enveloppé de nouveau ma main, mais juste avant de commencer, les toilettes se sont débouchées d'elles-mêmes, et tout le monde a été étonné.
Ma peine de 15 jours arrivait alors à son terme, et je suis rentrée chez moi avec dignité.
Version anglaise
Detention Center Guards Moved to Tears
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