M. Zhao Xianghai tenu enchaîné et menotté depuis six ans

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Voilà six ans que M. Zhao Xianghai, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Xiangtan, a été transféré du camp de travaux forcés pour hommes Xinkaipu dans la ville de Changsha, province du Hunan à l'hôpital n ° 5 de Xiangtan. Bien que n'ayant enfreint aucune loi, il a été gardé menotté et enchaîné, et détenu dans un camp de travail. Sa situation tragique est inconnue du monde extérieur. Les conditions extrêmes de l'incarcération de M. Zhao pourraient conduire des gens normaux à perdre l’esprit.


M. Zhao perd son emploi pour l'exercice de son droit légal à pétitionner en faveur du Falun Gong

M. Zhao, 43 ans, travaillait comme chauffeur de grue à l'atelier de préparation du charbon de l’Usine de carbonisation de la compagnie métalurgique de Xiangtan dans la province du Hunan. M. Zhao a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998, et en a bénéficié spirituellement et physiquement . Il est devenu une bonne personne, honnête et saine. Il est responsable au travail et aime aider les autres.

Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 Juillet 1999. En 2000, M. Zhao est allé pétitionner à Pékin en faveur du Falun Gong et parler au gouvernement des avantages de la pratique. Il a été arrêté sur la place Tiananmen à Pékin puis a été détenu au centre de détention de Xiangtan. Il a entamé une grève de la faim pour protester de la persécution. Il a perdu connaissance quelques jours plus tard et a été envoyé à l'hôpital pour des soins d'urgence. Après être revenu à lui, il a été libéré. M. Zhao est devenu sans-domicile pendant une période de temps, puis il est retourné pétitionner. Cette fois, il a été envoyé dans un camp de travail pendant un an et a été licencié par son employeur.

De nouveau envoyé en camp de travail puis à l'hôpital psychiatrique

M. Zhao a trouvé un emploi à Guangzhou et y est allé travailler en 2006. Alors qu'il était dans le train pour Guangzhou, la police a remarqué qu'il lisait un livre de Falun Gong, et l'a arrêté. Il a été illégalement condamné à une peine de dix-huit mois au camp de travaux forcés Xinkaipu dans la ville de Changsha . Alors qu'il y était détenu, il a été gravement torturé, à la fois mentalement et physiquement. En conséquence, il est devenu extrêmement émacié et faible.

Le 7 août 2007, le " Bureau 610 " de la ville de Xiangtan a incité la police de l'entreprise où M. Zhao avait travaillé à initier sa libération pour raison médicale. La mère de M. Zhao, Li Aihua, était alors hospitalisée. La police a utilisé cela comme excuse pour l’envoyer directement à l'hôpital n ° 5 de la ville de Xiangtan, qui est en fait un hôpital psychiatrique.

M. Zhao attaché et menotté pendant six ans

Le Bureau 610 a incité le personnel de l'hôpital à injecter et gaver M. Zhao avec des substances inconnues. Il a également été torturé. Déjà très maigre et faible, l'état de M. Zhao a empiré. Voulant échapper à cette persécution inhumaine, il a sauté par la fenêtre d'une chambre au deuxième étage du bâtiment de l'hôpital, mais s’est blessé les jambes. En endurant la douleur insupportable il a réussi à avancer lentement jusqu'à la route à proximité. Au moment où il allait monter dans un bus, le personnel de l'hôpital l'a rattrapé et ramené. Craignant qu'il ne s’échappe à nouveau, ils lui ont mis des menottes et des chaînes. C'était il ya six ans, et il se trouve toujours dans cet état.

La société pour laquelle il travaillait a envoyé quelqu'un lui rendre visite en 2010. Cette personne lui a dit : "Si vous voulez retourner au travail, vous devez remplir deux conditions. D'abord, vous devez renoncer à votre foi. Ensuite vous devez être en bonne santé ". M. Zhao a répondu : "J’étais en très bonne santé. Vous me traitez comme un patient psychiatrique et m’emprisonnez ici. C'est parce que vous m’injectez ces médicaments que je suis devenu une personne malade et faible.

" La Constitution chinoise stipule clairement que tous les citoyens ont le droit à la liberté de croyance, je me cultive selon Vérité-Bonté-Tolérance. Y-a-t-il un problème avec cela, je déclare une fois de plus : je suis un pratiquant de Falun Gong innocent. Je. suis une personne normale avec un esprit clair qui était autrefois en bonne santé. Vous devez me libérer et rétablir ma réputation et mon innocence. Vous m’avez enfermé ici, privé de ma liberté, ne m'avez pas permis de faire appel, et vous avez menacé ma mère. Vous essayez d'épuiser ma volonté en m'enfermant ici et de mettre fin à ma vie dans une douleur extrême. Vous commettez un crime! Vous commettez un assassinat ! »

Lettre d’appel écrite sur un paquet de cigarettes

L'hôpital psychiatrique n’autorise pas M. Zhao à avoir de stylo ou du papier. Ils ne lui permettent pas d'écrire des lettres ni d'avoir aucun contact avec le monde extérieur. Après avoir essayé de nombreuses façons différentes, avec beaucoup de difficultés, il a écrit une lettre d'appel et une autre lettre demandant de l'aide sur un paquet de cigarettes. Il a également demandé à quelqu'un de sortir le paquet de cigarettes et de l'envoyer à sa famille. Dans ces lettres, il demandait à sa famille de contacter un avocat et à ses amis d'essayer de le secourir. Sa lettre d'appel a été rédigée le 23 Novembre 2011.


Lettre de M. Zhao:

Au parquet et aux institutions concernées :


Mon nom est Zhao Xianghai. Je travaillais à l'usine de carbonisation. Le 7 août 2007, la société de métalurgerie de Xiangtan a envoyé quelqu'un pour me faire transférer du camp de travaux forcés à l'hôpital n ° 5 de Xinkaipu. C'était il ya plus de quatre ans. Parce que je ne suis pas un malade mental, je ne devrais pas être enfermé dans un hôpital psychiatrique, ni être menotté et enchaîné à un lit de fer. J'espère que les départements concernés vérifieront et enquêteront sur les faits. Veuillez aussi effectuer une évaluation juridique et me libérer. Selon les règlements de la " Loi sur la santé mentale," le patient peut demander une libération. Je demande donc maintenant ma sortie de l'hôpital ! Veuillez accorder l'importance nécessaire à ma demande et maintenir la justice en m'aidant.

Ma sincère gratitude, l'appelant: Zhao Xianghai

La famille de M. Zhao et ses compagnons de pratique ont envoyé sa lettre d'appel ainsi qu'une lettre demandant sa libération inconditionnelle au bureau 610 de la ville de Xiangtan, à d'autres unités municipales, et à la société de métalurgerie de la ville de Xiangtan. Mais elles sont restées sans réponse.


La mère essaye de sauver son fils

La mère de M. Zhao, Li Aihua, a 65 ans. Elle a voyagé plusieurs fois de Liuyang à Xiangtan pour rendre visite à son fils à l'hôpital n ° 5 et le secourir. Chaque fois elle a demandé à voir son fils et à le ramener à la maison. Mais le bureau 610 de la ville de Xiangtan a incité la Société de mettalurgerie et l'hôpital à empêcher Mme Li de lui rendre visite. Ils l’ont également escroquée, arrêtée, détenue, et menacée.

Plus tôt en 2008, Mme Li s'est remise d'une maladie et a pu sortir de l'hôpital. Elle était très inquiète en apprenant que son fils avait été détenu dans un hôpital psychiatrique et torturé. Elle est partie de sa ville natale et a fait un long voyage jusqu’à l'hôpital psychiatrique.

Mme Li a demandé à ramener son fils, bien qu'encore faible et en convalescence d'une maladie grave. Le soir de son arrivée à l'hôpital psychiatrique, le personnel lui a dit qu'il était trop tard ce jour-là, et qu'elle devrait revenir le lendemain matin. Lorsque Mme Li y est retournée le lendemain matin, elle a été arrêtée par la police et des agents du bureau 610, qui attendaient là. Ils l'ont ramenée à Liuyang, où elle a été détenue. Le bureau 610 l’a menacée et intimidée. Une fois rentrée chez elle, ils la suivaient 24 h sur 24.

Chen Shulin, chef du bureau 610 de la province du Hunan, est venu dans la ville de Xiangtan le 19 décembre 2011. Ce jour-là, Mme Li a voyagé de Liuyang à Xiangtan pour rendre visite à son fils. Une fois de plus l'hôpital a refusé de lui permettre de le voir. Le personnel l’a réprimandée en lui disant : "Le cas de Zhao est spécial. Les visites ne sont pas autorisés. C'est de sa faute s’il pratique le Falun Gong ... " Ils ont jeté par terre la nourriture que Mme Li avait apporté à son fils .

Mme Li a remarqué que la porte de la salle où son fils était détenu était ouverte, et elle s’est glissée à l'intérieur. Elle a vu son fils menotté et attaché au lit depuis la fenêtre. Quand elle l’a appelé, M. Zhao a vu sa mère et a essayé de s'approcher d'elle avec ses lourdes chaînes. Mais le personnel médical les a séparés et a traîné Mme Li en dehors de la pièce.

Mme Li a éclaté en larmes. Impuissante elle s'est écriée : " Mon Dieu! N'avez-vous pas d' enfants? Pourquoi ne me laissez-vous pas voir mon fils! Pourquoi me défendez-vous de parler à mon fils? " Son cœur était brisé et elle était si bouleversée qu'elle a commencé à vomir.

Mme Li est retournée rendre visite à son fils le 30 mars 2012. Cette fois, le personnel médical l’a fouillée à son corps défendant et frappée. Ils ont volé tout son argent dans sa poche.


Malgré la situation désespérée elle continue d'essayer de secourir son fils

Mme Li a continué de demander à la Société de métalurgerie de ramener son fils et de lui rendre son emploi . Quand ils sont allés à l'hôpital pour chercher M. Zhao, l'hôpital leur a dit : "Si vous voulez le ramener chez lui, vous devez payer trente huit mille yuans à l'hôpital."

Il s'agit d'une grosse somme d’argent pourr une paysanne, et elle ne les avait pas. Elle et son fils dépendaient du peu de revenu qu'il gagnait à l'aciérie. Après que son fils ai perdu son emploi dans la persécution, elle était sans ressources, avec presque rien à la maison. Comment pouvait-elle se permettre de payer cela?


Sa famille est surveillée très strictement par la police. Il s'agissait d'un piège tendu par le bureau 610 et les départements concernés. Ils savent qu’une femme âgée d'un village est impuissante, et devrait donc renoncer à tout espoir de secourir son fils. Dix-huit mois se sont écoulés depuis sa dernière tentative de rendre visite à son fils. Elle est rentrée chez elle, mais a perdu contact avec le monde extérieur. Personne ne sait si elle est encore vivante.


Les conditions déraisonnables pour la libération de M. Zhao sont la preuve du crime

Il est clair pour tout le monde que les personnes qui ont envoyé M. Zhao à l'hôpital psychiatrique sont ceux qui devraient être tenus responsables pour tous les frais encourus. Ce crime impliquait l’internement d'une personne innocente dans un hôpital psychiatrique et sa torture une fois là. Ce fait, et l'argent dépensé, sont la preuve incontestable de la persécution de M. Zhao par la socité de métalurgerie et l'hôpital psychiatrique.

Même pour un criminel il y a une limite à la durée de l'emprisonnement. Cependant, le bureau 610 de la ville de Xiangtan, la socité de métalurgerie, ainsi que l'hôpital n ° 5 demandent que M. Zhao les paye afin d'être libéré. Ils ont fait de l'argent une condition de sa libération.

M. Zhao, qui souffre une torture insupportablement douloureuse et une persécution inhumaine, en ayant aucune aide ni intervention du monde extérieur, proteste seul. Ce traitement déplorable pourrait le transformer en un vrai patient psychiatrique à tout moment. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire sans agir. Nous ne pouvons pas tolérer ce genre de cruauté sans rien dire.

Nous nous adressons à tout le monde dans la ville de Xiangtan, veuillez tendre la main, parler pour la justice, punir les criminels qui persécutent M. Zhao Xianghai, et le secourir de l'hôpital psychiatrique ! . Dans le même temps, nous espérons que le personnel du bureau 610 de la ville de Xiangtan, l’hôpital n ° 5, et la socité de métalurgerie écouteront leurs consciences, distingueront le bien du mal, se repentiront des crimes qu'ils ont commis, libéreront M. Zhao, et le compenseront pour toutes ses pertes.

Version anglaise
Mr. Zhao Xianghai Kept Shackled and Handcuffed for Six Years

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