Chen Guangchang, un avocat de Jinan, se voit demander de rendre compte quotidiennement de ses faits et gestes

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L'avocat Chen Guangchang de Jinan a été soumis à plusieurs reprises à la persécution pour sa pratique du Falun Gong. Son cabinet d'avocats lui a demandé de signaler sa localisation quotidiennement lors des récentes réunions annuelles du Parti communiste chinois (PCC). Le cabinet d'avocat, sous la pression du PCC, a ensuite renvoyé les renseignements concernant ses faits et gestes au Bureau de justice.


M. Chen est actuellement engagé par le cabinet d'avocat Yushi dans la Province du Shandong. En août 2012, M. Chen et sa femme ont été illégalement arrêtés à Jinan par des policiers du département de police du district de Lixia. Leur enfant de huit ans a été traumatisé après avoir été forcé à assister à l'interrogatoire de ses parents. M. Chen et sa femme ont par la suite porté plainte, mais la plainte a fait l’objet d’un rejet par la cour. Le bureau 610 de Jinan voulait que le couple soit envoyé dans un centre de lavage de cerveau et a aussi forcé le cabinet d'avocat et le bureau de justice à surveiller les faits et gestes de M. Chen.


La famille arrêtée et traumatisée en détention

Lors des réunions annuelles du PCC tenues récemment, le PCC a accru sa surveillance des pratiquants de Falun Gong pour les empêcher d’aller faire appel en faveur du Falun Dafa ou de révéler la persécution aux médias. Le personnel du bureau 610 a arbitrairement arrêté les pratiquants, confisqué leurs biens et prononcé des condamnations pénales sans observer la moindre procédure juridique.


Le 7 août 2012, la femme de M. Chen, Li Fanli et la fille, Chen Qingyue (huit ans à l'époque), ont été arrêtées par la division de sécurité intérieure du département de police du district de Lixia dans une gare alors qu’elles se rendaient dans leur ville natale. Elles ont été emmenées au commissariat de Quanchenglu et détenues pendant 24 heures. Au lieu d'informer M. Chen de venir chercher sa fille, ils ont fouillé sa maison, puis l’ont emmené au commissariat de Quanchenglu. Ils ont même déclaré avec aplomb : " Selon la loi, nous devrions informer la famille d'une arrestation dans les 24 heures. Mais maintenant que vous êtes tous ici, on peut considérer que vous êtes informés. "


La police a refusé de libérer la famille et la fillette a alors été forcée à être témoin de l'interrogatoire de ses parents au commissariat.


Plus tard, la mère de Mme Li s'est sentie mal et s'est évanouie suite au stress de n'avoir aucune nouvelle de sa fille disparue.


Le PCC emploie le harcèlement pour interférer avec le procès

Plus tard, Mme Li a porté plainte. Le département de police du district de Lixia a réalisé qu'ils perdraient l’affaire, étant donné qu'ils n'avaient pas de base juridique pour la détention. Cependant, le 25 décembre 2012, pour éviter de perdre le cas, le bureau 610 de Jinan a ordonné à M. Chen d'assister à une séance de lavage de cerveau, dans l'intention de forcer sa famille à retirer la plainte. La famille a refusé de leur obéir.


En janvier 2013, le bureau 610 de Jinan a ordonné à la Cour de Lixia d'informer Mme Li que tout cas impliquant le Falun Gong ne serait pas accepté. Cette décision reflète de nouveau la réalité que le PCC n’a que faire de la loi s’agissant des pratiquants de Falun Gong.


Traduit de l'anglais
http://en.minghui.org/html/articles/2013/3/18/138550.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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