Le Tribunal Allemand met l’ex Président Argentin Jorge Videla et ses complices sous le coup d’un mandat d’arrêt
Note de l’Editeur: Le tribunal du district de Nuremberg met l’ex Président Argentin Jorge Videla et ses complices, responsables de l’assassinat de citoyens allemands en Argentine, sous le coup d’un mandat d’arrêt.
Depuis le début de la persécution lancée par Ziang Zemin il y a quatre ans, il y a eu au moins 824 innocents pratiquants de Falun Gong persécutés à mort. Le mandat d’arrêt émis par la Cour du District de Nuremberg montre que Jiang Zemin, Luo Gan, Li Langing et d’autres complices seront bientôt traînés en justice.
Le correspondent allemand d’ Epoch Time Zhou Rende rapporte que la Cour du District de Nuremberg a mis officiellement sous le coup d’un mandat d’arrêt d’anciens officiels argentins : l’ex Président Argentin Jorge Videla, l’ex Commandant en Chef Naval Emilio Massera et l’ex Chef de l’Armée Carlos Guillemo Suarez Mason. Le bureau du Procureur de Nuremberg a mené une longue enquête pour établir ce cas. Les défendeurs se sont avérés responsables des meurtres des citoyens allemands en Argentine.
De 1976 à 1983, l’Argentine était dirigée par une dictature militaire. A cette époque l’Argentine a connu plus de violence que tout autre pays de l’Amérique Latine. Selon l’estimation d’une Organisation défendant les Droits de L’homme, il y a eu à cette époque plus de 30 000 personnes kidnappées, torturées ou abattues. Parmi elles il y avait è peu près une centaine d’allemands.
Le bureau de procureur de Nuremberg a mené une enquête détaillée sur l'expérience malheureuse que deux étudiants allemands ont connue en Argentine. L’un d’eux était Elisabeth Kaesemann, une étudiante en Sociologie et Théologie de Tübingen dans le sud de d’Allemagne. Elle s’était dévouée pour travailler dans les quartiers pauvres de Buenos Aires, la Capitale de l’Argentine. Le soir du 23 mai 1977, elle fut tuée avec beaucoup d’autres. Elle n’avait que 29 ans. L’autre victime était Klaus Manfred Zieschank, âgé de 24 ans, un étudiant de l’Université de Technologie de Munich. Il alla à Buenos Aires en 1976 et le 24 mars 1976, deux jours après le coup d’état militaire, il fut kidnappé et brutalement torturé. Comme plusieurs milliers d’autres personnes son corps fut jeté dans les eaux internationales pour couvrir l’acte de torture.
Lors de son interview par “ Deutsche Welle”, le porte parole du Bureau du Procureur de Nuremberg dit que bien que les trois défendeurs n’aient pas tués les étudiants de leur propre main, ils devaient quand même être tenus responsables pour le massacre, car ils avaient utilisé le pouvoir de l’état pour commettre ces crimes.
Bien que la cour du District de Nuremberg ait émis des mandats d’arrêt, elle n’a pas fait auprès du gouvernement Argentin une demande officielle d’extradition de ces trois personnes vers l’Allemagne. D’après les experts il est plus probable que le procès aura lieu en Argentine, Avec l'appui du président actuel, Nestour Kirchner, le congrès de l'Argentine a aboli une loi d'amnistie qui était en vigueur depuis fort longtemps. Voilà qui symbolise la fin d'une ère où les militaires régissaient la loi. L'ex Président Jorge Videla est actuellement assigné à demeure à cause de ces crimes.
L’avocat qui a intenté le procès contre les fonctionnaires argentins est un membre de l’organisation « Alliance d'Anti-immunité » et il a intenté le procès au nom des familles des victimes. L'organisation a été constituée par des représentants de groupes des droits de l'homme, des églises et de la législature. M. Wolfgang Kaleck, avocat allemand remarquable, spécialiste en droit pénal, est l’avocat principal s’occupant de l’affaire. Il n'était pas étonné en apprenant la décision de la cour et il a dit que cela représentait un très grand succès.
Il y a deux semaines, M. Kaleck a soumis un acte d'accusation de 86-pages au Bureau Fédéral Allemand du Procureur de Karlsruhe au nom de quarante plaignants d'Allemagne, de Chine, d'Irlande, du Canada, d'Australie et des Etats-Unis. Le procès est intenté à l'ancien président chinois, Jiang Zemin, et d'autres chefs politiques chinois responsables de la persécution du Falun Gong. Ils sont accusés d’être à l’origine des crimes de génocide, de torture, de meurtre et d’infractions à des droits de l'homme. Assurément Jiang sera le prochain à être mené en justice.
Version chinoise disponible à l'adresse:
http://www.yuanming.net/articles/200312/26545.html
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