27/10/03
Un membre du Comité Siégeant du Politburo du Parti Communiste chinois, M. Wu Guangzhen, est actuellement en visite à Chypre. Wu est une figure clé dans la campagne de 4 ans de brutale persécution contre le Falun Gong, durant laquelle au moins 805 pratiquants en Chine sont morts de mauvais traitements, s’agissant seulement des morts qui ont été confirmées. Wu a personnellement coordonné la persécution dans sa province de Shandong où les morts de 93 pratiquants ont été confirmées.
Deux exemples de graves violations des droits de l’homme
M. Zou Songtao était de la province du Shandong, il est mort de la persécution orchestrée par Wu. M. Zhou a été illégalement détenu de nombreuses fois avant d’être envoyé dans un camp de travail pour trois ans sans jugement. Il a été torturé à plusieurs reprises et on lui a refusé le droit à recevoir la visite de sa femme. Il est mort le 4 novembre 2000 et son corps a immédiatement été incinéré. La demande d’un document légal sur la mort inattendue de Wu par sa famille est demeurée sans réponse.
Le Professeur Zhang Kunlun est un citoyen canadien et professeur d’Art. Parce qu’il pratique le Falun Gong, il a été détenu 3 fois alors qu’il travaillait en Chine et le 14 novembre 2001, il a été condamné à 3 ans dans un camp de travail forcé sans jugement. Grâce à l’aide internationale, il a été libéré le 10 janvier 2001. Durant son incarcération, le Professeur Zhang a été battu, frappé à coups de pieds, et choqué à l’électricité par la police. Ses bras, ses jambes, et d’autres parties de son corps ont été brûlées par l’électricité à haut voltage. Les coups ont méchamment blessé sa jambe droite, le laissant incapable de marcher normalement pendant trois bons mois. La police a aussi utilisé la torture mentale contre lui, qui l’a presque fait s’effondrer.
Rappel
Le Falun Gong est une série de cinq exercices doux qui ont un effet bénéfique pour le corps et l’esprit. Il promeut les valeurs traditionnelles de vérité, compassion et tolérance. Il est pratiqué par cent millions de gens dans une soixantaine de pays.
Le régime chinois, qui ne tolère aucun groupe indépendant, s’est inquiété en réalisant que le nombre de pratiquants avait atteint les cent millions et en juillet 1999, violant sa propre constitution, il a proclamé son interdiction. Depuis le début de la persécution, à peu près 100 000 pratiquants ont été envoyés dans des camps de travail sans jugement ; 1000 ont été maltraités dans des hôpitaux psychiatriques, et beaucoup plus ont été détenus, harcelés, renvoyés de leurs emplois, et expulsés des universités. Des pratiquantes ont été sexuellement abusées et violées et forcées d’avorter avant d’être envoyées dans des camps de travail.
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