Révélations insoutenables sur la torture des groupes religieux par la police chinoise (documentaire photos)

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Les persécutions religieuses en Chine ont dépassé les persécutions politiques.






Les photos qui vont suivre ont été fournies par M. Li Shixiong, président du « Comité d’Enquête sur la Persécution des Religions en Chine » à New York. Les quelques mots de commentaire en dessous des photos en disent long, ces photos illustrent ce que Jiang Zemin considère être « la meilleure période des droits de l’homme en Chine. »

Une photo vaut mieux que mille mots. La photo ci-dessous a reçu le prix du 44ème concours annuel de la Photo de Presse Mondiale, qui a été établie en Hollande en 1957 et qui est considérée comme l’équivalent des Oscars dans la photographie journalistique. Chien-Min Chung, journaliste chez Associated Press, a pris cette photo intitulée « La police arrête le Falun Gong. » Cette image illustre ce qui s’est passé sur la Place Tiananmen à Pékin lors de la Fête Nationale chinoise le 1er octobre 2001.





Photo 1 : La police arrête un pratiquant de Falun Gong

Cette photo scandalisante est une dénonciation révélatrice de ce que Jiang Zemin considère être « la meilleure période des droits de l’homme en Chine. » C’est aussi une condamnation implicite des témoins de la scène et de leur indifférence.

La résidente américaine Dr. Teng Chunyan a disparu en mars 2000 après être retournée en Chine. En octobre 2000, elle a été condamnée à trois ans de prison lors d’un procès à huis clos, simplement parce qu’elle avait transmis à des journalistes étrangers quelques photos de pratiquants de Falun Gong détenus illégalement dans un hôpital psychiatrique à Pékin.





Photo 2 : Pratiquants de Falun Gong détenus arbitrairement dans un hôpital psychiatrique (photo de Teng Chunyan)


Le fait de publier ces photos est lourd de sens au moment où s’ouvre la 59ème session annuelle des droits de l’homme aux Nations Unies. M. Li Shixiong est celui qui a fourni ces photos. Les journalistes poseront la question qui vient immédiatement à l’esprit : Comment ces photos ont-elles pu être prises?

M. Li Shixiong a dit qu’elles avaient été prises par des membres de la famille d’autres policiers, des gens qui appartiennent aussi à la Family Church. Ces gens ont risqué leur vie en prenant ces photos. Ils connaissent bien la police, donc les policiers n’ont pas fait attention quand ils ont pris ces photos parce qu’ils prenaient d’autres choses en photo. De plus, les policiers torturent des gens tous les jours, ça fait partie de leur quotidien, c’est comme une routine. Certains policiers ont même envisagé que ces photos serviraient à gagner la reconnaissance de leurs supérieurs. Sur ces photos, on peut voir que certains policiers prennent plaisir à torturer les gens, ils considèrent cela comme leur « travail. » Si on commence à la soupçonner, la personne qui aura pris des photos sera arrêtée à la sortie de la prison. M. Li Shixiong déclare qu’il a eu connaissance de 20 membres de groupes religieux qui ont été arrêtés alors qu’ils essayaient de prendre des photos en Chine.

Des chiffres en dessous de la réalité : plus de dix mille personnes ont été torturées à mort

Li Shixiong a écrit une lettre au président du Comité Olympique International, où il comparait Jiang Zemin à Hitler pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il a fait remarquer que certaines personnes brandissent le drapeau des intérêts nationaux tout en se rendant coupable de terrorisme au nom de « la loi du pays » pour satisfaire leurs propres ambitions personnelles déviées. Li Shixiong a aussi critiqué le silence de la communauté internationale et le prétexte qu’ils ne voient même pas un tel terrorisme d’état. Ce genre de comportement non seulement mène à la propagation du terrorisme dans le monde, en encourageant les terroristes et en renforçant leur détermination, mais aussi devient la racine maléfique du terrorisme moderne.

Li Shixiong a aussi fait remarquer dans sa lettre que « depuis le début de la réforme économique et la politique d’ouverture en Chine, parmi les 60 millions de chrétiens de la Family Church au moins 2,7 millions ont été arrêtés (c’est à dire, une personne sur 22) ; 440’000 ont été condamnés à la « ré-éducation » par les travaux forcés ; 750 sont inscrits sur la liste des personnes recherchées ; 200’000 ont été forcés de quitter leur domicile pour devenir des sans-abris ou prendre la fuite ; plus de 10’000 sont morts sous la persécution ; plus de 20 000 sont restés handicapés par la torture ; environ 130 000 sont placés sous surveillance chez eux ; environ 1 120 000 sont escroqués au bon vouloir des autorités. » Ces statistiques sont en dessous des chiffres réels. C’est à l’automne 2000 que plus de 20 000 chrétiens ont commencé à enquêter sur plus de 560 000 chrétiens de la Family Church dans 207 grandes et petites villes dans 22 provinces et de nombreux villages.

Document officiel pour porter un coup meurtrier au Falun Gong

Li Shixiong a fourni au Comité Olympique International les preuves des violations des droits de l’homme commises par la Chine – c’est un document secret du Département de la Sécurité Publique de la Province de Jilin. Ce document met l’accent spécialement sur l’importance de « frapper fort contre les pratiquants de Falun Gong et ses défenseurs ; les arrêter sur le champ quand on les découvre. Il est permis de rédiger le mandat d’arrestation seulement après. » En fait, la persécution du Falun Gong par le gouvernement chinois est beaucoup plus dure que celle des membres de la Family Church. On rapporte que Jiang Zemin a émis l’ordre suivant à travers les différents niveau du gouvernement jusqu’aux camps et aux prisons, « Battre les pratiquants de Falun Gong à mort n’est rien ; leur mort sera comptée comme un suicide » et aucune procédure légale ne sera appliquée aux pratiquants de Falun Gong et aux membre de la Family Church. Les photos ci-dessous sont une preuve de la mise en place de cette politique.

Un policier haut placé à Pékin à révélé ceci en interne. « En ce moment, les pratiquants de Falun Gong doivent payer 40 000 yuans s‘ils sont arrêtés. S’ils meurent d’avoir été torturés pour avoir refusé d’être réformés, ils seront enterrés et on dira que la personne s’est échappée. » D’après des statistiques incomplets du Falun Gong, 629 personnes sont mortes sous la persécution. Des sources non officielles ont confirmé que ces chiffres sont justes, depuis que Jiang Zemin a lancé la persécution le 20 juillet 1999. Il y a eu des fuites dans les statistiques du gouvernement chinois, qui ont révélé qu’à la fin du mois d’octobre 2001, le nombre de morts en détention parmi les pratiquants de Falun Gong s’élevait à 1 600 ; au moins 6 000 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés arbitrairement à la prison ; plus de 100 000 personnes ont été condamnées arbitrairement aux travaux forcés, des milliers ont été placés de force dans des hôpitaux psychiatriques, on leur a détruit la santé en leur injectant des drogues psychotropes qui endommagent le système nerveux ; de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été kidnappés pour être envoyés à des sessions de lavages de cerveau où on les soumet à des tortures psychologiques ; beaucoup d’autres pratiquants ont été battus violemment et ont subit d‘autres mauvais traitements et extorsions d’argent par la police.



Circulaire confidentielle du département de la Sécurité Publique de la Province de Jilin

Haute Cour de Justice du Peuple de la Province de Jilin

De la sévère répression contre les organisations illégales

Avis à toutes les villes, contés (districts dans les zones urbaines) départements publics, Cours de Justice du Peuple :
D’après les régulations du Ministère de la Sécurité Publique du Conseil d’Etat et de la Cour Suprême du Peuple, afin d’assurer le bon déroulement des Jeux Olympiques de 2008 dans notre pays, de stabiliser l’ordre social et de réprimer sévèrement les rassemblements illégaux, les assemblées et autres activités qui troublent l’ordre social, il est décidé que :



1. tout groupe ou rassemblement de plus de trois personnes qui ne respecte pas les ordres sera détenu ; la peine ne dépassera pas 15 jours et l’amende sera de 1 000 yuans ;
2. Ceux qui participent à de grands rassemblements, défilés, discours en public, et ceux qui refusent de changer en dépit des avertissements, seront détenus, pas plus de trois ans et l’amende sera de 10 000 yuans.
3. Quant aux instigateurs d’organisations illégales, on doit traiter les leaders durement et les arrêter avant d’avoir réglé les formalités administratives.
4. les pratiquants de Falun Gong et ses instigateurs doivent être traités encore plus durement et chaque fois qu’on en découvrira un, on doit l’arrêter avant d’avoir réglé les formalités administratives.
5. les directives ci-dessus doivent être appliquées durant toute la période qui s’étend du 20 mai 2000 au 30 décembre 2007.


On ne respecte aucune loi pendant la persécution

Li Shixiong a déclaré que les moyens de persécution utilisés contre les religions en Chine aujourd’hui sont de toute évidence plus durs que ceux utilisés autrefois pour les persécutions politiques traditionnelles. Le parti communiste persécute tous ceux qui ont une pratique religieuse, ainsi que ceux qu’ils n’aiment pas, sans aucune justification légale. La persécution n’est pas limitée à ceux qui sont dans la Family Church.

Quand on lui demande si le gouvernement chinois autorise l’existence des églises approuvées par le gouvernement en Chine, Li Shixiong répond que les églises approuvées par le gouvernement servent simplement à tromper le public, à masquer l’élimination des religions et à créer l’illusion qu’en Chine on jouit de la liberté religieuse. En surface, les églises approuvées par le gouvernement prônent la croyance en Dieu, mais en réalité ils croient au Parti Communiste. Quel genre de religion sont ces « églises patriotiques » ? Li Shixiong est un croyant fervent qui n’approuve pas la visite récente au Canada du leader spirituel officiel de la Chine, Fu Tieshan. Il dit que Fu Tieshan ne croit qu’en Jiang Zemin et pas en Dieu, c’est un faux ! Le président de l’Association Bouddhiste, Zhao Puchu, quand il était vivant, était un haut fonctionnaire communiste du polit bureau.


   

Photos 3 et 4: la Police du Peuple chinoise « applique la loi » avec cette vielle femme agenouillée et le policier qui lui électrocute la bouche avec une matraque électrique. La vieille femme que l’on torture est Miao Aizhen, une membre de la Family Church. Lieu : Poste de police de Wenshu dans la ville de Yuzhou, dans la province de Henan. Le bourreau : policier Meng Shanlong (40 ans) de la Section de la Sécurité et de la Politique du département de la Sécurité Publique de Yuzhou.




Photo 5: La police chinoise « applique la loi. » la personne que l’on torture est Sun Zhirong, un membre de la Family Church, qui était détenu au Centre de Détention du Conté de Lingqiu dans la ville de Datong, de la province de Shanxi. Bourreau : le policier Liu Di (plus de 40 ans), le policier Zhang Zhongcia (plus de 40 ans) et deux autres policiers du Département de la Sécurité Publique du Conté de Lingqiu.

C’est une méthode de torture courante, « Bei Baojian » - « Porter une épée sur le dos » - avec les deux mains liées dans le dos par des menottes. Le policier tirait sur les menottes et menaçait la victime de « danser, » de « danser sur du disco » pour augmenter la douleur de la victime.


   

Photos 6 et 7: La Police du Peuple « appliquait la loi. » La victime s’appelle Cai Xiangdong, un membre de la Family Church. Lieu : Poste de Police de Kongzhuang, Conté de Xiayi, dans la Province de Henan. Heure : vers 11 heures du soir le 11 août 2002. Bourreau : Xie (56 ans) chef du poste de police de Kongzhuang, et trois autres policiers. Sur la version agrandie de la photo, on peut voir que les deux policiers « prennent beaucoup de plaisir » à faire souffrir la victime.




Photo 8: La police chinoise en train « d’appliquer la loi » avec sérieux. La victime s’appelle Huang Xikai, un membre de la Family Church. Lieu : Brigade de Patrouille Xinghuaying, dans le conté de Kaifeng, de la province de Henan. Date : juin 2002. Bourreau : un policier (environ 30 ans) de la Brigade de Patrouille Xinghuaying ; l’officier Yang et quatre autres du Département de la Sécurité Publique du Conté de Kaifeng. Les policiers ont inventé cette méthode de torture eux-mêmes. Ils ont expérimenté de différentes manières de pendre quelqu’un. Ils peuvent s’entraîner sur des gens et faire tout ce qui leur passe par la tête ! Ils appellent cette méthode « soulever la chaise à porteurs. » La photo montre que la victime est simplement attachée et suspendue la tête en bas. La victime peut être maintenue dans cette position pendant des heures, incapable de bouger. Si la victime bouge et se débat, elle risque de tomber et d’être gravement blessée. Vous pouvez cliquer sur la photo et regarder la version agrandie, vous verrez que par le simple fait d’être ainsi suspendue, les poignets de la victime sont ensanglantés au niveau des menottes.




Photo 9: La Police « applique la loi. » La victime, Shi Suhuan, est chrétienne. Lieu : Centre de Détention du Conté de Qingfeng, ville de Puyang dans la province du Henan. « Défenseur de la loi » : Li Jingwei, homme d’une vingtaine d’années, policier du Bureau de la Sécurité Publique du Conté de Qingfeng.


      

Photos 10-12: La Police du Peuple « applique la loi. » La victime s’appelle Liang Dongyun, elle est chrétienne. Lieu : Bureau de la Sécurité Publique du Conté de Qingfeng, dans la province de Henan. Bourreau : Lu Dengkun (environ 30 ans) de la Section de la Sécurité Politique du Bureau de la Sécurité Publique du Conté de Qingfeng. « A ce moment là, Lu Dengkun était debout sur mes pieds et ils les écrasaient avec insistance (en roulant dessus). Quand je me suis mis à crier de douleur, il a pris une pièce de tissu, pleine de cirage à chaussures et l’a enfoncée dans ma bouche (il l’y a laissée environ trois heures). Ensuite il a pressé mes seins, tout en les pinçant et en les tordant de toutes ses forces. »


      

Photos 13-15: Hu Changjing, un chrétien de 50 ans, est resté handicapé suite à la torture qu’il a subie aux mains des policiers. Lieu de torture : Poste de Police de Zhaoqiao et Camp de travaux forcés Qiliqiao de la ville de Bozhou, dans la province de l’Anhui ; bourreaux : chef de police du quartier de Zhaoqiao, Zhao Hongyan (homme de 57 ans), un policier corpulent (environ 24 ans) et un fonctionnaire du Camp de Travaux de Qiliqiao.

En avril 1995, quand Hu Changjing a été relâché du camp de travaux forcés, sa femme a dû le porter sur son dos, puis sur un tricycle pour le ramener à la maison. A l’époque il avait perdu ses esprits sous les coups et il est resté en état de choc durant les trois ans qui ont suivi. Parce qu’elle n’avait pas d’argent pour le faire soigner, la plaie qu’il avait au niveau de la taille n’est toujours pas guérie à l’heure qu’il est. En nettoyant la plaie, la femme le regarde son mari handicapé encore en état de choc, elle pleure de chagrin pour lui.




Photo 16: Liu Yan, chrétien de 37 ans, originaire de la province de l’Anhui, est resté handicapé suite à la torture qu’il a subie aux mains de la police. Maintenant, les yeux dans le vide il ne peut que regarder sa femme et son jeune fils se débattre avec les durs travaux de la ferme. Il est triste de voir sa vieille mère, qui a le dos voûté, le soutenir pour l’aider à se lever. Lieu où la torture s’est produite : Camp de Travaux Forcés de la ville de Huainan dans la province de l’Anhui. Bourreaux : Gu Weiguang chef politique de la Division No. 3 du Camp de Travaux Forcés de Huainan (un homme d’environ 30 ans), le chef politique adjoint et un secrétaire de la Division No. 3 du camp, qu’on appelle « Zhou No. 4 » (un homme d’environ 30 ans).




Sur la photo on peut voir quelques uns des dizaines de milliers de « fugitifs. » Dans l’expression de leur regard, et leurs pleurs, on peut voir la « dignité » de la loi en Chine, ou bien est-ce plutôt la souffrance des citoyens chinois ? Ce sont Liu Lianfa et sa femme Li Qiaoshi, des membres de la Family Church ; Li Kui et sa femme Zhao Xuezhi du quartier de Ciba dans le Conté de Jiaxian de la province de Henan. « Le 29 juin 2001, vers 16 heures, parce que nous étions poursuivis par le chef de l’unité criminelle No. 5, Ma Yong et d’autres du Bureau de la Sécurité du Conté de Jiaxian, nous avons fui avec nos familles vers la région du Mont de Zhushi de la Montagne de Zhiyun dans le village de Lianyao, quartier de Jiacun dans la ville de Ruzhou et nous nous sommes réfugiés dans une grotte pendant un mois. Ensuite nous avons trouvé une autre grotte dans les environs, du nom de Dashipeng, et nous y sommes cachés pendant les deux mois qui ont suivi. Toujours en fuite, nous avons une maison mais ne pouvons pas y retourner. »




Photo 17: Ceci est le Centre de Détention No. 1 à Jingmen, dans la province de Hubei où sont emprisonnés les membres de la Family Church Gong Shenglian et Li Enhui de la Family Church de Huanan. On a baptisé ce lieu « huya guan » - « le Passage des Dents du Tigre. »

Chinese version available at
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/3/18/46675.html

Traduit de l’anglais le 12 avril 2003:
http://www.clearharmony.net/articles/200303/11137.html

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