Le mari d’une jeune femme chinoise enceinte faisant face à la déportation déclare qu’elle sera torturée si elle retourne chez elle.
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Et, en tant que pratiquante de Falun Gong, une sorte de meditation interdite par les autorités chinoises, elle fait face à une persecution certaine.
Il a dit : "je crains le pire pour elle. Elle demandait l’asile parce que des centaines de pratiquants ont été torturés et les autorités là bas savent qui elle est."
"Des amis à nous ont déjà été emprisonnés et je sais qu’il y a une pratique d’avortements forcés, aussi avons nous très peur pour notre bébé." Jinfei, un étudiant de doctorat en génie électrique à l’Université de Liverpool, affirme que Lili n’a pas eu le temps de faire appel contre le refus de sa demande. Il a dit que les papiers l’informant qu’elle devait partir ont été envoyés à la mauvaise adresse.
Lili, 28 ans, de la province de Fujian dans le Sud de la Chine, a fait une demande d’asile à Manchester en octobre 2001, pour la raison qu’elle est pratiquante de Falun Gong.
Elle a déménagé à Liverpool l’année dernière lorsqu’elle a épousé Jinfei, mais la lettre l’avertissant du rejet de son appel a été envoyée à son ancien domicile.
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Des amis du couple ont contacté les MP pour l’interruption du processus. Des manifestations pacifiques ont eu lieu devant les services de l’immigration , Water Street à Liverpool.
Mary Cann, une mere de sept enfants et disciple du Falun Gong, est venue à Liverpool pour manifester son soutien.
Elle a dit : “Lili est une femme adorable qui n’a rien fait de mal mais encourage les principes de Vérité, Compassion et Patience qui sont les enseignements du Falun Gong.
"En dépit d’un très grand nombre de pratiquants, le gouvernement chinois a interdit la pratique en 1999 car elle n’avait pas été donné au peuple par le parti communiste."
Un porte-parole d’ Amnesty International a dit : "Nous sommes au courant de violations des droits de l’homme considérables contre des centaines de gens qui pratiquent le Falun Gong en Chine.
"Il y a eu une veillée de 24 heures à l’extérieur de l’Ambassade chinoise à Londres et de nombreux groupes militent contre la persécution des pratiquants.
Le Ministère de l’intérieur a dit qu’il ne ferait aucun commentaire sur des cas individuels, mais a confirmé qu’il avait reçu un grand nombre d’appels pour Lili Lin.
Published : Wednesday, 5 March 2003
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