Renonçons à toutes les notions, faisons les trois choses

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Ci-dessous est mon partage pour mes compagnons de pratique :

Selon ma compréhension il est important que les pratiquants parlent de leurs ressentis.

Je pense que c’est au moment où nous arrêtons d'avoir de bonnes pensées que nous échouons. Pour vous donner un exemple, j'ai souvent chuté et j'ai fait beaucoup d'erreurs. Chaque fois, que j’ai fait une erreur ou que j’ai été sur le point d’en faire, c’est que j’avais cessé d'avoir de bonnes pensées. Je veux dire des “pensées droites.” C’est une chose tellement extraordinaire d'avoir des pensées droites. Il faut être honnête, dynamique et vigoureux, forger la voie, les mots ne peuvent pas décrire cet état. Pourtant, je pense que mes plus grosses erreurs se produisent non pas quand j’ai oublié quelque chose, qui aurait pu être une possibilité, mais quand j’ai cessé d'avoir de bonnes pensées, des pensées droites dans n'importe quelle situation où je me trouve, que ce soit tout simplement le renforcement de ce qui est positif, rester calme, aller de l’avant. Pour moi, cela est particulièrement important. Je ne considère pas la cultivation comme une activité sociale, pas même pour les pratiquants qui se trouvent dans des groupes communicatifs. Je pense que c'est toujours une affaire personnelle, encore plus incontestable quand on se trouve sans personne autour. Pour moi, les pensées droites englobent le fait d’être calme, rationnel et également s'efforcer d’aller de l'avant sans cesse et sans douter, en le prenant tout simplement comme principe. J’ai réalisé que c'est quand j’arrête de faire cela, que ce soit après avoir commis une erreur ou tout simplement à cause de la peur, que je dévie vraiment.

Laissez-moi ajouter : parfois j'ai du mal à rester concentré. En tant que pratiquant il y a des raisons à cela. Toutefois, c’est une réalité et ça rend les choses très difficiles, en particulier pour l’étude de Fa. Pour cette raison, j'ai compris que la simple formalité ne m’aidera pas à le dépasser. Pendant un temps j’ai arrêté d’étudié Fa régulièrement. En fait, ce n'était pas très différent du moment où j'ai essayé de le faire en me basant sur la quantité que je retenais. Mais après avoir un peu lâché mon attachement (à faire l’étude de la Fa au lieu d’étudier Fa) j’en suis sorti beaucoup plus naturel, avec une vision plus claire. Dans cet état détendu, j'ai réalisé mes points faibles en termes d’échec de l’objectif d'être diligent, ainsi que de l’attachement aux résultats.

Mes pensées droites, combinées à mon désir de juste aller de l’avant est ce qui m'a donné la force. Les problèmes n’ont pas disparus. Mais il n'y a pas de pilule magique. Tout a sa cause. J'ai continué à aller de l’avant, inconditionnellement, et j’ai avancé. Lorsque je n’arrivais pas à atteindre la norme, je savais quand même que la Loi est juste. J'étais un pratiquant et ne pouvais pas cesser de l’être. Quand j'ai atteint la norme, c’était fugace et tendu, l’état d’esprit est le même : nous sommes des disciples de Dafa, nous ne devons jamais nous relâcher.

Une autre chose est que la communication est bonne. Cela peut sembler ordinaire, une parole de personne ordinaire, mais il y a quelque chose de cohérent quand les gens parlent les uns aux autres. Si les pratiquants ouvrent la bouche et disent ce qu'ils pensent, ils peuvent s'entraider. Si les familles le font, comme le dit le dicton, elles seront plus saines. Il ne s’agit pas de dénigrer quelqu'un, mais en disant votre pensée, quel que soit ce que vous ressentez, avec les mots que vous utilisez et ensuite en écoutant la réponse et en continuant à résoudre le problème - cela implique une volonté des deux côtés d’atteindre la solution, écouter honnêtement et parler honnêtement. Telle est ma compréhension.

Dans le vide du silence, on ne sait pas ce qui se passe. Silence, en ce sens, n'est pas simplement garder la paix, c'est de la lâcheté ou de l'indifférence. C'est un silence particulier: lorsqu’un retour est nécessaire et que personne ne parle. Mon critère d’évaluation est que si quelqu'un parle et que j'ai une réponse, c’est un retour, la réponse que j'ai. Que je le dise ou pas ça n’a rien à voir avec l'acceptabilité de la pensée, mais, plutôt, si c’est du karma de pensée, ou une pensée venant de moi. Et laisser les autres la connaître est impératif si la pensée vient de vous. Si c'est le karma, et doit être éliminé, alors on doit l’éliminer. Et si on doit le reconnaître, un partage, qu'on a de telles pensées pour l'aider à être exposé au grand jour, c’est alors impératif.

Nous sommes tous ici les uns pour les autres, quelle que soit notre chemin. Nous sommes un corps singulier, pas des canaux d'énergie: une famille.


23 juin 2011

Traduit de l’anglais de:
http://www.pureinsight.org/node/6189

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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