Témoignage de la persécution soufferte par Mme Tan Shaowei de Guangzhou (2ème partie)

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1ère partie :
http://fr.clearharmony.net/articles/201101/54424.html

C'est au milieu de la soirée dans une salle de cours qu'ils ont essayé de faire pression sur moi afin que je renonce au Falun Dafa. Quand j'ai refusé, ils m'ont forcée à m'accroupir et à regarder une vidéo qui diffamait la pratique. Ils m'ont aussi battue avec une perche dès que je ne faisais pas exactement ce qu'ils ordonnaient. En deux jours mes bras et mes jambes étaient enflés. Ils ont aussi brûlé devant moi une grande quantité d'encens insectifuge en me forçant à inhaler la fumée. J'avais encore l'odeur de l'encens sur mes vêtements et mon corps même dix jours après. Les gardiens ont considéré qu'il s'agissait d'une forme mineure de torture. Si je refusais d'écrire les trois déclarations, ils allaient me torturer encore plus cruellement.

Quand j'ai refusé d'écrire les trois déclarations, au milieu de la nuit j'ai été emmenée aux toilettes et poussée par terre. Ensuite ils ont laissé les robinets ouverts en plaçant un serpillère sale pour couvrir le tuyau d'évacuation au sol. Une personne me tenait les bras derrière le dos pendant qu'une autre personne poussait mon visage dans l'eau sale par terre, me forçant à la boire jusqu'à suffocation. Ils ont aussi fourré un linge plein de cendre dans ma bouche pour qu'ainsi les gens ne m'entendent pas crier. Par la suite ils m'ont trainée hors des toilettes et l'un d'eux a commencé à me frapper fort avec ses poings pendant qu'un autre homme m'a attrapé les cheveux et s'est mis à me tirer la tête d'avant en arrière. Quand j'ai perdu conscience, il m'ont frappée avec une aiguille pour me réveiller. Quand j'ai retrouvé conscience, ils m'ont placée sur une chaise et ont continué à me frapper avec une aiguille jusqu'à ce que je me torde de douleur. Ils ont arrêté seulement quand je ne me tordais plus de douleur. La deuxième série de tortures a été de me faire avaler de force de l'eau épicée. Ceci a été suivi par m'enduire de moutarde autour des yeux, du nez et de la bouche pour me faire pleurer les yeux, couler du nez et me faire saliver la bouche. Ils ont ensuite recueilli toutes les sécrétions et m'ont forcée à les avaler. Ils riaient pendant qu'ils me torturaient et les actes inhumains ont duré pendant plusieurs heures. Ils m'ont placée dans un lit juste avant la levée du jour. Avant de pouvoir dormir, ils m'ont forcée à regarder une vidéo qui dénonçait le Falun Dafa et m'ont fait faire un rapport sur ce que j'avais vu.

Après cinq jours de torture continue, j'étais abrutie et vaguement consciente de mon entourage. Toutefois, je savais que je saignais à la tête. J'ai ensuite été envoyée aux urgences à l'hôpital de Huangpu. Après avoir eu un autre examen une semaine plus tard, j'ai commencé à réfléchir sur comment m'échapper. Ils ont d'une façon ou d'une autre réalisé mon intention et ne m'ont pas laissé manger. À la place, ils m'ont gavée de force alors que j'étais attachée à une chaise. Plus tard, ils m'ont attachée plus serré jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger les bras et les jambes. Dans l'après-midi, j'ai eu de la fièvre mais personne ne s'est dérangé pour faire quoi que ce soit. Dans la soirée, ils m'ont de nouveau gavée de force. Peu de temps après ça, j'ai eu mal à l'estomac. J'ai demandé d'utiliser les toilettes mais ils ont refusé de me détacher avant une heure plus tard. J'ai souffert de diarrhée pendant les deux heures suivantes. Quand il a été temps de dormir, ils m'ont attachée jusqu'à 8 heures 30 le jour suivant. J'ai été torturée de cette façon le lendemain.

J'ai ensuite commencé à tousser pendant deux mois. Après quelques jours, je faisais de l'œdème sur tout le corps. Tous les pratiquants détenus au même étage pouvaient m'entendre tousser. Je toussais et crachais du mucus foncé qui contenait parfois du sang. Il y avait aussi une mauvaise odeur à chaque fois que je toussais. Quand les gardiens ont appris que j'étais malade, ils ont dit « Nous allons te laisser mourir ici. » Avant d'être envoyée là-bas, deux pratiquants étaient morts suite à la persécution.

Une autre méthode de torture utilisée sur les pratiquants était la privation de sommeil. On forçait chaque pratiquant à assister à une « réunion » et à regarder des vidéos qui diffamaient Dafa tard le soir. Ensuite on leur demandait d'écrire sur ce qu'ils avaient vu le reste de la nuit. Quand il n'y avait pas de réunion, quelqu'un était d'astreinte pour surveiller les pratiquants sur un écran de télé. Si un des pratiquants essayait de s'endormir, la personne martelait à la porte de fer et criait, « Tu n'es pas censé dormir », pendant qu'une autre personne portant des chaussons marchait très fort intentionnellement dans le couloir.

A un moment, ils ont forcé mon fils de six ans à me demander d'écrire une déclaration de garantie et ils l'ont fait pleurer. Ils ont enregistré l'incident sur vidéo et ils me l'ont montré. Toutefois, j'ai refusé de coopérer avec eux. Ensuite, ils ont essayé de me forcer à signer des papiers de divorce. Quand je ne les ai pas signés, un juge a décidé que j'étais divorcée de toute façon. Dans la soirée ils m'ont dit d'écrire comment je me sentais en tant que divorcée. Ils ont aussi rassemblé 20 détenus pour me critiquer par écrit et m'ont fait lire ce qu'ils avaient écrit tard dans la nuit. Ceux qui ont participé à utiliser le divorce pour me persécuter sont : Zhang Zhongjin du bureau 610 de Zhongzhi dans le district de développement de Guangzhou (maintenant changé pour le district de Luogang) ; Lai Xinhua, président de la cour du district de développement (qui a ensuite pris un emploi au congrès populaire du district de Luogang) ; Guan Xin, un juge ; Chen Miaoyan, un secrétaire ; Qiu Chaohua; Zhan Yonglong ; « Professeur » Wang ; et le garde Tan.


4. École d'éducation légale de Guangzhou (Centre de lavage de cerveau)

Comme j'ai refusé de me « transformer », j'ai été transférée de nouveau à l'école d'éducation légale de Guangzhou et détenue seule dans une petite pièce. J'étais en confinement solitaire une grande partie de la journée. Ils demandaient souvent à des professeurs et des médecins de donner des « cours » auxquels je devais assister et ces gens diffamaient de façon directe ou indirecte le Falun Gong au cours de leur présentation. Chaque jour, on me forçait à regarder des reportages et des émissions qui chantaient les louanges du Parti communiste chinois (PCC). Ils amenaient aussi des collaborateurs pour essayer de réformer les pratiquants en utilisant d'autres principes religieux ou de la musique. Ils nous faisaient écouter de la musique pendant longtemps. Quand j'ai refusé de coopérer avec eux, un directeur m'a emmenée de force dans la chambre d'un collaborateur tard dans la nuit. Le collaborateur a essayé de ne pas me laisser retourner dans ma cellule pour dormir parce que précédemment, deux pratiquants avaient été réformés après plusieurs jours sans dormir.

En prétendant vouloir m'aider pour obtenir mon certificat de titre de propriété, les fonctionnaires du centre de lavage de cerveau ont secrètement travaillé avec le bureau 610 du village de Fang pour essayer de vendre l'appartement que j'avais obtenu de mon « divorce ». Le but était d'utiliser cet argent pour payer pour ma chambre et pension au centre de lavage de cerveau, totalisant 40 000 yuan. Toutefois, leur plan n'a pas fonctionné. Le PCC m'a persécutée et voulait que je paie pour leurs actions perverses !


5. Les crimes de l'institut des systèmes légaux de la province du Guangdong

Les policiers Feng Suijiang, Wang Yuexing, Deng Huiyi et cinq autres du bureau 610 du village de Fang et le poste de police m'ont arrêtée à la mi novembre 2004. Ils m'ont emmenée à l'institut des systèmes légaux (un centre de lavage de cerveau) dans la province du Guangdong sans prévenir aucun des membres de ma famille. J'ai commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le huitième jour de ma grève de la faim, huit gardiens m'ont brutalement gavée de force et ont enregistré l'incident. Deux fois par jour, ils me gavaient de force en m'insérant un tube par la gorge jusqu'à l'estomac. À un moment les médecins ont bougé le tube délibérément pour me blesser la gorge. Quand j'ai mentionné ceci à la personne responsable, elle m'a répondu que j'étais celle à blâmer. Après un mois de grève de la faim, ils ont informé mon père et lui ont dit de me conseiller de leur obéir. Quand mon père a refusé, ils ont essayé de faire pression sur moi pour que je signe un « certificat de décès » affirmant que personne incluant l'institution serait responsable pour ma mort. Toutefois, j'ai refusé de signer le certificat. Bien que j'étais très faible et amaigrie, on ne m'a pourtant pas autorisée à me reposer. Chaque jour, les gardiens, les médecins et d'autres membres du personnel me surveillant, me criaient après et me forçaient à écouter des conversations qui diffamaient Dafa. De plus, j'avais à nettoyer ma cellule après mon réveil tous les matins. J'ai fait une grève de la faim pendant plus de 80 jours et j'ai été gavée de force 60 à 70 fois au total. Après un moment, ils ont changé la grosseur du tube pour un plus gros et parfois, ils inséraient le tube dans mes poumons au lieu de mon estomac. En conséquence, il y avait du sang sur le tube après le gavage.

J'ai finalement été relâchée le 7 février 2005 avec l'aide de compagnons de pratique, des demandes de fonctionnaires de la ville aux hautes autorités, des rapports qui ont été publiés sur le site Internet sur la façon dont j'étais traitée et les demandes de ma famille pour que je sois relâchée.

6. La persécution continue

Bien que je sois chez moi, les membres du comité de la rue et du quartier ont pourtant fait des visites régulières à mon domicile et ont interféré avec ma vie quotidienne. Ils ont arrêté de venir seulement après que je leur ai dit ouvertement d'arrêter. Toutefois, ils continuent d'importuner les membres de ma famille et mes amis et prennent note de toutes mes activités. Ma ligne téléphonique privée a aussi été surveillée.

Ce qui précède est mon expérience de torture pendant quatre ans et sept mois dans un centre de détention, un camp de travaux forcés et plusieurs centres de lavage du cerveau contrôlés et exploités par le PCC.

Traduit de l'anglais au Canada

Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/11/29/233061.html

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