Opposition mondiale concernant la législation de l’Article 23 à Hong Kong

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Le MP canadien Svend J. Robinson écrit au Ministre des Affaires extérieures pour demander au gouvernement canadien de s’opposer à l’Article 23

Le 12 décembre 2002

L’honorable Bill Graham, PC, MP
Ministre des Affaires extérieures
418-N Centre Block
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)
K1A 0A6

Cher Bill,

J’ai récemment été contacté par des pratiquants du Falun Gong et d’autres Canadiens inquiets à propos du projet de promulgation de « l’Article 23 », aussi connu sous le nom de loi « anti-subversion », à Hong Kong. Comme Amnesty International et d’autres l’ont fait remarquer, cette proposition de législation, si elle devient une loi, compromettra sérieusement les droits humains et les libertés individuelles dont jouit le peuple de Hong Kong.

Le gouvernement de Hong Kong, avec son projet de législation sous l’Article 23, semble s’éloigner des critères internationaux des droits de l’homme, et semble menacer d’emprisonnement les groupes qui exercent leurs droits fondamentaux à la liberté de pensée, de conscience, de religion et de rassemblement pacifique.

Comme vous le savez, quand Hong Kong a été rendu aux autorités chinoises en 1997, l’assurance était donnée qu’il garderait son autonomie politique sous le principe de « un pays, deux systèmes ». Malheureusement, la législation proposée sous l’Article 23 nuira dramatiquement à ceci, en déclarant illégaux à Hong Kong des groupes qui sont déclarés illégaux par le gouvernement central de la République Populaire de Chine. Cette menace aux libertés individuelles à Hong Kong inquiète légitimement les groupes politiques et religieux dans ce territoire et autour du monde.

Je vous demande d’investiguer cette affaire immédiatement, et de communiquer au gouvernement de Hong Kong les profondes inquiétudes du peuple canadien au sujet de la protection des libertés démocratiques de la population de Hong Kong.

En espérant une réponse le plus vite possible sur ce sujet, je vous prie d’agréer, cher Bill, mes meilleures salutations.


Svend J. Robinson, MP
Burnaby-Douglas


Des bénévoles lancent « la campagne de collecte de signatures papillons bleus » à Toronto, Canada, pour protester contre l’Article 23

13 décembre 2002 : Le comité préparatoire pour la « coalition globale contre la législation de l’Article 23 » a été mis sur pied le 4 décembre 2002 à Washington, DC. Les bénévoles à Toronto, ville possédant la population chinoise la plus dense au Canada, ont lancé la "campagne de collecte de signatures papillons bleus" afin de s’opposer à l’Article 23.

Ils se rendent dans plusieurs grands centres d’achat afin de collecter des signatures en portant des brassards bleus avec des motifs de papillons. La couleur bleue symbolise la liberté, et le papillon symbolise la paix. Le but est d’impliquer le public pour s’opposer à l’Article 23, afin de maintenir un Hong Kong libre et paisible, conformément avec la convention faite lors du retour de ce territoire aux autorités chinoises. Tout citoyen de n’importe quel pays du monde qui s’intéresse à l’avenir de Hong Kong est invité à apposer sa signature.

La période de consultation de l’Article 23 de la Constitution de Hong Kong se termine le 24 décembre 2002. Les représentants canadiens de la Coalition remettront les signatures au Bureau économique et commercial de Hong Kong à Toronto, qui les enverra ensuite au Bureau de sécurité de Hong Kong. Les signatures seront aussi expédiées au gouvernement canadien.

La « coalition globale contre la législation de l’Article 23 » organisera aussi une parade le samedi 14 décembre 2002 dans l’après-midi.


Les opposants à l’Article 23 organisent des parades et des rassemblements à travers le Canada

Le 14 décembre 2002, la « coalition globale contre la législation de l’Article 23 » et les personnes de toutes les conditions sociales intéressées à maintenir la liberté à Hong Kong ont tenu des parades et des rassemblements à Toronto, Vancouver et Montréal, dans le but de donner leur appui au rassemblement à Washington, DC le même jour. Ces villes ont une très grande population chinoise. Le Front des droits civil ( ONG) organisera aussi une grande parade dimanche à Hong Kong.

La parade « non à l’Article 23 » a eu lieu à Toronto, à 14:00 samedi. Il y avait 400 participants environ, incluant les représentants des Relations Canada-Hong Kong, l’Association de Toronto pour la démocratie en Chine, le Dr So Kengchit et les pratiquants du Falun Gong.

À Vancouver, la « coalition globale contre la législation de l’Article 23 » a tenu un rassemblement « non à l’Article 23 » devant la Galerie d’art de Vancouver. À Montréal, à 13:00, dimanche au quartier chinois, le rassemblement « non à l’Article 23 » a eu lieu à 14:00. Il y avait aussi une parade.


L’Association du Falun Dafa à Taiwan fait appel aux gens de toutes les conditions sociales pour s’opposer à la législation sur l’Article 23 à Hong Kong

Cet appel est lancé dans le but de souligner ceci : bien que le gouvernement chinois ait promis de garder intacte la politique de « un pays, deux systèmes » pendant 50 ans, rien qu’à la cinquième année, le projet de législation de l’Article 23 renverse l’accord initial et va laisser les citoyens de Hong Kong vivre dans la peur. L’Article 23 réprime la liberté et abolit l’autorité de la loi dont Hong Kong a bénéficié pendant un siècle. Aussi, il nuit gravement aux intérêts commerciaux internationaux de Hong Kong.

Les gens de toutes les conditions sociales à Hong Kong, des avocats aux chauffeurs de taxi, des pasteurs aux professeurs des universités, des banques internationales aux petites et moyennes entreprises, sont tous impliqués dans une grande campagne de publicité afin de préserver la « liberté sans avoir peur » dont la ville a bénéficié très longtemps. Taiwan a une relation très proche avec Hong Kong, dans la vie quotidienne et dans les contacts commerciaux entre les citoyens.

Nous appelons tous les milieux de la société à s’opposer fermement à la législation de l’Article 23, qui nuira à la démocratie et à la santé économique de Hong Kong. Hong Kong n’a pas besoin de l’Article 23, et Taiwan s’oppose à cet article.

Le projet de législation de l’Article 23 du gouvernement de Hong Kong peut émaner de Pékin et avoir pour cible le Falun Gong. Cependant, les droits de l’homme n’ont aucune barrière. Dans le "village global", de nombreux groupes et intérêts économiques sont étroitement liés. L’industrie du tourisme et les économies de Taiwan et de Hong Kong le sont particulièrement.

Nous appelons tous les gens qui aiment la liberté à exprimer immédiatement leur opposition à l’Article 23 au Conseil législatif de Hong Kong, au Bureau de sécurité de Hong Kong, et au Département de la justice de Hong Kong.

Si aujourd’hui vous sauvegardez les droits de l’homme et la liberté des autres, alors dans l’avenir, les autres sauvegarderont et protègeront sans doute votre liberté et vos droits de l’homme.

Salutations,

L’Association du Falun Dafa à Taiwan
Le 12 décembre 2002

Lettre ouverte de l’Association Falun Dafa australienne, adressée au gouvernement de la Région administrative spéciale (SAR) de Hong Kong concernant la législation de l’Article 23

L’introduction de l’Article 23 par le gouvernement de Hong Kong à des fins de consultation depuis le 24 septembre 2002 a suscité de vives réactions partout. Nous sommes profondément inquiets à propos de cette tentative de modifier la loi.

Tous les concepts et termes utilisés dans l’Article, tels que « secret d’état », « subversion », « trahison » et « sédition » sont identiques aux accusations utilisées actuellement en République Populaire de Chine (RPC). Par exemple, des termes comme « détruire la sécurité et la stabilité de l’état », « divulguer les secrets d’état » et « perturber l’ordre social » sont utilisés pour arrêter les personnes qui ont une opinion divergente, ou pour interdire ou exclure des organisations que la RPC s’oppose à. En RPC, des appels pacifiques auprès des dirigeants gouvernementaux sont considérés comme des « crimes contre-révolutionnaires » qui sont contre le gouvernement. Quiconque fait appel peut être emprisonné à tout moment. Zhu Keming, qui est un résident permanent à Hong Kong et également un pratiquant du Falun Gong, a été arrêté par le Bureau de la sécurité publique et condamné à cinq années d’emprisonnement pour avoir poursuivi Jiang Zemin en utilisant des procédures stipulées dans la loi. Il a été gravement torturé en prison. La législation de l’Article 23 permettra au gouvernement de Hong Kong d’utiliser la loi pour punir toute organisation, ou tout média, ou toute personne qui n’est pas approuvée par l’autorité centrale en Chine.

Plusieurs millions de pratiquants du Falun Gong en Chine sont accusés de crimes tels que « nuire à la sécurité et stabilité de l’état », « menacer la société », et « perturber l’ordre social » simplement parce qu’ils refusent de renoncer à leur croyance en « Vérité, Compassion, Tolérance ». Ils subissent des lavages de cerveau et la torture dans des hôpitaux psychiatriques, ils sont emprisonnés illégalement, condamnés, envoyés dans des camps de travail, et même torturés à mort. Plus de trois années de persécution ont démontré la vraie nature de la « sécurité et stabilité de l’état » de ce régime tyrannique.

Selon l’Article 23 de la Constitution, « interdire des organisation ou corps politiques étrangers de mener des activités politiques dans la Région, et interdire les organisations ou corps politiques de la Région d’établir des liens avec des organisations ou corps politiques étrangers » entraînera la suppression illégale du Falun Gong à Hong Kong. En fait, la nature de l’Article 23 est maintenant très claire depuis que 16 pratiquants du Falun Gong à Hong Kong ont été jugés coupables d’obstruction de la rue, et la liste noire du Falun Gong a été dévoilée lors de la visite de Jiang à Hong Kong en juin. La dictature de Jiang est impatiente de répandre la persécution du Falun Gong à Hong Kong et de l’exporter ensuite de ce territoire aux pays démocratiques occidentaux. Cependant, ce n’est pas seulement les pratiquants pacifiques du Falun Gong qui seront attaqués, mais également d’autres organisations pacifiques. En fait, toute personne qui a une opinion divergente peut être attaquée. Les droits humains et la liberté d’un étranger qui vit et fait des affaires à Hong Kong seront aussi menacés et attaqués.

La législation de l’Article 23 influence non seulement les intérêts des sept millions de personnes à Hong Kong, mais aussi les intérêts communs des peuples du monde. La législation de l’Article 23 signifie que l’autocratie, le totalitarisme, la tyrannie, et la tragédie de tout ce qu’est la RPC sera répétée à Hong Kong. Cela veut dire l’abandon total de la politique du gouvernement chinois de « un pays, deux systèmes sans aucun changement pendant 50 ans ». La bonne réputation et l’image de Hong Kong en tant que « perle de l’Orient » et sa liberté, démocratie et prospérité n’existeront plus. L’Article 23 sera le dernier coup fatal porté à l’économie qui est en déclin depuis les cinq dernières années et à la liberté, démocratie et sécurité dont bénéficie ce territoire de nos jours.

Nous espérons sincèrement que le gouvernement SAR de Hong Kong réfléchira à propos des intérêts fondamentaux de ses sept millions d’habitants, et de la démocratie, la liberté et la prospérité de sa population. Nous espérons que le gouvernement SAR de Hong Kong refusera rationnellement et fermement de passer la législation de l’Article 23 de la Constitution.


L’Association du Falun Dafa en Australie

Le 14 décembre 2002


Les Amis du Falun Gong en Colombie-Britannique émettent un communiqué concernant la législation de l’Article 23 à Hong Kong

Les Amis du Falun Gong en Colombie-Britannique ont émis un communiqué concernant la législation de l’Article 23 qui a fait l’objet d’un grand débat. L’Article 23 a été rédigé sous la forte pression exercée par la Chine. S’il est promulgué, Hong Kong aura à exclure toutes les organisations que le gouvernement chinois considère nuisibles à la sécurité de l’état. Cela contredit totalement le principe de « un pays, deux systèmes » et l’autonomie garantis à Hong Kong lors de son retour aux autorités chinoises.

Le communiqué fait aussi ressortir que sous cette loi, les pratiquants du Falun Gong deviendront les premières victimes de la législation. Le Falun Gong et une paisible méthode de cultivation pratique du corps et de l’esprit basé sur le principe de « Vérité, Compassion, Tolérance ». Cette méthode de cultivation pratique est bien accueillie et très respectée dans le monde. En raison de la grave persécution sévissant sous le régime de Jiang, dans tous les endroits à sa portée, le Falun Gong a été diffamé et persécuté. Les pratiquants du Falun Gong et tous ceux qui respectent la liberté de croyance mondialement, n’aimeraient pas voir une extension de la persécution et des attaques sur les gens parce qu’ils exercent leurs droits humains fondamentaux.

Le communiqué lance un appel aux Chinois d’origine chinoise de signer la lettre faisant appel rédigée par plus de 30 organisations non gouvernementales et affichée sur Internet. Voici l’adresse du site Internet :
http://www.article23.org.hk/english/main.htm

Que le monde entier s’unisse pour s’opposer à cette suppression non déguisée de la démocratie et de la liberté!

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/12/19/29920.html
http://www.minghui.cc/mh/articles/2002/12/15/41055.html

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