Nous arrivons tous au Dafa venant de différents horizons

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J'ai toujours eu de la facilité à m'exprimer et à dire ce que je ressentais lorsque des personnes subissaient des injustices par rapport à ce qu'elles avaient droit. J'ai toujours été dynamique et motivée à faire ce que je pouvais pour aider les gens qui désiraient s'aider eux-mêmes.

J'étais toujours en train de courir de ci de là comme monitrice dans les Groupes d'Alphabétisation pour Adultes, d'organiser des activités en plein-air pour ceux qui ne pouvaient pas offrir un uniforme scout à leurs enfants, d'organiser des Groupes de Femmes dans le but d'un Développement Personnel, etc. Et même davantage. Je pensais que je faisais "du bien" et que j'utilisais mes ressources pour aider les autres. J'estimais que l'éducation était le moyen pour aller de l'avant.
Les personnes ont pu ainsi apprendre à lire et à écrire et recevoir des informations à partir de leurs lectures. Finalement cela pouvait leur permettre de faire des choix quand à la façon de changer leur vie.

Un jour, en été 2001, j'ai entendu parler du Falun Dafa. Ayant signé la pétition, j'étais furieuse de voir qu'un gouvernement pouvait traiter les gens de cette façon. C'était abuser de leurs droits civils élémentaires. J'étais prête à participer à la marche, à tenir une bannière de protestation. J'avais réagi comme d'habitude..
Je me suis sentie frustrée et impuissante quand je pensais à toute la perversité et à la souffrance dans le monde. Il semblait que le monde ne pouvait rien faire pour lutter là contre, comme si les gens au pouvoir des gouvernements dans le monde ne s'en souciaient pas J'étais si déprimée qu'il me semblait que c'était inutile d'essayer. Alors je me suis plongée dans mon travail. Au moins là, je sentais que je faisais quelque chose de valable pour aider un peu.
Quelques semaines passèrent et mon partenaire pratiquait chaque nuit les exercices de Falun Gong durant une heure ou plus. Il m'en avait parlé, mais j'ai toujours été paresseuse pour faire des exercices physiques. Il m'a dit que ceux-ci n'étaient pas que des exercices et qu'ils venaient d'une ancienne pratique qui n'était pas seulement pour le corps mais aussi pour le mental et l'esprit. Je souffrais d'un asthme chronique et j'avais dû aller plusieurs fois à l'hôpital; je devais toujours prendre des médicaments qui ne semblaient pas m'aider vraiment. Je ne pouvais pas croire que quelques exercices lents pouvaient changer quelque chose ou me donner de l'énergie pour les faire. Mais mon partenaire était patient et m'a convaincue d'essayer avec lui.


Quand j'ai commencé à apprendre les exercices, j'ai remarqué que je pouvais respirer un peu plus facilement et que c'était calme et paisible. C'était comme si j'avais trouvé juste pour moi cet espace de tranquillité. J'ai commencé à pratiquer les exercices chaque jour en acceptant d'avoir mal dans les passages difficiles. Plusieurs semaines passèrent et je notai un changement chez mon partenaire. Il pouvait parler plus facilement et nous avons recommencé à avoir des conversations. Cela s'était perdu au fil du temps, en raison du travail pour faire vivre notre famille et de notre profession. Il nous semblait que nous n'avions jamais le temps.

Un soir, il me donna un livre, Zhuan Falun (Le texte principal du Falun Gong). J'ai commencé à le lire et j'avais des dizaines de questions après chaque chapitre. Je me suis énervée contre lui car il ne voulait pas entrer dans une discussion suite à mes questions. Il me disait seulement de lire le livre jusqu'à la fin et que si j'avais encore quelques questions, il pourrait alors en parler . En continuant à lire, j'ai compris pourquoi il ne voulait pas en discuter. J'ai arrêté de poser des questions et j'ai continué à lire jusqu'à la fin. A la moitié du livre, j'étais très émue à propos de tout ce que j'avais lu et j'ai commencé à pleurer, apparemment sans raison. Parfois, je ne pouvais même pas voir les mots à travers mes larmes. Cela me rappelait qu'à certaines occasions, lorsque des personnes me demandaient comment j'allais, mes larmes commençaient à couler quand je voulais leur parler. C'était un peu gênant.

Un jour, pendant que je nettoyais la maison, j'ai jeté tous les médicaments et j'ai nettoyé les boîtes qui les contenaient. Trois mois passèrent et je n'ai eu aucune crise d'asthme. Les sifflements respiratoires disparurent. C'était la plus longue période que j'avais passé sans être malade et sans finir à l'hôpital. Mais, en débarrassant ces médicaments, je savais que je n'en aurai plus jamais besoin. J'en avais la forte conviction et je savais que c'était juste de faire ainsi. Puis je n'y pensais plus. Un an a passé. Mon asthme et mon arthrite ont passé. Si je sens maintenant une gêne, je sais que c'est une dette karmique qu'il est nécessaire de rembourser et je suis reconnaissante de pouvoir le faire.

J'ai reçu le plus grand cadeau de ma vie. J'ai trouvé un nouveau sens à ma vie et c'est une joie dans mon existence. J'ai dû changer ma façon de penser et tout est devenu clair. J'ai eu la chance de connaître un pratiquant qui voulait partager sa joie dans Dafa pour m'ouvrir le chemin, le reste ne tient qu'à moi et avec l'aide du Maître, je veux faire de mon mieux pour cultiver selon les principes cosmiques de Vérité, Compassion, Tolérance, et partager ce grand Falun Dafa avec les autres..

Maintenant, j'ai un but dans ma vie. Je sais à présent que je ne peux pas changer la vie des autres. Je sais que je ne peux changer ma propre vie. Seul Dafa peut changer ma vie et changer la vie des autres qui ont obtenu la Loi.
Dafa m'a montré qu'elles sont les choses importantes. Parfois, quand je fais des erreurs et que je ne n'arrive pas traiter les tribulations comme le Maître m'a dit de faire, je sens que je suis une pratiquante plutôt moyenne et que je laisse la perversité obtenir le meilleur de moi-même.

Maintenant, quand je sais que je n'ai pas agi aussi bien que j'aurai dû, je lis la page 384 du Zhuan Falun où le Maître dit: " Pour un véritable pratiquant, je voudrais dire que c'est très facile et qu'il n'y a rien de trop haut à atteindre." A la même page 385, "Comme pratiquant déterminé, on est capable d'endurer chaque chose, d'abandonner les attachements et d'y faire moins attention face à ses propres intérêts. Aussi longtemps qu'on peut le faire, ce ne sera pas difficile"

Mes attachements sont encore vraiment forts et de temps en temps, j'ai besoin de me le rappeler, mais je deviens consciente de chaque attachement et des nombreux autres attachements dont je n'étais pas consciente, ainsi je suis reconnaissante d'être une particule dans cette grand Loi
Je suis reconnaissante pour chaque jour qui me permet de pratiquer davantage la cultivation et d'aider à apporter la Loi aux autres. C'est le plus grand cadeau qu'un pratiquant puisse partager avec les autres.


Traduit de l'anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200212/8720.html

Published : Wednesday, 11 December 2002

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