Central News Agency : Un cas d'enfermement dans les hôpitaux psychiatriques continentale attirent l'attention des médias du monde

Le cas a attire l’attention des medias car il est lié à l’enfermement de dissidents, tels que les membres du Falun Gong, dans des hôpitaux psychiatriques dans toute la Chine continentale

En juillet 1998, les supérieurs de Zhang à l’école maternelle où elle était employée ont décidé de la faire déclarer mentalement malade après une dispute prolongée concernant les régulations de naissance des enfants en Chine continentale, la faisant enfermer dans un hôpital psychiatrique. En 1981, Zhang a obtenu son certificat d’examen en tant que professeur et était employée dans une école maternelle de Harbin, dans le nord est de la Chine.
En 1998, à l’âge de 31 ans, elle se maria. A cette époque, les règles strictes et les régulations sur la naissance des enfants étaient renforcées, et elle avait accepté de ne pas avoir d’enfants pendant deux ans après le mariage.
Toutefois, à cause de son âge et de son état de santé, elle décida d’avoir un bébé après qu’un médecin lui ait conseillé de ne pas attendre. Après avoir accouché, elle resta chez elle pendant sept mois, ne retournant travailler qu’en début 1990.

Ses supérieurs lui dirent alors qu’il n’y avait plus de poste d’enseignants pour elle et que le seul poste était à l’entretien des toilettes. Son refus de prendre ce genre de travail mena à un conflit sérieux avec ses supérieurs et finalement à leur refus de lui payer tout salaire ou compensation pour la naissance de l’enfant. Par la suite, elle fut congédiée de son travail à l’école maternelle.
Zhang fit appel à différentes autorités contre le traitement qu’elle avait reçu aux mains de ses supérieurs. Au début, elle eut un certain succès, mais à la fin de juillet 1998, ses supérieurs eurent l’idée de la déclarer malade mentale. Ceci l’amena à être enfermée de force dans un hôpital psychiatrique à Harbin.

Depuis lors, elle a été enfermée dans cet hôpital et forcée à vivre dans des conditions affreuses, maltraitée par les autres patients et subissant des injections forcées de divers produits dangereux.

Durant son enfermement, Zhang a dit, qu’elle avait été en contact avec plus de 30 autres “patients” normaux qui avaient été places de force dans l’hôpital psychiatrique.
On a prétendu que Zhang avait été détenue continuellement dans cet hôpital parce qu’elle avait refusé de ne pas dévoiler les abus et mauvais traitements dont elle avait été témoin là-bas.

Zhang Gonglai doit être traduit devant la 1ère cour criminelle du tribunal du District de Xi Cheng à Beijing (Ouest) le 9 janvier.

Les médias du monde observeront pour voir si elle sera jugée de façon équitable.

Note: Central News Agency est une agence d’informations importante basée à Taiwan.

Published : Wednesday, 8 January 2003