Un pratiquant de Dafa de Gansu : “ce ne sont pas nous mais les gens mauvais au pouvoir et leurs complices qui sont coupables.”

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Ci-dessous, la courte déclaration faite par un pratiquant de Dafa de Gansu illégalement jugé dans le Comté de Yongchang


“En réponse aux chefs d’accusation portées contre moi, j’aimerais dire ce qui suit dans ma défense :

J’aimerais dire pourquoi je pratique le Falun Gong, dire la vérité à propos du Falun Gong et pourquoi je ne suis pas coupable.

J’ai emprunté Zhuan Falun [texte essentiel du Falun
Gong
]à un collègue pendant l’été 1996. Après avoir lu le livre, j’ai retrouvé une bonne santé et ai senti mon humeur se transformer en un bonheur léger. J’ai entendu de nombreuses histoires étonnantes sur les bienfaits que les autres ont reçu de la pratique du Falun Dafa. Avec le temps, je suis devenu une personne sans cesse meilleure à mesure que je progressais dans ma cultivation du Falun Dafa. J’ai réalisé pourquoi des empereurs et des princes ont renoncé à leur royaume pour aller pratiquer la cultivation. J’ai réalisé pourquoi les gens ordinaires passent par la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort. J’ai aussi appris plus de choses chaque fois que j’ai eu terminé ma lecture de Zhuan Falun . Plus je le lisais, plus j’ai découvert des significations infinies et sans limites dans le livre.

En juillet 1999, lorsque la persécution non fondée du Falun Gong a soudain commencé, les chefs de chaque unité de travail ont commencé à essayer de forcer tous les pratiquants de Falun Gong à se retirer de la soi-disant “organisation illégale” et d’écrire une “lettre de garantie” [d’abandonner Falun Dafa] C’est de mon plein gré que je pratique le Falun Gong et je n’ai jamais rejoint aucune organisation. De plus ma santé a bénéficié de la pratique et j’ai reçu beaucoup de choses précieuses qu’on ne peut pas acheter avec l’argent. Pourquoi écrirai-je une soi-disant « lettre de garantie » d’abandonner la pratique de Dafa. J’ai donc refusé de l’écrire et mon unité de travail m’a renvoyé.

Je suis allé au Bureau du Crédit et de l’Investigation à Jinchang pour leur dire la vérité le 5 janvier 2000. Un policier m’a envoyé dans un centre de détention. Après 15 jours, le superviseur de mon unité dans mon nouvel emploi a continuellement essayé de me forcer à écrire une « lettre de garantie ». J’ai refusé de le faire, et me suis de nouveau retrouvé sans travail. J’ai pensé qu’une justice devait exister quelque part, même si là où je me trouvais l’injustice et les actions illégales étaient encouragées. C’est alors que je suis allée à Beijing, j’ai été arrêtée et placée en détention avant même d’y être arrivée et ai été inculpée sous de faux chefs d’accusations. Il y avait plusieurs dizaines d’autres gens qui avaient été arrêtés pour la même raison. Après avoir été relâché, la section de sécurité dans mon entreprise m’a trompé en me faisant assister à une soi-disant « classe de ré-éducation » à Longshou, qui était en fait une classe de lavage de cerveau forcé. Dans cette classe, une portion de nos salaires était illégalement confisquée, nous n’avions aucune liberté personnelle, nous mangions et vivions dans la classe et la police nous surveillait constamment. Sans écrire de garantie d’abandonner la pratique ou de «lettre de repentir », nous n’étions pas relâchés. J’ai été illégalement détenue pendant presque six mois. J’ai demandé à la personne chargée de la classe de lavage de cerveau, « Dans quel genre de classe sommes-nous – un centre de détention ou une classe d’apprentissage ? » Ma question n’a pas eu de réponse, aussi ai-je demandé la même chose au tribunal de la ville. Alors ils m’ont relâchée. Il y avait des pratiquants qui ont du faire une grève de la faim pour assurer leur libération.

De retour dans mon unité de travail, j’ai été forcée de quitter mon poste parce que je refusais d’écrire une « lettre de garantie ». On m’a dit que je devais écrire une garantie de ne pas pratiquer le Falun Gong afin de toucher les salaires qui m’étaient dus. J’ai demandé au chef de mon unité, « mes salaires sont ils basés sur mon dur travail ou sont ils un paiement pour écrire cela ? » Il n’a rien pu répondre, mais j’ai quand même été privée de mes droits légaux de prendre un congé ou de sortir de mon unité de travail. Mon unité de travail était tout comme une prison. Je leur ai dit, « Vous n’avez aucun droit de déduire mes salaires comme bon vous semble, et aucun droit de priver les autres de leurs droits légaux et de leurs intérêts. Ce que vous faîtes est une abus de votre position d’autorité, ce qui est illégal. » C’était juste parce que je ne voulais pas céder à leur persécution que mon unité de travail m’a renvoyé. Avant qu’ils me renvoient, ils ne me laissaient jamais dire un mot vrai. Par conséquent, j’ai fait une demande de retraite anticipée. Non seulement ils l’ont refusée mais ils ont aussi trouvé une excuse pour me renvoyer et ont déduit une grosse proportion de mes subsides [équivalent d’une pension ] auxquels j’avais droit pour mes années de travail accumulées.

Le 17 janvier 2001, j’ai été kidnappée sans raison par le bureau de la branche de LongShou et emmenée au Bureau de la Sécurité Publique. Ils ont illégalement fouillé ma maison et ont trouvé des copies manuscrites des articles de Maître Li. Ils ont complètement déformé les faits et ont insisté en disant que c’était une grande quantité d’ « imprimés réactionnaires », utilisant cela comme excuse pour m’envoyer en détention administrative pour 15 jours. Ils m’ont aussi mis un autre crime sur le dos et j’ai été illégalement transférée en détention criminelle pour encore six mois. Parce que j’avais écrit une lettre d’appel à une unité locale d’enquête, j’ai de nouveau été relâchée et déclarée non coupable. Comme ils n’atteignaient pas leur but final d’une persécution à l’autre, j’ai été persécutée encore plus cruellement la fois prochaine. Ils se sont sauvagement vengés sur moi. Le 9 avril 2002, environ sept ou huit personnes de la Branche de LongShou ont cogné à ma vitre et m’ont kidnappée et emmenée à leur bureau. J’ai été cruellement torturée et maintenue éveillée pendant plusieurs jours. Après sept ou huit jours, ils m’ont de nouveau mis un autre crime sur le dos et j’ai été emmenée dans une autre prison l’esprit encore confus après la cruelle torture.

Depuis, j’ai été illégalement emprisonnée et détenue, j’ai exprimé ma véritable opinion à l’unité d’investigation. Ils ont tous entendu mais sans y prêter attention. Au lieu de cela ils m’ont poursuivie, moi qui était celle qui avait été persécutée, et ont laissé ceux qui enfreignaient la loi et commettaient des crimes au-dessus de la loi elle-même. N’est-ce pas couvrir le fait que ceux qui sont supposés maintenir la loi sont en fait les vrais criminels ? Ne sommes tous pas supposés être égaux devant la loi ? Selon la Constitution 41, il est requis de faire une sérieuse investigation sur chaque accusation, chaque rapport sur la culpabilité des autres, et tout litige par des citoyens, toute suppression n’est pas autorisé – pas plus que l’attaque ou la revanche. Selon la Loi Criminelle 188, les juges doivent être investigués pour chacune des choses suivantes : pratiquer le favoritisme et une conduite corrompue, inculper les gens qu’ils savent innocents et dissimuler les preuves en étant de connivence lorsque qu’ils savent que quelqu’un est coupable.

En Chine, il n’y a aucun endroit qui défende la justice et aucun endroit où faire appel contre l’injustice. Ces trois dernières années, j’ai souffert d’une persécution dont je n’aurais jamais du souffrir. D’autres pratiquants ont été illégalement détenus, envoyés dans des camps de travail, condamnés à la prison et cruellement torturés.

Pourquoi les pratiquants de Dafa vont-ils à Beijing ? Aller à Beijing est un droit, une responsabilité et une obligation garantie par la Constitution aux citoyens chinois qui sont traités injustement. Cependant, ceux qui vont à Beijing sont emprisonnés. Pourquoi les pratiquants de Dafa distribuent-ils des imprimés ? C’est parce qu’il n’y a pas d’endroit où la justice soit défendue et pas d’endroit où rapporter l’injustice. Cette forme est utilisée pour révéler la vérité à propos de la persécution – elle est contre la loi ? Pourquoi les pratiquants affichent-ils des tracts sur les murs ? Face aux autorités et face à ceux qui administrent la loi, la loi échoue à défendre la justice – est il illégal pour un pratiquant d’afficher sur les murs des imprimés disant , « N’arrêtez pas illégalement les pratiquants de Dafa. Relâchez immédiatement tous ceux qui ont été détenus. » Cela justifie-t-il l’emprisonnement et la torture ? Permettez moi de poser la question qui enfreint vraiment la loi ? Les pratiquants qui partagent des expériences sont accusés de « rassemblement illégal » ou de « rassemblement réactionnaire. » En résumé, aucune loi n’est appliquée pour les pratiquants de Dafa. Chaque mot, action ou mouvement est considéré comme étant « contre la loi ». En conséquence, ils arrêtent les pratiquants à volonté, les enferment et les condamnent, tandis que le but des actions des pratiquants est de permettre aux gens qui ne connaissent pas le Falun Gong d’apprendre la vérité.
Pourquoi dire au grand public la vérité de la persécution ? Les pratiquants de Dafa cultivent Vérité Compassion Patience. Ne cultivent-ils pas la Vérité lorsqu’ils disent aux gens la vérité à propos du Falun Gong et de la persécution ? ne cultivent ils pas la Compassion lorsqu’ils disent aux gens de bonnes choses ? Celui qui dit que le Falun Gong est bon est renvoyé de son travail, condamné à l’emprisonnement et cruellement torturé. Pourtant les pratiquants de Falun Gong continuent à sortir et dire aux gens que le Falun Gong est bon – ne cultivent-ils pas la Patience ? Ne sont ils pas nobles ? Nous sommes à présent dans une situation où la vérité est considérée comme fausse. Une situation où ceux qui commettent des crimes sont à l’abri des lois. Nos actions actuelles apprennent aux gens la vérité. Nous ne cherchons pas à renverser le gouvernement pas plus que nous ne voulons tout autre crime.

Prenons les faits historiques, toutes les erreurs judiciaires ne sont-elles pas finalement redressées ? Les gouvernements font des erreurs dans leurs décisions. Il est aussi possible que certaines lois n’aient pas été correctement formées et sont constamment modifiées, abolies ou changées. Quant à identifier les lois que les pratiquants de Falun Gong ont enfreints – nous n’avons enfreint aucune loi. Les lois devraient être disputées, votées et mise en pratique. Mais en une nuit on a fait du Falun Gong une organisation illégale. Est-ce normal ?
En résumé, je ne suis pas coupable, les pratiquants de Dafa ne sont pas coupables.

Ceux qui abusent de leur pouvoir et se placent eux-mêmes au-dessus des lois, en administrant les lois tout en en abusant ce sont eux les coupables. Comment les pratiquants pourraient ils être coupables de révéler la vérité au public ? Quel genre de faute est-ce là ? Peut-être que la loi actuellement ne punit pas vos mauvaises actions à cause de votre pouvoir et de votre influence. Cependant, il y a une justice dans ce monde . Ceux qui ont commis de mauvaises actions en souffriront sûrement les conséquences. »


Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200301/9377.html

Chinese version available at
http://www.yuanmingeurope.net/articles/200212/15770.html


Published : Monday, 6 January 2003

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