La police, aux divers centres de détention où les victimes étaient détenues, a refusé tout commentaire, se contentant de dire « Je ne suis pas au courant. »
Cependant, un officier de police au Centre de Détention de la ville de Mishan dans le nord de la province du Heilongjiang a confirmé à l’AFP qu’un de ses détenus du Falun Gong était mort.
"Elle est morte à l’hôpital," a-t-il dit.
A la question « pourquoi est-elle morte », il a répondu "Je ne sais pas."
Liu Guiying, 43, a été arrêtée en Mars pour avoir ouvertement révélé les faits de la persécution contre le Falun Gong à d’autres, a dit le groupe dans une déclaration.
Après l’avoir arrêtée, la police l’a transférée au notoire Camp de Travail de Wanjia, mais le camp l’a renvoyée parce qu’elle montrait des symptômes d’hypertension. Liu a donc été ramenée au centre de détention où elle est morte en détention le 24 octobre, a dit le groupe.
Son corps a été secrètement incinéré par les autorités deux jours plus tard, a-t-il dit.
D’autres cas cites par le Falun Gong n’ont pas pu être immédiatement confirmés.
Un d’eux, Li Hongwei, mort le 7 octobre dans un centre de détention du nord de la province chinoise de Liaoning, et les membres de la famille disent que son cadavre était couvert de blessures causées par la torture à l’électricité, a dit le groupe.
Gai Liu, 60, de la province centrale chinoise de Henan, a été arrêtée en septembre et envoyée deux nuits plus tard à l’hôpital où elle est morte peu après, a dit le groupe.
Les rapports de la police prétendent que la cause de la mort était liée à la maladie, mais les proches de Liu ont découvert une blessure au couteau sur son poignet.
Li Fenghua, une pratiquante de Falun Gong de 44 ans de la province de Heilongjiang a été emmenée en détention et envoyée dans un camp de travail pour un an où elle a enduré le lavage de cerveau à haute dose avant de tomber dans le coma. Elle ne s’est jamais réveillée et est décédée le 8 novembre, a dit le groupe.
Les proches de Li ont présenté son cas à une cour de justice, mais le tribunal local a refusé d’accepté tout cas lié au Falun Gong.
Le groupe a dit que Kang Ruizhu a été détenue et emmenée en classe de lavage de cerveau l’an dernier où elle a été menottée à un arbre pendant une semaine. Elle a par la suite réussi à s’échapper mais a été de nouveau détenue en octobre et a commencé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale.
Le 27 octobre, des informations de la police et d’officiels locaux indiquaient que Kang était morte. Elle a été incinérée secrètement par la police le jour même , et ses cendres ont été conservées au crématorium, a dit le groupe.
L’organisation Falun Gong dit depuis longtemps que ses pratiquants qui sont condamnés aux camps de travail font face quotidiennement à la torture et aux mauvais traitements.
De nombreux pratiquants sont morts dans des camps de travail, soit d’un travail forcé excessif, de la torture et des mauvais traitements, d’un manque de nourriture appropriée et de soins médicaux, ou d’une combinaison de facteurs, a dit le groupe.
La cause de leurs morts est habituellement dissimulée où trompeusement qualifiée de mort naturelle par les officiels qui cherchent à échapper à la responsabilité des meurtres, a-t-il dit...
La Chine a interdit le Falun Gong […] en 1999 et a emprisonné ou détenu des dizaines de milliers de pratiquants.
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