Chine - Mon arrestation par les policiers de la ville de Wuhan

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Depuis décembre 2000, les policiers du commissariat du district de Jiang’an, ville de Wuhan, province de Hubei, n’ont jamais cessé d’arrêter les gens, de fouiller leurs domiciles et de confisquer leurs biens. Le 30 novembre 2001 à midi, 13 personnes ont fait irruption à mon domicile et ont essayé de m’arrêter après m’avoir menotté les deux mains. Parmi eux, il y avait Sheng, chef du commissariat de Jiang’an ; les policiers Zhao Changjiang et Meng Hanxiang ; le directeur et le secrétaire du Parti du Service Administratif ; Zhang Changhan, président de la communauté de résidence ; et un président de la sécurité publique. Ils m’ont jeté au sol, m’ont donné des coups de pieds et m’ont écrasé la poitrine avec leurs chaussures. J’étais presque étouffée. Les voyant traiter une femme avec autant de violence et de cruauté, mon mari a protesté et les a mis à la porte.
Une demi heure après, mon mari étant parti au travail, ils ont encore fait irruption dans ma maison alors que je changeais mes vêtements salis par leurs coups de pieds et parce qu’ils m’avaient marché dessus. Alors qu’ils me traînaient de l’étage de toutes leurs forces, je ne portais que des sous-vêtements thermolactyl. En me traînant, ils ont déchiré ma chemise et j’ai perdu mon caleçon en thermolactyl, me retrouvant en culotte. Mon corps est devenu tout bleu et noir à cause des coups de pied.
Par la suite, j’ai été illégalement détenue au premier centre de détention pour femmes de Wuhan à Erzhigou, où la nourriture était de très mauvaise qualité et les denrées y étaient vendues excessivement cher. Les policiers n’autorisaient pas les membres de la famille à nous livrer le strict nécessaire. De nombreux pratiquants y étaient illégalement détenus. Lorsque les policiers ont fait irruption et les ont violemment enlevés, quelques uns étaient en train de manger et d’autres en train de faire des travaux domestiques. De jeunes enfants et de vieilles personnes sont restées au domicile des pratiquants sans que personne ne puisse s’occuper d’eux.
Par la présente, nous faisons appel à tous les gens bienveillants du monde, à toutes les organisations des droits de l’homme de tous les pays, et à quiconque ayant un sens de la justice pour nous aider. Arrêtons ensemble la violence du régime politique de Jiang et faisons cesser la persécution. Tous les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus doivent être libérés inconditionnellement.


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/11/28/29153.html

http://www.clearharmony.net/articles/200211/8493.html

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