Nouvelles d’un camp de travail : Torture des femmes

Entre la fin décembre 2001 et le début de janvier 2002, toutes les pratiquantes de Falun Dafa dans le camp de travail forcé Shibalihe ont été attachés avec des chaînes. Les femmes qui ont subi cela sont de tout âge, entre la femme de 63 ans et l’adolescente de 17 ans, aucune n’a été épargnée. Nos manteaux d’hiver ont été confisqués, et le seul vêtement chaud que nous ayions pu garder était notre pull. Certaines n’avaient que des vêtements en coton.
Nouvelles d’un camp de travail : Torture des femmes
De 17 à 63 ans, toutes sont victimes de la même cruauté

Ainsi attachées, nous devions rester en position accroupie. Des tiges de bois et des briques ont été ajoutées derrière nos genoux. Nous devions étirer les hanches et baisser la tête. Les bras étaient fermement attachés avec des cordes, tellement qu’elles s’incrustaient dans la chair. Certaines avaient même le cou et les chevilles liés par la même corde. Les gardes tordaient leurs bras dans leur dos, et puis tiraient les bras vers le haut sans arrêt, et un autre pendant ce temps tirait sur les cordes. La souffrance de cette torture était pour certaines insupportable.
Cui Qiuju a été torturée pendant 3 jours et 3 nuits. Les coups lui ont laissé de blessures graves sur tout le corps. Wang Guihua a été torturée pendant 4 jours et 4 nuits. Le bas de son dos a été sérieusement blessé. Wang Aifang a été attachée et battue par des drogués jusqu’à ce que son ventre devienne noir d’hématomes – elle avait pratiqué les exercices du Falun Gong.

Pour résister à cette persécution perverse, les pratiquantes de Falun Dafa de la division 2 n’ont pas répondu à l’appel de leur nom, et ne sont pas allées travailler. Elles ont aussi été attachées. Tard dans la nuit, leurs cris de douleur pouvaient être entendus. Sérieusement blessées, marcher leur est devenu très difficile. Les pratiquantes de Falun Dafa de la division 4 ont protesté avec une grève de la faim. Elles ont été alimentées de force.

Le jour de la visite des familles, les responsables du camp ont demandé aux proches de signer un papier insultant Falun Dafa. Tous ceux qui ont refusé n’ont pas eu le droit de rendre visite aux prisonnières.

Après ces tortures, nous n’avons plus été capables de marcher ou de lever les bras. Nous avons été forcées à suivre des entraînements militaires et des travaux forcés. Les pratiquantes de Falun Dafa nouvellemet séquestrées ont été enfermées dans des chambres de confinement, privées de sommeil, et constamment surveillées. Même fermer les yeux leur est interdit.

Cette brutalité continue. Vers janvier 2002, c’est près de 80 pratiquantes de 4 divisions du camp de travail pour femmes de Shibalihe qui ont été torturées.

Les prétendus “stages” sont en fait des lavages de cerveau. Plusieurs anciens pratiquants de Falun Dafa qui aident maintenant dans la persécution – des collaborateurs, surveillent les pratiquants 24h/24. Une pratiquante a été enfermée dans une cellule de confinement pendant un mois, sans aucun contact avec l’extérieur. Des drogués et des collaborateurs la surveillaient à tour de rôle et ne lui permettaient pas de dormir avant 2 heures du matin.
En mars cette année, Jia Meili, chef de la division 3 a pris la pratiquante Han Fulan et l’a attachée dans son bureau parce qu’elle pratiquait les exercices de Falun Gong. Han Fulan a été battue, et deux jours plus tard, a perdu conscience. Lorsqu’on l’a ramenée, elle était inconsciente. Elle urinait du sang. Sa bouche a enflé à cause des cordes [passées dessus], et ses épaules sont devenues un amas méconnaisable de sang et de chair. Pendant plusieurs mois, elle n’a même pas pu supporter le contact de l’eau. Même aujourd’hui, il reste deux cicatrices très profondes sur ses épaules.

Du 23 mai au 4 juin, les autorités du camp ont organisé un entraînement de type militaire. Un après- midi, comme les 14 pratiquantes forcées d’y participer refusaient de regarder la propagande anti- Falun Gong du régime, elle ont été laissées en plein midi au soleil, avec une température de 38 degrés.

Les pratiquantes de Falun Dafa de la division 4 ont protesté par une grève de la faim. Encore une fois elles ont été brutalement battues. Un gardien appelé Zhang Lanying et un officier de sécurité ont cassé la jambe de Zhang Hanwen, qui est de la région de Zhenzhou. Depuis, elle est incapable de se lever du lit. D’autres pratiquantes ont eu les lèvres fendues par les coups
Les autorités du centre de détention Anyang ont illégalement détenu la pratiquante de Falun Dafa Chang Xirong pendant 1an et 8 mois. Elle est actuellement détenue dans le camp de Shibalihe où elle purge une peine de 3 ans.

La liste des personnes impliquées dans les tortures au camp de travail pour femmes Shibalihe, dans la province du Henan

Le directeur du camp, Wu, a dirigé la persécution des pratiquantes, et attaché les femmes avec des cordes. Lui et des gardiens ont attaché Ding Xiangqin dans le dos et utilisé une tige de bois coincée dans les cordes dans le creux de ses bras pour la suspendre.

Il a ordonné aux gardiens de la frapper, et elle a été torturée pendant 24 heures. Ce camp de travail a utilisé toutes les excuses possibles pour ne pas libérer les pratiquantes dont la peine était terminée, sous prétexte qu’on n’avait pas pu les faire renoncer à leur croyance.
Hu Zhaoxia, femme policier criminelle, chef adjoint de la division 3, a utilisé tous les moyens à sa disposition pour persécuter les pratiquantes. Parce que Wang Aifang avait croisé les jambes en position du lotus, Hu a ordonné qu’elle soit emmenée et attachée avec des cordes.
La directrice ajointe du camp, Zhou Xiaohong, était avant chef de la division 2, et à cette époque ordonnait aux collaborateurs et aux droguées de frapper les pratiquantes et de les empêcher de dormir. C’est du fait des ces « contributions » qu’elle a été promue.

La femme policier Chen, de la section d’ éducation, est responsable des enregistrements vidéo. Elle a vu que la vieille Yang Xiuhua ne pouvait pas correctement étirer ses bras lors de la pratique des exercices du Falun Gong à cause des blessures faites par les cordes. Elle a vicieusement dit " c’est trop facile pour toi, pourquoi ne t’ai-je pas laissé attachée jusqu’à ce que tu meures ?" Yang a 63 ans et est légalement trop vieille pour être en camp de travail ; pourtant, elle est emprisonnée depuis plus d’un an.

La femme policier Han Jixin, capitaine de l’équipe 2 de la 3eme division, a encouragé les droguées qui surveillent les pratiquantes, en leur disant : « ne les traitez pas doucement »

Nous espérons que tous les gens bienveillants aideront à faire cesser cette persécution.