Travail de forçat et torture psychologique dans le camp de travail forcés Xin’an

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Travail d’esclave

Depuis 2001 et 2002, les pratiquantes de Falun Gong, emprisonnées dans l’équipe No.1 du camp de travail forcé pour femmes Xin’an de Pékin, ont été réduites à une forme d'esclavage . Les heures et la quantité de travail ont culminé en 2001 et 2002. Chaque jour des pratiquantes ont du se réveiller avant 6 heures du matin. Immédiatement après, elles faisaient leur lit et se lavaient, et étaient prêtes à commencer le travail d’esclave quotidien.

Certaines pratiquantes ont du tricoter des pulls alors que les autres devaient envelopper des baguettes et embrocher des appâts à poissons. Chaque pratiquante avait un quota quotidien. Un pull de qualité standard devait être fait en un jour ou deux. Pour atteindre le quota, beaucoup de pratiquantes devaient souvent rester debout jusqu’à 2 ou 3 heures du matin, ou même jusqu’à l’aube. Quelquefois, un pull était retourné pour y être retouché parce qu’il n’avait pas les standards de taille, mais le quota quotidien était encore appliqué. De fait, celles dont les pulls devaient être retournés n’avaient pas d’autre choix que de rester debout toute la nuit. Malgré le fait de ne pas dormir, quelques pratiquantes ne pouvaient atteindre le quota.

Un groupe de pratiquantes qui ne réussissaient pas à atteindre le standard de qualité creusaient des fossés après avoir effectué une série de leur autre travail. Toutes semblaient blêmes parce qu’elles étaient épuisées. Toutes celles qui devaient embrocher des appâts de poissons, y compris les pratiquantes sexagénaires, avaient un quota quotidien. Celles qui ne pouvaient atteindre le quota quotidien à l’inspection de 22h30 heures avaient l'interdiction de dormir tant qu’elles ne venaient pas à bout de leur tâche. De plus, chaque pratiquante était forcée d’écrire des articles pour critiquer et confesser leurs pensées et sentiments. Aucun temps n'était alloué pour écrire durant le travail d’esclave. Les pratiquantes devaient sacrifier leur précieux temps de sommeil pour écrire. Même les pratiquantes illettrées devaient écrire des articles, elles devaient dicté les articles aux autres pratiquantes.

Envelopper des baguettes jetables est aussi un travail pénible. L’équipe No. 1 était située au troisième étage. Les baguettes arrivaient dans de grands sacs de toile de jute. Elles étaient livrées au premier étage du bâtiment ou dans la cour. Les pratiquantes devaient porter les toiles de jute au troisième étage, sur prés de 100 mètres. Chaque jour, plus de 100 sacs de toile de jute de baguettes arrivaient. Chaque sac de baguettes pesait plus de 60 livres en moyenne. Quelquefois il y avait un manque de personnes, et même une personne âgée de 60 ans a du porter ces sacs lourds jusqu’au troisième étage. Mais le poids des baguettes n’était rien comparé à l’appât de poisson. Chaque sac d’appât de poissons pesait plus de 100 livres. Soulever un sac d’appât de poisson jusqu’au troisième étage était un défi même pour deux femmes. Cela nécessitait habituellement deux ou trois pratiquantes plus jeunes pour tirer un sac d’appât de poisson au troisième étage. Traiter chaque sac nécessitait un effort à briser le dos.

En dépit de longues heures de travail exténuant, l’équipe No. 1 enregistraient leurs heures de travail comme étant de 8 heures à 17 heures. Les pratiquantes étaient forcées d’accomplir leur travail d’esclave sept jours par semaine, mais dans les enregistrements administratifs, on leur a ordonné de ne pas mentionner les week-end . Avant une inspection d'en haut, Chen Li, capitaine de l’équipe No. 1, a rencontré une ancienne pratiquante ayant renoncé à sa croyance en Falun Gong sous la torture et a lui a ordonné de reporter les ‘’ heures de travail’’ selon les consignes..

Une fois, une pratiquante relâchée a rapporté la vérité sur le travail d’esclave dans le camp de travaux forcés pour femmes Xin’an au bureau des travaux forcés, et un jour le bureau a fait une inspection surprise. Les inspecteurs ont contrôlé les téléphones dés qu’ils sont entrés dans le camp de sorte que personne ne puisse avertir de l’inspection. Le bureau a découvert la vérité sur le camp de travail dans le camp. Cependant, la seule ‘’punition’’ fut que le capitaine responsable de la ‘’ production du travail forcé’’ soit transférée dans une autre équipe. Puis, elle a intensifié la persécution contre les pratiquants de Falun Gong après le transfert

Après quoi , toutes les inspections et les tournées ont été strictement consignées. Une fois le camp fut averti d’une inspection surprise, chaque pratiquante reçut l’ordre de cesser de travailler et de tout déplacer dans l’entrepôt. Dés que tous les matériaux ont été mis de coté, les pratiquants les plus jeunes ont reçu l’ordre de jouer à des jeux de ballons, de sauter à la corde, ou de faire de l’aérobic. Les pratiquantes restant à l’intérieur ont du s’asseoir dans un ordre parfait, un livre entre les mains. Si le camp était averti à l’avance, le scénario de l'inspection était entière réglé à l'avance . Même le menu était orchestré.

La torture psychologique est utilisée pour forcer les pratiquantes à renoncer à leur foi

Une fois assignée à un groupe au sein du camp de travaux forcés pour femmes de Xin’an, chaque pratiquante était immédiatement entourée par quelques anciens pratiquantes qui avaient renoncé au Falun Gong. Elles lavaient à tour de rôle les cerveaux des pratiquantes nouvellement arrivées dans le but de les forcer à abjurer le Falun Gong.

Pendant les deux ou trois premières nuits, la pratiquante était privée de sommeil. Elle n’était autorisée à dormir que si elle était d’accord pour renoncer au Falun Gong. Sans quoi, elle était soumise à de longues heures de discours débilitants, et n’était pas autorisée à s’asseoir durant les sessions de lavages de cerveau forcés. Elle n’était autorisée à dormir que pendant deux ou trois heures avec la permission du capitaine (féminin), après minuit si elle était chanceuse. Si elle ne renonçait pas au Falun Gong après quelques heures, elle était mise en salle d’isolation pour un lavage de cerveau accru.

Durant la seconde moitié de 2001, une pratiquante de 23 ans, Mme Chen fut transférée dans le camp de travaux forcés pour femmes Xin’an. Avant le transfert, elle avait déjà souffert une torture très grave, résultant en un désordre endocrinien et de l'aménorrhée. Quelques jours après son arrivée, chaque personne entrée avec Mme Chen, avait abandonné et renoncé au Falun Gong. Elle est devenue la seule cible. Si elle refusait de renoncer au Falun Gong, le ‘’travail de performance’’ de l’équipe et le bonus du capitaine étaient mitigés . Ainsi, ils ont accru la persécution à son encontre. Elle a été jetée dans une salle d’isolation où elle a été bombardée avec les discours du lavage de cerveaux forcé. Lorsque les anciens pratiquants échouaient à lui laver le cerveau, les droguées faisaient le travail. Chacun pouvait prévoir ce qui allait arriver parce que ces droguées ne réfléchissaient pas à deux fois avant d' insulter ou d'utiliser la violence.

Chen Li, capitaine de l’équipe No. 1, autorisait tacitement les droguées à utiliser la violence contre elle. Chaque jour, Mme Chen devait rester debout. Ses jambes étaient si enflées qu’elle ne pouvait plus plier les genoux, et avait des difficultés à marcher. Elle fut assignée au lit supérieur d’un lit superposé, mais elle était incapable d’y accéder dans sa condition actuelle. Elle n’était même pas autorisée à dormir dans la partie basse du lit superposé pendant deux ou trois heures, lorsqu’il n’était pas utilisé

Une fois, Chen Li a vu quelqu’un donnant un repas à la porte de la salle d’isolation. Elle a dit : ‘’ Pourquoi lui donnez vous un plat alors qu’elle refuse de renoncer au Falun Gong ? Un bol de soupe est suffisant. Trois haricots à la vapeur sont trop. Donnez-lui en moins.’’ Mais la pratiquante Mme Chen était une jeune femme. Elle avait besoin de plus de nourriture qu’une femme âgée. Chaque jour, elle avait faim lorsqu’elle revenait de sa salle d’isolation après une longue journée de torture. Les camarades pratiquantes lui ont offert leurs haricots qu’elles avaient gardés pour elle, mais elles en ont été empêchées. Mme Chen fut soumise à cette torture pendant plus de deux mois.


Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/8/29/136636.html


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