Document officiel détaillant l’arrestation des pratiquants à Hong Kong (preuves photographiques)

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Résumé des faits :
Quatre suisses et douze chinois de Hong Kong, pratiquants de Falun Gong, ont été arrêtés et traités violemment par les services de police de Hong Kong pour avoir tenu un sit-in totalement légal au nom des personnes persécutées en Chine Continentale. Neuf des manifestants ont été blessés, mais on leur a refusé des soins médicaux pendant plusieurs heures. Le 22 mars, les seize ont été condamnés pour deux chefs d’accusation et quatre pratiquants de Hong Kong ont été inculpés pour des condamnations supplémentaires encore plus grave de « gêne » ou « agression » des officiers de police. Le procès est planifié pour commencer le 17 juin 2002 et supposé prendre fin le 2 juillet 2002 au plus tard.

Date :

Le 14 mars vers 13 heures
Lieu des faits :

Face au bureau de liaison de Chine à Hong Kong, Sai Wan
Victimes impliquées :

1. M. Erich Bachmann (suisse), 40 ans
2. Mme CHEE Fei-ming, 61 ans
3. Mme CHOW Sing, 32 ans
4. M. Roland Isenschmid (suisse), 39 ans
5. M. LAM Chi-for, 45 ans
6. M. LAM Duy Quoc (suisse), 28 ans
7. Mme Jenny Lee, 57 ans
8. Mme LAU Wai-hing, 49 ans
9. Mme LAU Yuk-ling, 58 ans
10. Mme LU Jie, 38 ans
11. Mme Simone Claudia Schlegel-Grunenfelder (suisse), 28 ans
12. Mme TSANG Hau-sim, 48 ans
13. Mme TSE Lai-sim, 48 ans
14. Mme TSO Chi-sin, 55 ans
15. Mme WONG Yiu-hing, 36 ans
16. Mme YEUNG Mei-wan, 53 ans


Description détaillée

1) Une pétition pacifique

Quatre pratiquants suisses de Falun Gong sont allés à Hong Kong pour tenir un sit-in de trois jours ainsi qu’une grève de la faim face au bureau de liaison de Chine – le bureau de représentation du gouvernement de Chine continentale à Hong Kong, le SAR. Ils ont fait cela pour demander à la Chine d’arrêter de tuer les pratiquants de Falun Gong en Chine Continentale et de faire un appel urgent pour un soutien mondial (vous trouverez ci-joint une déclaration écrite par les pratiquants suisses, intitulée « Grève de la faim à Hong Kong – pourquoi ? »).

2) L’intervention de la police

Rejoints par environ 12 pratiquants locaux, les quatre suisses ont commencé leur grève de la faim à environ 8h30 le 14 mars 2002. Leurs activités étaient totalement légales selon l’ordonnance d’ordre public, aucune autorisation officielle n’étant nécessaire à Hong Kong si le nombre de personnes prenant part à la manifestation est inférieur à cinquante. Des douzaines de policiers étaient présents. Après environ deux heures et demie, la police de Hong Kong a émis son premier avertissement envers les manifestants suisses pour « obstruction de la voie publique ». La police a émis deux autres avertissements contre les suisses dans les deux heures qui suivirent et ont demandé aux manifestants de se déplacer depuis l’extérieur du bâtiment vers un endroit sur le côté qui était invisible pour le personnel travaillant dans l’immeuble du bureau de liaison.
Les manifestants ont occupé une section d’environ deux mètres de long et d’un mètre de large sur le trottoir qui est large de dix mètres. Ils étaient assis à environ quelques mètres de l’entrée des véhicules et de la sortie de l’immeuble du bureau de liaison et laissaient plein de place pour les piétons. Cette partie du trottoir est rarement utilisée par les piétons. Une enquête conduite par des pratiquants indique qu’en moyenne, pas plus de vingt personnes utilisent ce trottoir par heure. Les pratiquants locaux ont posé des questions sur la légalité des avertissements de la police mais n’obtinrent pas d’explication satisfaisante. A environ 13 heures, la police a émis son dernier avertissement, qui a été le premier à l’encontre des manifestants de Hong Kong. Quelques minutes plus tard, la police a commencé à enlever les manifestants de force.

Vers midi, la police de Hong Kong a fait une déclaration verbale aux journalistes qui couvraient les faits. La déclaration disait que les manifestants avaient obstrué la voie publique, et que le bureau de liaison avait exprimé "son anxiété et sa peur " des pratiquants de Falun Gong parce que les pratiquants de Falun Gong sont une fois entrés dans leur immeuble pour distribuer des prospectus, ce qui n’était pas vrai. Même si cela était vrai, les gens de Hong Kong auraient le droit d’aller au bureau de liaison afin d’exprimer pacifiquement leur point de vue, puisque le bureau de liaison établit le lien entre Hong Kong et le gouvernement central

3) L’enlèvement de force des manifestants

Un peu après 13 heures – environ quatre heures ou quatre heures et demie après le début de la grève de la faim – les officiers de police de Hong Kong se sont installés et ont commencé à enlever les manifestants de l’endroit. Afin de défendre leur liberté d’expression et de rassemblement, environ 10 pratiquants locaux de Falun Gong ont joint leurs mains et se sont tranquillement assis en cercle autour des pratiquants suisses lorsque les policiers se sont avancés vers eux. En dispersant le groupe et en enlevant tous les pratiquants, les officiers de police ont employé une force extrême. Ils ont utilisé des techniques réservées aux gens violents sur des pratiquants pacifiques de Falun Gong. Ils ont avec force fait pression sur des points d’acupressure derrière les oreilles et sur les poignets, ont appuyé très fort sur leurs visages et leurs gorges, ont pressé les paumes de leurs mains sur l’intérieur des avant-bras, et ont aussi sévèrement tordu les membres des pratiquants. En moyenne, chaque pratiquant était brutalisé par quatre officiers. Les pratiquants ont immédiatement ressenti des douleurs intenses, des nausées, des vertiges et des insuffisances respiratoires. Alors que les manifestants étaient enlevés l’un après l’autre, les manifestants restant continuaient leur sit-in. Les manifestants n’ont réagi que passivement et n’ont montré aucun signe de violence. Neuf pratiquants ont souffert de blessures à des degrés différents. Il est à noter que faire pression sur certains points d’acupressure cause des douleurs intenses, en ne laissant que des marques très peu visibles sur le corps.

Des témoins ont confirmé que pendant leur enlèvement, un officier supérieur a crié des instructions dans ces termes " vous pouvez utiliser la force encore plus !". De plus, des témoins ont aussi remarqué que pendant l’action, alors qu’une femme officier de police accusait à voix haute les pratiquants de l’avoir mordue, aucun pratiquant n’était près d’elle à ce moment-là.
A 13h30, les seize pratiquants étaient emmenés et jetés dans plusieurs camionnettes de police. On les a conduit au poste occidental de police du district

4) Traitements injuste au poste de police

Lau Yuk-ling, une femme âgée de 58 ans, a ressenti des douleurs à la suite des mauvais traitements infligés par la police. Lorsqu’elle était dans la camionnette de la police et en chemin pour le poste de police, elle a demandé à voir un docteur. Sa demande a été ignorée. Certains pratiquants ressentaient des douleurs intenses dans le dos et les épaules alors que d’autres se sentaient très faibles à cause de la forte pression exercée sur les points d’acupressure. Les neuf pratiquants blessés ont fait une demande officielle et collective à 17 heures pour passer un examen médical. La police a retardé l’examen médical en questionnant et en enregistrant tous les détails des douleurs une par une – ceci ne devrait être une procédure entreprise par la police. La demande de ces pratiquants de Falun Gong n’a pas été satisfaite avant 23 heures – neuf heures après qu’ils aient été mis en surveillance par la police. Les docteurs ont jeté un rapide coup d’œil aux manifestants, et ont prescrit des anti-douleurs et des crèmes pour quelques uns d’entre eux. Les bilans médicaux ne seront divulgués que contre un paiement de 5 000 $HK.
Par contre, le service de police de Hong Kong a déclaré que cinq officiers de police avaient été légèrement blessés, et ces officiers ont pu consulter des médecins rapidement.

5) Les plaintes

Le 22 mars, malgré les preuves, deux chefs d’accusation ont été enregistrés contre les seize pratiquants de Falun Gong et des plaintes supplémentaires de « gêne » ou d’ « agression » des policiers ont été enregistrées contre quatre pratiquants locaux. Le procès est supposé commencer le 17 juillet 2002 et terminer le 2 juillet au plus tard. Les quatre pratiquants suisses ont été autorisés à quitter Hong Kong après avoir doublé leur caution de 1 000 $HK à 2 000 $HK.

Appendix:

Le 14 mars 2002
Une grève de la faim à Hong Kong – Pourquoi

-- Parce qu’après que les pratiquants de Falun Gong de Changchun aient diffusé des programmes télévisés révélant la vérité sur le Falun Gong, Jiang Zemin a donné l’ordre d’arrêter et tuer tous les pratiquants de Falun Gong responsables ; plus de 100 pratiquants de Changchun ont été arrêtés depuis le 5 mars et font face à un grave danger. Jiang Zemin a donné son accord pour tirer sur les pratiquants de Falun Gong qui distribuent des prospectus ou déploient des bannières exposant la persécution de leur groupe.

-- Parce que sous l’ordre de Jiang Zemin de “tuer sans pitié”, on compile des listes de pratiquants de Falun Gong qui vont recevoir des peines lourdes telles que la peine de mort, car Jiang Zemin craint que la vérité soit dévoilée.

-- Parce que aucune ambassade ou consulat chinois n’a voulu accepter nos pétitions et nos demandes répétées pour entamer un dialogue pacifique avec eux ; de plus, les dignitaires chinois à l’étranger font pression sur les gouvernements étrangers pour faire de la discrimination contre le Falun Gong dans leurs régions respectives.

-- parce que nous voulions aller à Pékin pour faire appel au gouvernement central chinois pour que cesse la persécution brutale, au nom de tous nos amis pratiquants en Chine Continentale qui n’ont pas le droit de s’exprimer. Cependant, après avoir acheté nos billets d’avion, l’ambassade de Chine en Suisse a annulé nos visas. Hong Kong fait partie de la Chine, nous espérons donc que nos voix seront mieux entendues ici.

-- Parce que le reste du monde est contre la persécution du Falun Gong qui a lieu depuis maintenant trois ans. Cependant, la persécution s’intensifie à une vitesse alarmante, comme on peut le constater par les événements récents.

-- Parce que nous considérons qu’une grève de la faim est la meilleure façon d’atteindre les cœurs des gens du monde entier, et que les souffrances que nous endurons ne sont rien en comparaison des pratiquants de Falun Gong de Chine continentale. Nous chérissons toute vie et nous faisons une grève de la faim dans l’espoir de sauver des vies.

-- Parce que le Falun Gong est la vérité que nous avons cherchée pendant de nombreuses années. Il a donné réponse à nos nombreuses questions et a fait de nous des êtres humains meilleurs au niveau du corps et de l’esprit. Voir le Falun Gong subir des attaques violentes et calomnieuses attriste nos cœurs.

-- Parce que le monde reconnaît les valeurs de « Vérité, Compassion, Patience », et que les gens ont accordé plus de 700 distinctions honorifiques au Falun Gong pour ses bienfaits.

Erich Bachmann,
Roland Isenschmid,
Lam Duy Quoc (41)76-490-2067,
Simone Schlegel






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