France : Clarifier les faits de la persécution du Falun Gong à l'échelle des régions

1ère partie : le sud ouest de la France
 
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Suite à la révélation de l'existence de camps d'exterminations en Chine, dans lesquels les pratiquants de Falun Dafa servent de « banque d'organes vivante » alimentant un trafic d'organes et sont ensuite brûlés dans des fours pour faire disparaître les preuves; des pratiquants francophones de France, de Guadeloupe et de Suisse ont décidé de faire le tour de France et d'apporter ces informations à un maximum de gens.

La 1ère partie de la tournée s'est déroulée dans le sud ouest de la France, du 1er au 12 mai 2006. Onze villes ont été visitées pendant ces douze jours : Biarritz, Bayonne, Bordeaux, Mont de Marsan, Pau, Tarbes, Lourdes, Carcassonne, Perpignan, Montpellier et Nîmes.

Malgré une longue préparation par téléphone, l'envoi de courriers et de fax au moins un mois auparavant, les pratiquants n'ont reçu que deux autorisations écrites et deux orales. La plupart des demandes sont restées sans réponse, d'autres ont reçu une réponse négative pour cause de travaux dans la ville où sans raison précise.

Les pratiquants ont décidé de ne rien changer à leur itinéraire initial. Sur place, ils se sont rendus dans chaque Hôtel de ville et ont demandé à rencontrer le Maire de la ville ou son représentant. Deux ou trois pratiquants ont alors expliqué les faits de la persécution des pratiquants de Falun Dafa en Chine et le pourquoi de cette tournée française. Les interlocuteurs en apprenant la vérité ont tous été très touchés. La plupart des villes ont mis à disposition un endroit où installer le stand d'information. Mêmes celles qui avaient refusés ont finalement accepté après avoir entendu les explications. Seulement deux sur onze ont refusé.

A Bayonne, le mardi 2 mai les pratiquants de Falun Gong ont installé le stand sur la place proposée par la municipalité, elle semblait un peu trop excentrée du centre ville et un pratiquant comprenait à ce moment que cela n'était pas un très bon lieu de passage. Pourtant une fois installé ils ont constaté qu'ils se trouvaient à côté d'un arrêt de bus où de nombreuses personnes montaient et descendaient fréquemment. Dans l'après midi, un mini embouteillage s'est formé à côté du stand, ce qui rendait facile la distribution des dépliants à de nombreux automobilistes. A la sortie des classes une nuée d'étudiant est passée devant le stand pour se rendre à l'arrêt de bus, beaucoup d'entre eux ont signé les pétitions et ont posé des questions. Un évènement non loin du stand a stupéfait les pratiquants, une camionette voulant éviter un scooter est montée sur des feux de circulation, elle est monté à plus de deux mètres de haut avant de s'écraser trois ou quatre mètres plus loin sur une autre poteau de signalisation. L'endroit où elle s'est écrasée était la place que la ville de Bayonne avait refusée aux pratiquants pour des raisons de sécurité Le pratiquant qui avait trouvé notre emplacement moyen, a finalement dit que c'était un très bon endroit.

A Bordeaux, le mercredi 3 mai les pratiquants ont installé leur stand dans la plus grande rue piétonne "Sainte Catherine ", de nombreuses personnes sont venues discuter et poser des questions

A Mont de Marsan, le jeudi 4 mai les pratiquants n'avaient pas d'autorisation , ils ont donc rencontré des responsables à l'Hôtel de ville pour réitérer leur demande de stand et clarifier les faits. Le restant de la journée ils ont distribué des dépliants dans un grand centre commercial de la ville. Une responsable du magasin a donné une autorisation spéciale en précisant que d'habitude elle n'acceptait pas ce genre d'activité devant le centre commercial.

A Pau, le vendredi 5 mai, les pratiquants n'avaient pas d'autorisation pour cette ville non plus , ils ont donc rencontré les responsables à l'Hôtel de ville pour réitérer leur demande de stand et pour clarifier les faits. Un des responsables a été touché aux larmes, et le temps manquait hélas pour obtenir une autorisation pour le jour même.

A Tarbes le samedi 6 mai, il y avait peu de personnes le matin et l'après midi après un semblant de pluie, de nombreuses personnes se sont rendues sur le stand pour prendre des dépliants et signer les pétitions. Un jeune homme, qui ne savait pas quoi mettre dans la case profession parce qu'il n'avait pas de travail est repassé une heure plus tard après avoir signer le pétition en disant qu'il venait de trouver du travail dans un restaurant chinois.

A Lourdes le Dimanche 7 mai , les pratiquants se sont installés sur la place du marché et de nombreux habitants et des pèlerins français et étrangers sont venus lire les panneaux et signer les pétitions. Un groupe de pèlerins antillais a longuement parlé avec une des pratiquantes guadeloupéennes. Dans l'après -midi les pratiquants ont essayé de rencontrer Monseigneur l'Evêque, mais ont finalement laissé un dossier complet à son intention.

Le jour de l'activité à Carcassonne le groupe s'était divisé en deux pour honorer l'autorisation du Maire de la ville de Mont de Marsan, qui après avoir reçu le dossier de clarification quelques jours auparavant, a rappelé les pratiquants pour leur dire qu'il souhaitait que l'on vienne clarifier aux habitants de sa ville. Deux pratiquantes ont donc loué une voiture et fait chemin vers Mont de Marsan. Sur place elles ont distribué dans toute la ville des dépliants sur la persécution. Dans chaque commerce, administration ...

A Perpignan le mercredi 10 mai, aucun lieu pour le stand n'avait été donné par les services de l'Hôtel de ville, ce qui a été rapidement résolu, après avoir présenté les faits de la persécution aux responsables. Une personne du service de la Mairie nous a spécialement accompagnés pour nous montrer l'endroit où les pratiquants ont pu s'installer devant une grande porte de brique rouge, où les panneaux d'affichage étaient très visibles. Beaucoup de personnes se sont arrêtées devant les panneaux ayant tout lu ils n'avaient pas besoin de prendre de dépliants.

A Montpellier le jeudi 11 mai, l'autorisation n'avait été donnée que pour la présence physique des pratiquants, sans panneaux, sans banderoles ni dépliants. Les pratiquantes au nombre de trois sur la fin de la tournée, n'auraient pas eu un grand effet au centre ville sans stand d'information. Elles ont décidé de se rendre dans les nombreuses universités de la ville pour y distribuer le numéro spécial de " La Grande Epoque " : les neuf commentaires sur le parti communiste en version chinoise et en version française.

A Nîmes le vendredi 12 mai, le stand était installé dans le centre ville piéton de la ville. Beaucoup de personnes s'arrêtaient pour lire des panneaux d'informations et demander comment elles pouvaient contribuer à faire changer les choses. Beaucoup ont exprimé leur indignation de ne pas être au courant.

Tout au long de la tournée, un cahier spécial était a disposition sur le stand à côté des pétitions, pour que les gens puissent exprimer leur réaction, voici quelques uns d'entre eux :

" J'ai du mal à imaginer que la cruauté humaine puisse continuer à s'exercer au 21ème siècle. Cela dépasse l'entendement. J'ignorais qu'il existe un nazisme chinois. "

" Souvenez vous de Jacques Dutronc ...
Années 60 : 500 millions de chinois et moi et moi et moi.
Années 2000 : 500 millions de torturés, pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ?
Et nous on fait quoi ? "

" C'est une honte. Il faut que tout le monde sache. "

"Un scandale silencieux qui dure depuis trop longtemps ! C'est une honte pour tous. "

"Pardon ! "

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