La misérable expérience du petit Tianxing, 3 ans (Photos)

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Note de la rédaction : Le petit Tianxing n’a que trois ans, mais il a connu des misères que même des adultes ne pourraient pas supporter. L’article ci-dessous est écrit par des amis des parents de Tianxing du point de vue du petit Tianxing'.

Le petit Tianxing Xiaomin Feng, décédée du fait de la persécution

Tianxing et sa mère

“ Je m’appelle Tianxing Wang. J’ai trois ans. Cela fait longtemps que je n’ai pas vu ma maman. Ils m’ont dit que ma maman était partie le 1er juin, le Jour des enfants et était allée à “un endroit qui est très très loin.” Elle me manque beaucoup. Mon papa n’est pas venu non plus me voir depuis longtemps. Quand pourront-ils venir me voir et jouer avec moi ?

Alors que j’étais encore dans le ventre de ma maman, ma maman et mon papa ont été forcés de déménager d’un endroit à l’autre parce qu’ils pratiquaient Falun Dafa. Mais la police ne les autorisait pas à pratiquer et les cherchait partout, essayant de les kidnapper. Maman et papa et les dames qui pratiquent le Falun Gong dans le voisinage sont tous des personnes très gentilles. Pourquoi la police veut-elle les kidnapper ? La police n’est-elle pas supposée arrêter les mauvaises personnes. Je ne comprends pas. A l’époque mes parents menaient une vie misérable. Ils ne pouvaient même pas manger régulièrement tous les jours. Ils étaient forcés de changer d’emploi et de domicile. Ma maman s’inquiétait pour moi et avait peur que je naisse sous-alimenté, elle achetait alors deux os de porc pour faire de la soupe. Chaque fois qu’elle allait acheter les os, elle faisait de son mieux pour dire de bonnes choses au boucher, parce que le boucher pensait que ça ne valait pas la peine de vendre seulement deux os.

Après une période longue et pénible, je suis né. Parce que ma maman et mon papa n’avaient pas une vie stable, et parce que ma maman n’avait jamais une bonne nourriture à manger, je n’ai pas bien grandi lorsque j’étais dans le ventre de ma maman. Je suis né chétif. Ma maman et mon papa ne savaient pas comment prendre soin de moi, mais n’osaient pas demander de l’aide à ma mammy et à ma tante. Ils disaient que la police attendaient à la porte de chez ma tante pour les kidnapper. Quelque fois des taties aidaient ma maman à prendre soin de moi. Elles me lavaient et me mettaient de nouveaux vêtements. La chose étrange est que ces dames qui prenaient soin de moi n’étaient jamais les mêmes. Après un certain temps, une femme différente venait s’occuper de moi. Il y avait une dame très jolie qui n’est jamais revenue après quelques jours avec nous. Ma maman a dit qu’elle avait été kidnappée par la police. La police l’a brutalement battue et mise en prison.

En grandissant, j’avais très peur de la sonnerie du téléphone ou des coups frappés à la porte. Chaque fois que ma maman et mon papa entendaient le téléphone sonner ou quelqu’un frapper à la porte, ils devenaient très nerveux. Quelquefois, mon papa demandait à maman de tout empaqueter et de se dépêcher de partir après avoir reçu un coup de téléphone, comme si un gros loup allait faire irruption dans notre maison. Spécialement durant l’épidémie de SRAS, la police et le comité de résidents ont perquisitionné dans chaque famille pour vérifier un certain laisser-passer. Plusieurs fois quelqu’un a frappé violemment à la porte. Ma maman m’a serré dans ses bras, n’osant pas faire un seul bruit . J’étais si effrayée, et depuis je n’ai plus jamais osé demander à aller jouer dehors. Ma maman, mon papa et moi restions toujours dans la maison. Quelque fois lorsque nous n’avions rien de bon à manger nous n’osions pas sortir pour acheter quelque chose. Nous avions peur de rencontrer ces types qui vérifiaient les laisser-passer. Mon papa n’a pas de laisser-passer et il n’est pas revenu à la maison pendant longtemps. Plus tard, il y a eu de plus en plus de contrôles dans notre région. Ma maman me portait et nous quittions la maison en silence tôt le matin et errions aux alentours, restant dans la maison d’une tante pour deux jours, et chez une autre grand-mère pendant deux autres jours. Quelque fois nous changions d’endroit pour passer la nuit presque chaque jour.

Le SRAS est finalement passé. Je suis allé jouer de nouveau. Ma maman n’avait personne d’autre pour l’aider à prendre soin de moi. Maman devait tout faire elle-même. Elle était très fatiguée. A cette époque j’étais trop petit. Je dépendais de ma maman pour tout. Chaque fois que j’avais des problèmes, la seule chose que je pouvais faire était de pleurer. Je ne savais pas parler alors. Maman travaillait chaque jour et n’avait pas assez de temps pour pratiquer et lire la Loi. Plus tard, la tante qui venait nous aider a été arrêtée par la police. Maman était très triste. La police venait toujours frapper à notre porte, aussi. Quelque fois lorsque maman m’emmenait dehors pour jouer, nous étions suivis par la police. Peut-être que maman ne voulait pas que je vive une vie misérable avec elle, elle m’a par la suite envoyé chez ma tante.

Hongbin Wang, L’oncle de Tianxing quand il était encore vivant Hongbin Wang a été persécuté à mort

Finalement j’ai un endroit où passer la nuit et n’ai plus besoin de changer d’endroits. Chez ma tante, j’ai ma tante, ma grand-mère et mon frère. Ma tante et mon oncle avaient tous les deux été kidnappés par la police. Leur maison a été mise à sac plusieurs fois par la police.

La vie de mon frère a été encore plus misérable que la mienne. Lorsqu’il n’avait que 10 ans, ma tante et mon oncle ont été kidnappés. Mon frère est resté seul à la maison. Il ne savait pas cuisiner. Lorsqu’il était malade, il n’avait personne pour prendre soin de lui. Il a erré aux alentours pendant un bon moment. Plus tard, ma tante est finalement revenue à la maison. La police continuait à venir chez elle la harceler.

Quelque fois ils voulaient arrêter ma tante. Mon frère est débrouillard. Lorsque quelqu’un frappe à la porte, il regarde d’abord par le petit trou dans la porte. Si c’est un étranger, il n’ouvre pas la porte. Mais je n’étais pas aussi débrouillard. J’avais très peur. Chaque fois que j’entendais la sonnerie du téléphone ou quelqu’un frapper à la porte, je courais vers ma grand-mère et lui demandais de me serrer fort dans ses bras.

Un jour ma tante est revenue à la maison avec maman, lui tenant les mains. J’étais très heureux ! Mais il semblait que maman ne pouvait pas me reconnaître, ni reconnaître les autres personnes. Elle prenait tout le monde pour la police et criait toujours " Que me voulez vous ? Je ne vous dirai pas mon nom … " Grand-mère pleurait. Ma tante s’inquiétait. Plus tard, un véhicule est venu avec le numéro " 120 " marqué dessus. Maman et ma tante ont pris le véhicule et sont parties. Je savais que quelque chose n’allait pas et ai attendu à la maison avec grand-mère. Quelque temps plus tard, ma tante a appelé la maison. Grand mère et grand père pleuraient. Quelques jours plus tard, une dame m’a emmenée à un bâtiment. Je ne comprenais pas pourquoi la photo de maman passait à la télé. Beaucoup de gens dans la pièce pleuraient. Ils portaient tous une petite fleur blanche sur leur poitrine. Ma tante était parmi eux. Mais ma tante ne m’a pas amené dans la pièce. Elle a seulement mis une petite fleur blanche aussi sur ma poitrine. (En Chine les gens portent des fleurs de papier blanc pour les funérailles)

Depuis lors, je n’ai jamais revu maman. Lorsque les adultes parlent de maman, ils arrêtent quand ils me voient. Ma maman me manque beaucoup ! Je veux lui dire : je suis grand à présent. Je suis un bon garçon et ne lui ferais jamais d’ennui. S’il vous-plaît ramenez moi à la maison !

Ma tante est occupée à travailler chaque jour. Parce qu’elle va toujours à d’autres endroits pour des voyages d’affaires, grand mère et grand père ont déménagé pour venir vivre avec nous, afin de prendre soin de moi et de mon frère. Grand père a toujours l’air triste. Plus tard, la santé de grand père a empiré. A tante l’a emmené à l’hôpital pour un traitement médical. Il n’est jamais revenu. Aujourd’hui, seuls ma tante, grand mère, mon frère et moi vivons dans cette maison. Ma tante et grand mère m’achètent toujours des bonnes choses à manger. Mon frère me donne toujours aussi toute les bonnes choses. Quelque fois, lorsque ma tante est en voyage d’affaires, d’autres tantes ou une autre grand mère m’amènent jouer dehors.Elles sont tous très gentilles avec moi. Mais ma maman et mon papa me manquent encore. Je veux retourner dans ma propre maison.

Je ne sais pas quand je pourrais voir ma maman et mon papa. Dans la garderie, d’autres enfants ont leurs parents qui viennent les chercher à la fin de la journée, mais pas moi. Dans la garderie, les chansons que le professeur nous apprend disent « Petits bébés soyez gentils, maman vous emmènera à la maison » J’ai changé la chanson en " Petit bébé sois gentil, grand mère t’emmènera à la maison. " Je serais gentil et attendrais que maman et papa reviennent bientôt à la maison !

Commentaires :

Tianxin est né le 31 juillet 2002. Dès sa naissance, il a eu une vie errante avec ses parents. Lorsqu’il avait un an et dix mois, il a perdu sa mère. Il ne peut pas se souvenir du visage de sa mère. Le petit Tianxin a grandi et peux dire quelques mots. Quelquefois il dit " maman pleure, " " Maman est allée à l’hôpital," "Papa va travailler " etc. Quelque fois il se réveille au milieu d’un rêve en pleurant " Maman me manque " ou " je veux papa." Peut être qu’il a des cauchemars. Lorsque les autres enfants appellent leur maman, il appelle maman aussi. Lorsqu’il tombe, il pleure et demande sa maman. Quelque fois il reconnaît les vêtements de sa maman et les tiens dans ses bras sans les lâcher. Dans de tels moments les gens autour de lui éclatent en larmes. La police continue à venir harceler les gens, frappant aux portes, fouillant et kidnappant. Toutes les mauvaises choses que la police a faites ont profondément blessé le cœur du petit Kaixin. Chaque fois qu’il y a un bruit, en particulier qu’on cogne à la porte, il se met à crier " j’ai peur ".

Le petit Kaixing a aujourd’hui trois ans. Il continue à réclamer sa maman. Il mets ses vêtements tout seul. Il se lave les mains et marche tout seul, essayant de ne pas ennuyer son frère, sa grand mère ou sa tante.

La mère du petit Tianxing, Xiaomin Feng, est née en 1970. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. En mai 2001, Xiaomin Feng a été arrêtée par la police du poste de police de Dongrua Road, agglomération de Shijiazhuang, parce qu’elle avait sur elle des auto-collants "Falun Dafa est bon ". L’inspecteur Shi et le policier Zhiyong Fang du poste de police de Dongrua Road l’ont torturée. Xiaomin a perdu conscience plusieurs fois et a du être envoyée aux secours d’urgence. L’inspecteur Shi a ordonné à Zhiyong Fang de déchiré le compte rendu médical, une page où le docteur avait écrit " condition très dangereuse. " Elle a été envoyée au Centre de détention n°1 de Shijiazhuang. Là, Xiaoming Feng a fait une grève de la faim pendant plus de vingt jours et est devenue extrêmement faible. Elle a failli mourir plusieurs fois. Pour cette raison elle a finalement été relâchée. Afin d’échapper à la persécution, Xiaoming Fang et son mari ont quitté leur maison et ne pouvaient qu" errer ici et là.

Dans la seconde moitié de mai 2004, lorsque Xiaomin Feng est revenu de chez sa sœur, elle avait déjà perdu l’esprit. Elle est morte cinq jours après qu’elle ait été envoyée à l’hôpital pour un secours d’urgence. On lui a diagnostiqué une encéphalite avec suppuration. Les docteurs ont suspecté que sa tête avait été frappée par quelque chose. Des parents ont aussi supposé que Xiaomin avait été battue par la police. Lorsqu’ils ont finalement vu Xiaomin, elle n’a pu reconnaître personne et prenait tous ceux qu’elle voyait pour la police. Elle hurlait tout le temps, demandant à la police de ne pas l’approcher et la persécuter. Le 1er juin 2005, Xiaomin Feng est morte à l’âge de 34 ans.

Le père du petit Tianxing, Xioafeng Wang, avait 34 ans et travaillait à l’Usine de glucose du Hebei. Plus tard, il a été transféré à la Hebei Shengxue Kanghua Medicine Company Ltd. Parce qu’il travaillait très dur, le travail de Xiaofeng était hautement apprécié par les dirigeants de la compagnie. Cependant, à partir du 20 juillet 1999 , parce que le régime de Jiang forçait toute la société chinoise à participer à la persécution du Falun Gong, la police l’a constamment harcelé. Xiaofeng ne voulait pas causer d’ennuis à sa compagnie et a quitté son emploi. Il a essayé d’en trouver un autre. Les dirigeants de la compagnie l’ont remercié pour sa contribution, lui donnant un salaire équivalent à un mois après son départ. Ils ont dit aussi qu’ils le sponsoriseraient pour monter sa propre affaire, ce qu’il a refusé.

Avant de pratiquer le Falun Gong, Xiofeng était une personne au mauvais caractère. Il causait toujours des ennuis en se battant et en faisant de mauvaises blagues à l’école. Sa famille, ses camarades de classe et ses amis n’osaient pas l’approcher. Mais la cultivation a ouvert son cœur. Il a commencé à traiter les autres gentiment, et travaillait et étudiait dur. Il s’est transformé en un très bon jeune homme. Plus tard, il a travaillé dans plusieurs entreprises différentes. Mais où qu’il ait travaillé, ses supérieurs et ses collègues l’estimaient beaucoup. Cependant, le régime de Jiang (Zemin) persécute les pratiquants de Dafa, spécialement ceux qui ne peuvent pas retourner chez eux. Le régime de Jiang surveillait la famille de Xiaofeng, contrôlait les gens d’autres villes qui lui rendaient visite (les pratiquants de Dafa venant d’autres endroits n’ont pas de cartes d’identité) et se rendirent chez lui, harcelant sa famille. Pour cette raison Xiaofeng avait du errer et changer d’emploi fréquemment. Sa femme qui venait juste d’accoucher et son fils nouveau durent errer partout avec lui. Leur vie était très pauvre. Lorsqu’il appris que sa femme était à l’hôpital pour des secours d’urgence, il a couru à l’hôpital pour prendre soin d’elle, mais Xiaomin avait déjà perdu conscience.

Des larmes dans les yeux, Xiofeng dit au-revoir à sa jeune femme et à son fils qui n’avait alors qu’un an, ne sachant pas quand ils se reverraient. Et Xiaofeng et sa femme Xiaomin Feng sont sur la " liste noire " que tient le Bureau 610 à la station de police de l’agglomération de Shijiazhuang, dans la province du Hebei et ont été sans cesse pourchassés par la police. Xiaofeng Wang ne pouvait pas s’occuper de son petit garçon. Il ne pouvait pas même garantir sa propre sécurité.

Le grand papa du petit Tianxin est mort dans l’abattement, la colère et la terreur après avoir été harcelé par la police plusieurs fois et avoir perdu sa fille et son beau-fils.

Xiaomei Feng, la tante du petit Tianxin a quarante et un ans. Elle et son mari Hongbin Wang étaient camarades de classe lorsqu’ils étudiaient à l’université. Ils ont aussi travaillé ensemble à l’Usine d’Equipement de Téléphone de Hebei. Dès que la persécution maligne a commencé le 20 juillet 1999, en très peu de temps, la famille de Wang a souffert continuellement une série d’événements malheureux. Leur maison a été pillée cinq fois. Et Hongbin Wang et sa femme ont été kidnappés six fois. D’abord, la famille a été séparée, puis ils ont été forcés à quitter leur maison ; finalement l’un d’entre eux est mort, laissant derrière une famille brisée.

Hongbin Wang, l’oncle du petit Tianxing, travaillait comme ingénieur à l’Usine d’Equipement de Téléphone de Hebei. Il commença à pratiquer le Falun Gong en 1994. Au petit matin du 20 juillet 1999, Hongbin Wang et sa femme furent kidnappés chez eux par la police de la station de police de Shijiazhuang. Son fils, qui était encore élève de l’école primaire, fut laissé seul à la maison. Hongbin Wang fut détenu au centre de détention pendant trois mois et relâché en octobre 1999. La famille n’avait dès lors plus de sources de revenu. Le 5 décembre 2000, la maison de Hongbin Wang fut pillée par le Bureau 610 et le Bureau affilié de la station de police de Chuang’an dans l’agglomération de Shijiazhuang. Hongbin Wang fut de nouveau kidnappé et torture . Il fut alors illégalement condamné à deux ans de prison et détenu à la brigade N°2 du Camp de travail forcé de Shijiazhuang. Au camp de travail, Hongbin Wang passa par une torture extrême et des blessures physiques et sprituelles. Plus tard, il ne pouvait plus ingérer la moindre nourriture à cause de problèmes à l’estomac. Il fut envoyé à l’hôpital pour examen médical.

En novembre 2002, Hongbin Wang fut relâché. Il était chez lui mais son corps était très faible suite à la torture. Il transpirait beaucoup et avait une mauvaise toux. Il ne pouvait pas dormir nuit après nuit et sa condition de santé empira. Le 9 octobre 2003, il mourut à l’âge de 39 ans.

Boru Wang, le petit cousin de Tianxin, le fils de Hongbin Wang, a 16 ans. Ses parents ont été kidnappés alors qu’il avait dix ans. Deux ans plus tard, son père a été illégalement condamné au travail forcé. Au même moment, sa mère a été forcée à quitter son foyer sans que personne ne sache où elle se trouvait. Un mois plus tard, sa mère réapparut proche de la mort. Puis le père de Boru mourut. Plus tard, et sa tante et son grand-père moururent également. Boru vit avec la peur qu’un jour en se réveillant, il perde aussi sa maman. Il ne peut dormir qu’en serrant étroitement le bras de sa mère. Il a pris une décision : si la police vient arrêter sa maman, alors il ira avec elle.

Le 2 juin 2006

Date de l'article original : 6/21/2006

Version Chinoise disponible sur :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/6/3/129554.html

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