Une pratiquante du comté de Laishui, province du Hebei, traduit en justice le directeur du « bureau 610 » - le procurateur accepte l’accusation

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Mme Liu du comté de Laishui, province du Hebei, a intenté un procès contre le « bureau 610 » du comté de Laishui et Wang Fucai, le chef du bureau 610, avec le Procurateur du peuple du comté de Laishui à la fin de février 2006, après avoir été persécutée pendant sept ans. Elle a demandé qu’une enquête soit menée contre Wang Fucai pour ses actes criminels et elle a aussi demandé une compensation pour la perte de sa santé mentale et physique ainsi que pour la persécution de sa famille. Après une consultation légale, elle a intenté un procès, rendant les gens conscients de la persécution inhumaine que les pratiquants de Falun Gong ont subi et de comment les pratiquants ont été privés de leurs droits humains. Le Procurateur du comté de Laishui a maintenant accepté l’action judiciaire.

Le contenu de l’accusation est comme suit:

Demandeur: Liu Xufeng, femme née en 1962, travaillait anciennement au centre judiciaire de la municipalité de Yongyang.

Accusé : Directeur du « bureau 610 » du comté de Laishui, Wang Fucai

Détails :

Le directeur du bureau 610 M. Wang Fucai piétine sérieusement la loi et viole les droits de l’homme. La présente est pour demander au Procurateur du peuple d’intenter un procès et de mener une enquête pour toutes les offenses criminelles commises par Wang Fucai et de le traduire en justice. Je demande 200 000 yuans en compensation pour toutes les pertes liées à ma santé physique et mentale, mes biens et ma famille. Je demande aussi la dissolution de l’organisation légale du « bureau 610 » qui a été utilisé pour persécuter les droits humains, ainsi que le renvoi du directeur du « bureau 610 » de toutes ses positions, et qu’il reçoive l’ordre d’arrêter toute violation des droits humains.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Le « bureau 610 » m’a persécuté depuis le 20 juillet 1999, le « bureau 610 » a incité le bureau de la sécurité publique à me détenir et me condamner aux travaux forcés. Parce que mon rein droit a été enlevé et que ma pression sanguine était si élevée, le camp de travaux forcés de Baoding a refusé de me prendre. Encore une fois, le soir du 20 novembre 2004, Wang Fucai, le directeur du « bureau 610 », a incité le bureau de la sécurité publique à me détenir. Le 23 janvier 2005, ils m’ont condamnée aux travaux forcés. Encore une fois, parce que mon rein droit n’allait pas bien, le camp de travail a refusé de me prendre. Après être revenue au comté de Laishui, Wang Fucai a incité le bureau de la sécurité publique à continuer de me détenir sans procédures légales. Ils ne m’ont donné aucune notice de détention ou de déclaration de condamnation d’un camp de travail. Ils m’ont privé du droit d’aller en appel et ils ont aussi camouflé les preuves de leur mauvaise conduite. Durant ce temps, j’ai eu de sérieux symptômes de maladie à plusieurs reprises et j’ai demandé au bureau de la sécurité publique et au « bureau 610 » de me libérer sous caution pour traitements médicaux. Cependant, Wang Fucai a ordonné la continuation de ma détention.

Le 30 avril 2005, Wang Fucai a donné des ordres à deux autres policiers et j’allais être envoyée au « bureau 610 » de Baoding pour être « transformée ». Au « bureau 610 » on m’a battue, injuriée, menacée, on m’a forcé à écrire les « quatre déclarations » (similaire aux Trois déclarations) et on m’a punie en m’obligeant à me tenir debout pendant de longues périodes. Comme mon cœur et ma pression sanguine étaient souvent dans un état dangereux, le « bureau 610 » de la ville a notifié Wang Fucai de nous ramener à Laishui. Wang Fucai leur a encore une fois ordonné de me détenir au centre de détention. Lorsque le bureau de la sécurité publique m’a mise en « liberté surveillée », Wang Fucai ne voulait toujours pas me libérer. Le 19 octobre 2005, lorsque j’ai eu un examen physique au centre de détention, ma pression sanguine était très élevée, à 260 et aussi très basse, à 140, et le battement de mon cœur était dangereusement irrégulier. Le matin du 20 octobre, je suis tombée dans la cour du centre de détention. Le médecin a utilisé l’acupuncture pour me réveiller, disant que j’étais sérieusement malade et que je devais être hospitalisée. C’est seulement à ce moment que Wang Fucai m’a libérée.

Wang Fucai m’a détenue et condamnée aux camps de travaux forcés sans produire de preuve. Ceci viole la loi. J’ai maintenant été persécutée à un tel point que mon mari et mon fils m’ont tous deux quittés. Je n’ai pas de famille, pas d’emploi, pas de revenu stable et pas de résidence. Physiquement, j’ai été torturée au point de ne pouvoir travailler régulièrement. Wang Fucai viole la constitution, la loi criminelle, la loi de compensation nationale et les régulations de rééducation par le travail du conseil national. Il continue de me persécuter tout en sachant que c’est illégal. Ceci est une nouvelle offense ajoutée aux anciennes. En résultat, Wang Fucai devrait être tenu responsable de ses offenses criminelles et aussi il devrait me compenser pour ce que j’ai perdu. Encore une fois je demande au Procurateur de traduire Wang Fucai en justice pour la loi, la sauvegarde des droits humains de ses victimes et pour rendre hors-la-loi l’organisation du « bureau 610 » et renvoyer Wang Fucai de toutes ses fonctions.

Traduit au Canada le 14 avril 2006 de :

Traduit de l’Anglais au Canada le 13 avril 2006 de :

Version anglaise :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/13/71891.html

Version chinoise :
http://minghui.org/mh/articles/2006/3/28/123770.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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