En mémoire de Ma Jujun, un pratiquant de Falun Dafa de la province de Xinjiang

Ma Jujun était un pratiquant de Falun Dafa de Changji, dans la province de Xinjiang. Parce qu’il demandait sans cesse justice pour Dafa, les fonctionnaires corrompus l’ont condamné à deux ans dans un camp de travail. Après sa libération, le Bureau 610 et le personnel de la sécurité nationale l’ont arrêté encore deux fois et l’ont envoyé dans un centre de lavage de cerveau dans une usine de laine dans la province de Xinjiang pour le persécuter davantage. Parce qu’il restait déterminé dans sa croyance il a été fréquemment traîné, surveillé, harcelé et menacé. Par la suite il a été arrêté et envoyé à l’hôpital psychiatrique d’Urumchi où il a souffert une torture inhumaine. Il a été persécuté à mort le 27 septembre 2004. Sa grande bonté et sa ferme croyance en Dafa ont laissé sur moi une impression durable. Ce qui suit est ce dont je me souviens à son propos. Je publie ceci le premier anniversaire de sa mort afin de montrer mon respect et de pleurer Ma Jujun.

Ma Jujun était plutôt mince et d’une taille moyenne. Au premier coup d’œil, il avait un air très naïf. La première fois que je l’ai vu, j’ai été touché par sa franchise et son enthousiasme. Il s’occupait des nouveaux pratiquants. S’il découvrait que quelqu’un n’avait pas de livres de Falun Dafa, il sortait les acheter pour les donner aux nouveaux pratiquants. Un jour, il y avait beaucoup de nouveaux venus étudier sans livres de Dafa. Il laissa de côté ses affaires personnelles et prit un bus jusqu’à Shihezi pour acheter plusieurs livres, résolvant ainsi le problème. C’était une personne d’un commerce facile. Nous l’aimions tous.

Après le 20 juillet 1999, Ma Jujun écrivit une lettre demandant justice et la posta. Alors qu’il se préparait à se rendre à Pékin au Bureau des appels, il fut arrêté par la police de l’équipe de la Sécurité nationale et détenu dans un centre de détention. En tant que pratiquant de Dafa déterminé, il refusa d’écrire une lettre de repentir ; et la police l’envoya donc lui et deux autres pratiquants dans un camp de travail forcé. Dans le camp de travail forcé de Wujiaqu, à Changji, son esprit et son corps ont été dévastés par une inimaginable torture physique et psychologique.

Selon des témoins oculaires, depuis qu’il avait demandé la permission de faire les exercices dans le camp de travail force, la police le persécutait avec des bâtons électriques, des menaces, des jurons, en restreignant sa liberté personnelle et bien plus.

En novembre 2001, afin de disculper Dafa tous les pratiquants de Dafa dans le camp de travail firent un pas en avant et protestèrent contre la persécution dans le camp. La police menotta les mains du pratiquant Li Yulin à un radiateur parce qu’il était le premier à avoir protesté. Puis la police trompa les autres pratiquants de Dafa en disant qu’il était dans le bureau. M. Ma Jujun demanda immédiatement à aller au bureau jeter un coup d’œil. La police le jeta par terre et lui retira ses chaussures. Trois à cinq policiers traînèrent Ma Juju au troisième étage le battant tout du long. Plus tard, le personnel corrompu, les gardes de la prison et de nombreux criminels entourèrent les pratiquants de Dafa et les maltraitèrent davantage.

La dernière fois que j’ai vu Ma Jujun c’était un jour d’hiver. A ce moment, il était très maigre et pas suffisamment vêtu. Mais d’après l’expression dans ses yeux, je pouvais dire qu’il était plus déterminé que jamais. J’ai parlé avec lui pendant plus d’une heure. J’étais alors dans un état d’esprit craintif. Je fus touché par sa ferme croyance. Avant que je ne parte, il me rappela d’être plus prudent. J’avais de la peine à le quitter.

Je n’aurais jamais pensé que cette rencontre avec lui serait la dernière. Un des membres de sa famille qui a eu le cerveau lavé par le Parti communiste l’a dénoncé. Il fut arrêté par les agents du Bureau de la Sécurité nationale et mourut par la suite de la persécution qu’il avait soufferte dans l’hôpital psychiatrique d’Urumchi. J’en ai été très triste.

Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/9/12/110233.html

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