Découvrir Falun Dafa lors d’une exposition anti-torture

Il y a un peu plus d’un an, je suis allée acheter des légumes un peu loin de chez moi. Juste en face du magasin ou j’étais allée se tenait une exposition de torture. Je suis resté pétrifiée, ce que je voyais me mettais très mal à l’aise. En même temps, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que ces gens étaient certainement extraordinaires, cette pratique vraiment hors du commun pour être capable de supporter de telles tortures en restant fidèle à leurs convictions.

Je rentrais chez moi prestement, un journal d’information à la main. En le lisant, j’ai de suite eu envie d’en savoir plus sur la pratique et suis retournée aussitôt à l’endroit de l’exposition de torture pour me renseigner sur les points de pratiques.

Le lendemain matin, je me suis réveillée un peu patraque, mon corps n’était pas très en forme, l’idée d’aller pratiquer la semaine d’après m’est venue et souleva une grande protestation dans mon être. Tout de suite je me suis dit « Pas question ! J’ai attendu tellement fort, pas question d’attendre une semaine de plus ! »

Les exercices étaient très agréables, même si ils étaient un peu difficiles parfois. Je ressentais des courbatures après les exercices et aussi une joie très grande, physique.

Je lu le livre très rapidement, mais plus lentement que je ne lis d’habitude. Je lis très vite, je peux lire un livre de 300 pages en deux ou trois heures. Celui-ci avait beau être écrit avec beaucoup de simplicité, je mis trois jours pour le lire. Jusqu’ici, j’ai toujours eu l’impression de « consommer » les livres comme on mange un fruit. Je les absorbais purement et simplement. Celui-ci ne se laissait pas assimiler de la sorte ! Á ce jour, je lai lu avec un plaisir à chaque fois renouvelé des dizaines de fois, et je ne l’ai toujours pas « absorbé ». A chaque lecture, ma compréhension change, s’approfondit, prend de nouvelles dimensions. Par ailleurs à travers les échanges avec d’autres pratiquants, chinois et occidentaux, leur propre regard et compréhensions de l’enseignement m’apporte et m’enrichit.

Dès la première semaine, je me surveillais avec beaucoup d’attention, la vérité c’est que j’allais à l’extrême. Je sentais que j’avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps et que c’était extrêmement précieux, à tel point que je tombais dans une mauvaise compréhension et n’avais aucune tolérance à mon égard. Dès ma deuxième semaine de pratique je me souviens clairement d’avoir pensé « J’ai tout raté ! J’ai laissé passer ma chance ! » Déjà les attachements ressortaient pour me permettre petit à petit de les identifier et de les éliminer.

Á l’inverse, cette exigence eu aussi ses avantages et ses aspects positifs. Ayant très à cœur de bien faire j’abandonnais dès ma première semaine de pratique une consommation d’alcool et de drogue pourtant quotidienne et assez importante depuis plus de dix ans.

J’avais essayé d’arrêter vainement nombre de fois, seul DaFa m’a donné assez de force pour le faire.

Petit à petit j’ai rencontré d’autres pratiquants, notamment lors d’un séminaire de 9 jours où ont été diffusées les conférences de ShiFu. Leur compagnie m’étaient très agréable, j’apprécie facilement les gens, mais ceux-ci étaient particulier à mon cœur.

En quelques mois je rencontrais des pratiquants avec lesquels se nouaient des relations très intenses et très riches, comme si je retrouvais de vieux amis.

Le sens que Falun DaFa a donné à ma vie est si vaste, c’est un peu comme si les pièces d’un puzzle s’étaient mises en ordre d’un coup.

Moi qui ai toujours eu autant soif d’indépendance et d’autonomie, j’ai trouvé dans DaFa l’espace pour m’épanouir et me dépasser dans le respect de moi même et des autres. J’étais encore coléreuse et trop intransigeante vis-à-vis de moi même il y a peu, mais j’apprends à percevoir ces aspects de moi même comme des choses appartenant au passé, et j’avance en ayant à cœur de m’assimiler à l’authenticité, à la bienveillance et l’endurance.

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