Pour avoir refusé être « réformée », Mme Wang Guijin a été condamnée à cinq années de prison et son bébé de neuf mois qui n’était pas encore né a été tué

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Mme Wang est parvenue à envoyer la lettre qui suit ci-dessous depuis un camp de détention. Parce qu’elle cultive diligemment le Falun Dafa, elle a été détenue de nombreuses fois. Après sa dernière arrestation, les autorités l’ont fait avorter alors qu’elle était enceinte de neuf mois. Comme si le meurtre de l’enfant n’était pas suffisant ils ont condamné Mme Wang à cinq années de prison. Après avoir écrit la lettre, Mme Wang a été transférée dans un autre lieu inconnu.

Chers compagnons de pratique,

Je suis une pratiquante du comté de Huaiyang. Je m’appelle Wang Guijin, Durant les cinq dernières années mon mari et moi avons été brutalement torturés par le Parti Communiste Chinois (PCC) pour avoir dit au gens « Falun Dafa est bon. »

Le 3 octobre 2000, je me suis rendue à Pékin pour valider le Dafa ensemble avec 17 compagnons de pratiques dont mon mari M. Song Zhenlin. Sur notre chemin, des fonctionnaires du poste de police de Lutai et du bureau 610 du comté de Huaiyang nous ont arrêté. Le lendemain, huit pratiquants d’entre nous ont pris un détour et sont parvenus sur la place Tienanmen. Juste avant que nous soyons prêt à faire les exercices, la police nous a arrêtés et emmenés au poste de police de Tianmen où ils nous ont détenu toute la matinée. Ren Wei avec le bureau 610 du comté de Huaiyang et le chef du poste de police de Lutai ont utilisé une corde pour attacher fermement mon mari. Puis Ren Wei nous a emmenés au bureau gouvernemental de Zhoukou ou ils nous ont torturés à tour de rôle. Lorsqu’ils m’ont interrogée, Wu Shengli du département de police du comté et le chef du poste de police de Lutai m’ont forcée à m’agenouiller et m’ont demandé qui avait organisé cette expédition. J’ai refusé de répondre à leur question et ils alors m’ont battue. Ils ont tiré sur mes cheveux et mon visage a enflé. Ren Wei et le chef du poste de police de Lutai ont attaché fermement mon mari avec une corde et lui ont menotté les mains derrière le dos lorsqu’ils l’ont interrogé. Son visage s’est aussi enflé à cause des coups reçus. Lorsqu’ils l’ont interrogé pour la deuxième fois ils lui ont même attaché les jambes et les pieds. Ren Wei a retiré ses bottes en cuir et les a utilisées pour frapper le visage de Song.

Nous avons été détenus et interrogés de la sorte pendant deux jours. Ren a pris tout notre argent et ne nous a rien donné à manger.

Le 7 octobre 2000, nous avons été escortés pour retourner dans le comté de Huaiyang, ou Ren Wei, Geng Shoulin, Zhao Min et Chen Jiacang nous ont une fois de plus interrogés. Ils ont en premier lieu attaché mon mari. La corde était tellement serrée qu’elle a déchiré la peau sur son dos. Ren Wei a une fois de plus enlevé ses bottes en cuir et les a utilisées pour frapper le visage de Song environ 50 fois jusqu’à ce qu’il soit très fatigué et hors d’haleine. Ils m’ont interrogée plusieurs fois. Une fois, leur interrogatoire a duré plus de 4 heures pendant une nuit très froide. J’ai refusé de coopérer avec eux et Geng Shouling m’a battue.

Nous pratiquions les exercices dans le centre de détention et un gardien nommé Shi Zhongjie nous a dénoncés au directeur du centre de détention. Le directeur est venu et a frappé tout le monde avec un manche à balai. Puis il nous a ordonné de sortir. Dehors nous avons été enchaîné deux par deux par les chevilles. Ils nous on fait marcher de force sur une longue distance avec les chaînes aux pieds avant de nous donner l’ordre de retourner en cellule. Ils nous on laissé attachés de la sorte pendant trois jours, puis ils nous ont séparés. La moitié d’entre nous sont restés dans le même centre de détention et l’autre moitié (dont moi) a été transférée dans un autre centre de détention où le directeur a vainement essayé de nous faire nous tourner contre Dafa.

Vers le mois de décembre 2000, le bureau 610 du comté a organisé une cession de lavage de cerveau. Mon mari et moi avons été trompés parce que nous n’avions pas étudié suffisamment bien la Loi. Nous avons donné 4 000 yuans et avons été relâchés. Nous avons fait des choses que des pratiquants ne devraient jamais faire et cela a laissé des tâches dans notre cultivation. Après avoir lu les nouveaux articles de Maître « La contrainte ne peut changer le cœur de l'homme » et « Suggestion » nous avons regretté nos actions et avons immédiatement publié une « déclaration solennelle » retournant dans la rectification de la Loi.

Le mois d’avril 2001, j’ai une fois de plus eu des interférences avec les autorités et j’ai été forcée de quitter mon domicile. La police du poste de police de Lutai s’est souvent rendue chez ma belle-mère pour la menacer. Ils s’y rendaient toujours au milieu de la nuit, grimpant par dessus les murs d’enceinte et utilisant des lampes de poches pour éclairer à travers les fenêtres.

Avec l’aide de compagnons de pratique mon mari et moi avons mis en place un lieu de production de matériel de clarification de la vérité proche de la porte ouest du comté de Huaiyang. Le 12 novembre 2001, les autorités nous ont arrêtés. Lorsque nous avons crié « Falun Dafa est bon » Li Changfeng, Wang Quandong, Geng Shouling et Zhuang nous ont battu. Mon visage s’est enflé pendant une semaine. Ils ont pris tout l’équipement du site et nous ont une fois de plus mis dans un centre de détention. Ils nous ont interrogés et ont essayé de nous forcer à leur dire d’où nous tirions l’argent pour acheter l’équipement. J’ai refusé de le leur dire et ainsi il m’ont obligée à m’assoire sur le sol froid en ciment pendant trois heures. Nous avons entamé une grève de la faim.

Deux semaines après le début de notre grève de la faim, les chefs du centre de détention Li Zhaosheng et Zheng Xianjun ont ordonné à Zhang Duoshu de me gaver de force. Pendant le gavage de force, Zhang a incéré une bâton de bambou dans ma gorge et a frappé mon nez. Zheng Xianjun a utilisé un outil coupant pour ouvrir la bouche de mon mari provoquant beaucoup de saignements. Zheng a aussi utilisé un bâton de bambou pour frapper les orteils de Song. Ses orteils étaient très douloureux avant qu’ils deviennent complètement engourdis. Ils étaient encore noirs et enflés même au moment où on nous a relâchés. Lorsque les membres de notre famille ont exigé notre libération, Ren Wei et Geng Souling leur ont extorqué 4 000 yuans. Mais, même lorsque mon mari et moi étions au seuil de la mort après 29 jours de grève de la faim, Ren continuait de refuser à signer les documents pour nous libérer. A la fin, Ren nous a relâchés à contre coeur, craignant que nous allions mourir et qu’il soit tenu pour responsable.

En février 2004, mon mari et moi avons une fois de plus été persécutés. Nous avions établi un lieu de production de matériel de clarification de la vérité dans la zone résidentielle de la compagnie de sous-vêtement du comté de Dancheng. L’après-midi du 26 février 2004, les autorités ont arrêté les pratiquants Jia Hong, Liu Xia et moi-même. Ils nous ont traîné dans un véhicule de la police. J’ai fortement crié « Falun Dafa est bon » tout du long et ils m’ont frappée tout en couvrant ma bouche avec des chiffons sales. Lorsque nous sommes arrivés au département de police du comté de Dancheng j’y ai découvert mon mari et mon fils. Ils avaient été arrêtés par l’officier de police Zhang Yong alors que mon mari s’était rendu au jardin d’enfant pour chercher notre fils Song He. Mon fils pleurait et réclamait son père. Le directeur du jardin d’enfant a aussi failli être arrêté parce qu’il avait parlé à la police au nom de la justice.

Lorsque Zhang Yong nous a interrogé au département de la police, Zhao Jishan, Wang Quandong et Xu Jun du comté de Huaiyang sont entrés. Ils nous ont immédiatement reconnus. Plus tard ils nous ont tous les cinq envoyés au centre de détention de Dancheng. Au moment où nous avons franchi la porte du centre de détention nous avons commencé à crier « Falun Dafa est bon. » Les gardiens et les policiers en armes ont été choqués. Le directeur du centre de détention ne voulait pas nous laisser entrer disant que nous étions source d’ennuis. A ce moment la police du département de police a commencé à nous battre. Ils ont aussi tiré sur ma bouche avec leur main et m’ont frappée au visage, y laissant des contusions noires. Mon fils a eu très peur et il a commencé à crier fortement. Les pratiquants Jia Hong et Lui Xia sont restés à Dancheng. Mon mari, mon fils et moi avons été renvoyés dans le conté de Huaiyang.

Le 27 février 2004, Wang Quandong et Li Changfeng ont fait pression sur nous pour qu’on leur dise d’ou provenait l’argent utilisé pour acheter des équipements pour produire du matériel de clarification de la vérité. Peu importe ce qu’ils nous faisaient, nous ne leurs avons rien dit et nous avons entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Li Zhaoshu et Zheng Xianjun ont ordonné à Zhang Duoshu de nous gaver de force. A chaque fois que j’étais gavée, Zhang incérait le tube de gavage de force dans mon estomac et après il pressait une fois sur mon ventre. Une fois, lors du gave de force, Zhang a découvert que j’étais enceinte et l’a rapporté au directeur du centre de détention. Le 16 mars un officier de police du bureau 610 au nom de Wang Liqun m’a emmenée à l’hôpital pour vérifier si j’étais bien enceinte. Le 18 mars j’ai été autorisée à rentrer chez moi, tout en y étant surveillée.

Après trois mois de grève de la faim mon mari, Song Zhenling, ne pesait plus que quelques 30 kilos et il était dans une situation critique. Le bureau 610 du comté de Huaiyang l’a envoyé aux urgences de l’hôpital populaire du comté de Huaiyang. La police a dit qu’il le laisserait plutôt mourir dans l’hôpital que de le relâcher. Après avoir passé un jour à l’hôpital, sous la protection de Maître, sa condition s’est améliorée. Ils l’ont renvoyé au centre de détention et ils ont continué à le torturer. Suite à la persécution ses deux jambes ont été paralysées et il a perdu la vue de ses deux yeux.

Le 16 juillet 2004, le tribunal de Chuanhui situé dans la ville de Zhoukou a jugé Song Zhenling dans le centre de détention et l’a condamné à 10 ans de prison. A ce moment il ne parvenait même pas à bouger. Le 14 octobre ils l’ont transporté dans la prison numéro 3 de la province de Henan. On ne sait pas où il se trouve à l’heure actuelle.

L’après-midi du 11 avril 2004, le personnel du poste de police de Lutai s’est rendu chez mes parents pour m’y arrêter. Ils s’y sont rendus plusieurs fois par jour, arrêtant mon père et l’emmenant au poste de police, fouillant les domiciles de toutes les connaissances de mes parents. Toutefois ils ne sont toujours pas parvenus à me trouver. Un jour mon troisième frère a appelé mon père et a dit « La police essaie une fois de plus d’arrêter Guijin, dit lui de faire attention. » La police avait mis la ligne sur écoute et ils ont utilisé la conversation comme prétexte pour arrêter mon troisième frère le 30 avril 2004. Ils l’ont détenu pendant 15 jours et lui ont extorqué 6 000 yuans avant de le relâcher sous caution. Sous les ordres de Zheng Xianfang mon père a été condamné à une année de prison. Comme j’étais enceinte, ils ont fait en sorte que les chefs de la ville de Lutai, Wang Xun et Song Duohai, me surveillent. Ils m’ont détenue dans le centre de planification des naissances de la ville de Lutai et ne m’ont rien donné à manger. Une semaine plus tard ils m’ont transférée au bureau 610 du comté de Huaiyang où Zhao Jishan, Li Changfeng, Wang Quandong, Wu Shengli et Xu Jun m’ont surveillée. Plus tard ils m’ont renvoyée chez mes parents et m’y ont surveillée.

Le 19 juillet 2004, l’officier Chang Yijun du bureau 610 du comté de Huaiyang a ordonné au poste de police de m’arrêter. Ils m’ont emmenée et ont arrêté mon fils Song He. Cette même nuit, ils m’ont emmenée au centre de planification des naissance et on voulu y avorter mon enfant, mais j’ai refusé de signer mon accord. Aux environs de 14 heures le jour suivant, huit personnes dont Song Duohai, Li Guang et Liang ont forcé la naissance et ont tué mon bébé qui avait presque neuf mois.

Ils ne m’ont pas autorisé à rentrer chez moi après l’avortement et ils n’ont pas informé les membres de ma famille. Au contraire ils m’ont détenue au centre de planification des naissances m’y ont surveillée sans me donner assez à manger.

Le 10 août 2004, des fonctionnaires du tribunal de Huaiyang, dont Fang Ruofeim m’ont jugée dans le centre de planification des naissances. Li Yongqing et Mei Fang du bureau du procurateur étaient aussi présent.

Moins d’un mois après l’avortement forcé, Li Changfeng et d’autres m’ont renvoyée dans le centre de détention. Voyant que j’avais l’air malade, les gardiens du centre de détention m’ont demandé si j’avais une maladie quelconque. Je leur ai dit que je ne me sentais pas bien en général. Ils m’ont envoyée à l’hôpital pour un examen médical, qui a démontré que j’avais une hépatite B. Ils ont malgré tout demandé au centre de détention de me prendre. Après avoir entamé une grève de la faim pour protester, Zheng Xianjun a ordonné à Zhang Duoshu de me gaver de force avec un entonnoir. J’ai fermement résisté. Zheng Xianjun et Huang Fan m’on fortement insultée et Zheng Xianjun a posé une corde à plat sur le sol en 4 figures de 8 et l’a utilisée pour m’attacher les bras et les jambes. Puis ils ont ordonné à Zhang d’insérer le tube de gavage de force dans mon estomac. Après cinq minutes mon corps entier est devenu violet et mes yeux sont rentrés dans ma tête. Ma condition était critique. Après cela ils ont pris peur et ont arrêté d’insérer en moi des tubes de gavage forcé.

J’ai refusé de coopérer avec eux sur toute la ligne. Ils ont été à court de méthodes pour essayer de me forcer à coopérer mais ils m’ont encore gardée dans le centre de détention. Plus tard ils m’ont attachée sur un banc et m’ont nourrie avec des perfusions intraveineuses. A ce moment j’étais si faible que le docteur ne parvenait même pas à trouver une veine. La police a dit que tant que je serais en vie ils ne me relâcheraient pas. Après près de quatre mois de grève de la faim j’étais dans des douleurs extrêmes, je n’avais pas assez de force et j’avais la peau sur les os. Je perdais souvent conscience – parfois pour peu de temps parfois plus longtemps. J’éprouvais aussi de la difficulté à respirer. Je savais qu’ils essayaient de me tuer par la torture. Dans le but de rester en vie j’ai arrêté la grève de la faim. Les quatre mois d’épreuve de grève de la faim m’ont paralysé les jambes et je ne pouvais plus prendre soin de moi-même. Mais peu importait, le gardien Wang Xinqi disait que je simulais les symptômes et que les gens ne devraient pas avoir pitié d’un « déchet contre-révolutionnaire » (faisant référence à moi).

Le tribunal du comté m’a condamnée à cinq années de prison. J’ai fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Zhoukou pensant que je ne devais pas reconnaître la persécution en restant silencieuse. Au début de cette année le tribunal intermédiaire a refusé mon recourt et a confirmé la sentence originale.

Dans le but de me forcer à renoncer, les autorités ont surveillé mon fils après que j’ai été mise dans le centre de détention. Je n’ai pas eu de nouvelles de lui depuis lors.

Compagnons de pratique, bien que j’aie souffert de grandes tribulations lors des cinq dernières années, nous ne devrions jamais oublier l’espoir de Maître de nous voir retourner à notre nature originale et authentique. Peu importe la difficulté, je continuerais à marcher sur le chemin de la cultivation avec détermination. Je n’oublierais jamais les mots de Maître dans l’article « Le Xiulian est justement difficile, ce qui est difficile c'est qu'au moment où le ciel s'effondre et la terre s'affaisse, ou la perversité persécute frénétiquement, au moment critique de la vie ou la mort, vous êtes toujours capable de continuer à marcher fermement sur votre chemin de Xiulian, aucune affaire dans la société de l'humanité n'arrive à interférer avec vos pas sur le chemin du Xiulian » (« Chemin » Points essentiels pour un avancement diligent II)

Compagnons de pratique, bien que nous soyons loin les uns des autres, ma solide croyance en Maître et le Dafa demeure proche de Maître à jamais !

Ecrit par Wang Guijin le 12/02/2005, dans un centre de détention

Glossaire :
http://www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/7/12/105848.html

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/7/29/63367.html


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