Des fonctionnaires canadiens s’inquiètent que la vie privée des citoyens soit violée par les espions chinois (photos)

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Récemment, Hao Fengjun, ex policier chinois a déserté en Australie avec une grande quantité de documents secrets sortis clandestinement. Les dossiers secrets indiquent que le régime communiste chinois dirige un réseau d'espionnage prenant pour cible les pratiquants de Falun Gong en dehors de Chine. Après que les médias aient révélé l’existence de ces documents, de haut- fonctionnaires du gouvernement canadien ont exprimé leurs inquiétudes. Les médias au Canada prêtent une attention particulière à la situation et à la persécution rencontrée par le groupe du Falun Gong.

Les fonctionnaires sont choqués : les citoyens canadiens n’ont pas de vie privée?

Le 16 juin, lors de la "période de questions" au Parlement canadien, le député Peter Mackay a indiqué, les"documents fournis par Hao Fengjun, l'ex policier chinois et déserteur, montrent que les espions chinois au Canada visaient Jillian Ye, une pratiquante de Falun Gong et consultante en informatique à Scarborough."

Jillian Ye est une citoyenne canadienne de 39 ans et pratiquante de Falun Gong. Au début des années 90, elle étudiait à l'université de Western Ontario et a obtenu sa maîtrise en informatique. Elle est maintenant consultante en informatique.

Un document daté du 1er septembre 2004, intitulé "intelligence 274(2003), séries nkf03292" fourni par Hao Fengjun, détaille les plans de Jillian Ye de démarrer une société de communications ainsi que son budget pour acheter une maison à ses parents. En apprenant ceci, Mme Ye, lors de son entrevue, a dit, " Incroyable ! Ils (les espions) sévissent au Canada? Je ne sais pas quoi dire !" Elle a dit, "Je me demande d’où ils tiennent leur information et à quel points ils nous observent!"

Selon un reportage d’ Epoch Times, le document était adressé au chef adjoint d’un département, transmis au Ministère des Affaires Etrangères en Chine.

Le 15 juin, après que Hon. Stephen Harper (chef de l'opposition, du Parti Conservateur du Canada) ait recommandé des mesures de répression énergiques contre les espions chinois, le Premier Ministre Martin a dit aux membres du parlement qu'il avait déjà soulevé cette question lors de sa visite à Pékin en janvier de cette année. Le Premier Ministre Martin a dit, "On sait également très bien que le Canada maintient un programme rigoureux de contre espionnage pour sauvegarder la sécurité du Canada. Il est également très clair et les Canadiens peuvent en être assurés que nous maintenons un solide système de discipline et de sécurité qui permettra aux Canadiens d'être assurés de leur propre protection et sécurité."

Paul Martin Premier Ministre Canadien

Hon. Pierre Pettigrew, Ministre des Affaires Etrangères a exprimé que le Ministère des Affaires Etrangères avait discuté avec les fonctionnaires chinois pour s'assurer qu'ils respectent les droits des citoyens canadiens d'exprimer leurs opinions au Canada. Pettigrew a dit, "Nous prenons toujours toutes ces allégations très au sérieux." Il a dit, Nous attendons d’eux qu’ils respectent notre souveraineté. Lorsqu’ils sont ici, ils sont censés respecter nos lois canadiennes. Lorsque des choses sont portées à notre attention, nous en référons aux autorités appropriées dans notre pays."

Les membres du parlement suggèrent que le gouvernement canadien fasse plus d’efforts pour expulser les espions chinois. La Vice Premier Ministre encourage les citoyens à dénoncer les espions.

Durant la "période de questions" du 16 juin, le membre du parlement Stephen Harper a précisé, "Depuis un certain temps il y a de plus en plus de preuves d'un grand réseau d'espionnage du gouvernement chinois fonctionnant au Canada. Aujourd'hui l'ancien chef du bureau de CSIS Asia a confirmé les déclarations des déserteurs que près de mille espions du gouvernement chinois se sont infiltrés au Canada."

Le membre du parlement Peter MacKay a précisé un jour plus tôt que selon Hao Fengjun, un ancien officier de police et déserteur chinois, la Chine a plus de 1.000 espions agissant au Canada. Il a dit que ceci indique que le gouvernement communiste chinois mène une campagne d'intimidation et de harcèlement contre les pratiquants de Falun Gong, principalement à Toronto et à Vancouver. Il a dit que cette action est conforme au rapport du CSIS que les services d'espionnage étrangers manoeuvrent, menacent et exploitent les expatriés vivant au Canada.

MacKay a dit, "M. Hao déclare qu'il a donné un rapport d’espionnage chinois concernant une pratiquante de Falun Gong au Canada aux autorités australiennes." Il a demandé, "Est-ce que notre gouvernement demandera une copie de ce rapport à l'Australie et demandera officiellement au gouvernement chinois de renoncer à harceler les citoyens canadiens?"

MP Rob Nicholson a suggéré au gouvernement qu'ils dépassent la préoccupation et commencent à mettre le temps, l'effort et l'argent pour éliminer ce problème.

Anne McLellan, Vice-premier ministre et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a dit, "Nous sommes au courant du Falun Gong et de certaines des allégations et des revendications faites par rapport à leur droit d'exprimer paisiblement leurs points de vue, de rassemblement pacifique et de manifestation dans ce pays."

Elle a dit, "Nous sommes pleinement conscients des allégations qui ont été faites par rapport à la présence de certains dans ce pays qui peuvent mener certaines activités qui sont inacceptables. Le CSIS, la GRC et les services d’application des lois dans ce pays sont bien au courant.

En répondant aux questions le 16 juin, McLellan a dit, "Le CSIS est bien au courant des allégations qui ont été faites. Le CSIS fait tout en son pouvoir pour assurer la sécurité collective des Canadiens."

Elle a dit, "Je suggérerais au membre honorable, que s’il a des preuves de harcèlement de n'importe quel individu quelle que soit son origine, il a une responsabilité de fournir ces informations aux autorités régulières d’application des lois."

Preuve de persécution des libertés religieuses par la Chine au Canada

Lors de la « période de questions "le 16 juin, MP Rob Nicholson a dit," Nous savons depuis des années que la Chine sévit contre la liberté et l'expression religieuses des gens sur son propre territoire. Maintenant nous avons la preuve qu'il essaie de faire la même chose ici au Canada."

Selon Hao Fengjun, ceux qui espionnent les pratiquants canadiens du Falun Gong sont codés en tant que F101. Leurs tâches au Canada incluent de maintenir une liste de noms des pratiquants de Falun Gong, de les harceler, les menacer pour qu’ils cessent leurs protestations contre la persécution du gouvernement chinois et de mettre sous écoutes leurs téléphones. Lors d’un entretien avec l’envoyé spécial de Minghui, Hao Fenjun a révélé, "le gouvernement communiste chinois a passé plus de trois ans à installer ce réseau global et il est très complet et parfait. Ça ne se limite pas seulement à l’Australie, il s’est infiltré partout dans le monde y compris aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. J'ai même vu des rapports de Copenhague au Dannemark."

Le 17 juin, l'association canadienne de Falun Dafa a tenu une conférence de presse sur la colline du Parlement à Ottawa, la capitale. Sept pratiquants du Falun Gong qui avaient été harcelés étaient témoins. Leurs situations comprenaient : des demandes de renouvellement de passeport rejetées par le consulat chinois; des demandes de visas pour la Chine refusées; l’emprisonnement en retournant en Chine; la discrimination contre eux dans la communauté chinoise locale; le harcèlement et les menaces téléphoniques de membres de la famille des pratiquants en Chine; ainsi que des preuves que le PCC manipule les médias chinois et les organismes chinois pour contrôler les communautés chinoises canadiennes locales et influencer la société traditionnelle canadienne. Le président de l’association canadienne de Falun Dafa et un autre délégué ont répondu en profondeur aux questions des journalistes pendant la période 30 minutes.

Plus de 10 médias y compris Canwest Global, Canadian Press, les stations de télévisions canadiennes les plus importantes CBC TV et CTV ainsi que le Globe and Mail et le Toronto Star ont assisté à la conférence de presse. Le réseau d'espionnage de la Chine est récement devenu un point central des reportages de nouvelles canadiennes.

Traduit de l’anglais au Canada le 21 juin 2005
http://en.clearharmony.net/articles/200506/27247.html

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