Déterminés dans leur quête de justice et restant fermes dans leur croyance face à la brutalité

Comment les pratiquants persécutés en Chine, leur famille et les gens justes, sauvegardent les droits de l'homme selon la loi
 
Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang Zemin a commencé la persécution de millions de pratiquants de Falun Gong en violant la Constitution et la Loi. De nombreux comptes rendus indiquent que les scélérats qui suivent les politiques de persécution de Jiang et des «Bureaux 610» à travers le pays ont violé arbitrairement la Constitution et les lois en Chine. Presque tous les pratiquants ont été privés de leurs droits d’appel au gouvernement à tous les niveaux, de pratiquer en public les exercices de Falun Gong, de déployer des bannières de Falun Gong, de publier livres ou documents de Falun Gong, de produire et de présenter les cassettes et vidéo cassettes et de distribuer des brochures de clarification de la vérité du Falun Gong.

Les pratiquants ont été illégalement jugés ou même envoyés dans les camps de travaux forcés, centres de détention et centres de lavage de cerveau sans juste procès. Il est interdit aux avocats qu’ils engagent de présenter un plaidoyer d’innocence pour leur défense. Les auditions devant la cour sont à huis clos et il est interdit aux famille de faire réviser le bien-fondé de leur jugement. Il est interdit aux pratiquants de faire appel aux cours supérieures.

Dans de telles conditions, les pratiquants à travers le pays, leur famille et les gens dans le domaine judiciaire et légal, y compris les avocats, n’ont pas abandonné leur quête de justice et le dépôt des poursuites judiciaires contre leurs persécuteurs. Plusieurs exemples sont cités dans l’article ci-dessous. Nous espérons qui combattent ces crimes de façon raisonnable et pacifique.

1. L’effort de traduire Jiang en justice a commencé en Chine

Ces dernières années, les pratiquants du Falun Gong à l’extérieur de la Chine ont déposé des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin, l'auteur de la persécution, pour génocide et crimes contre l'humanité aux Etats-Unis, en Belgique, en Espagne, à Taiwan, en Allemagne, en Corée, au Canada, en Grèce, en l'Australie, Nouvelle-Zélande, au Chili, Bolivie, et en Hollande.

Mais au mois d’août de l’an 2000, avant que toutes les poursuites judiciaires ci-dessus n’aient été déposées, Wang Jie, résident de Pékin et Zhu Keming, résident de Hong Kong ont expédié un appel au Procureur suprême de la République Populaire de Chine à Pékin, accusant Jiang Zemin, Luo Gan et Zeng Qinghong d’illégalement bannir et supprimer le Falun Gong. Jiang Zemin et Luo Gan sont entrés dans un déchaînement frénétique à l’encontre des deux demandeurs. Wang Jie a été persécuté à mort, tandis que Zhu Kemin a été secrètement condamné à cinq ans de prison, où il se trouve encore. Cependant, ce cas significatif d'appel à la justice est un phare qui non seulement choque efficacement la perversité, mais encourage également des millions de pratiquants du Falun Gong à demeurer fermes face aux menaces et à la violence et sauvegarder les droits fondamentaux octroyés aux citoyens par la Constitution et la loi.

Le 17 juillet 2001, le site Minghui a signalé que M. Peng Liang, pratiquant de Falun Gong en Chine continentale avait confié aux pratiquants des Etats-Unis la poursuite judiciaire de Zhao Zhifei, directeur chinois communiste de la sécurité publique de la province de Hubei, après que son frère et sa mère aient été torturés à mort par la police. Les nombreux témoins oculaires ont confirmé que la police a battu Peng Min, le frère cadet de Peng Liang le 9 janvier de cette année, causant une fracture à sa cinquième vertèbre et une rupture d'os dans sa vertèbre du cou, ce qui lui a causé une paralysie complète. Il est mort le 6 avril 2001. Li Yingxiu, la mère de Peng Liang est morte au même hôpital 29 avril 2001. Son mari, M. Peng, a découvert de nombreuses blessures à la tête de son épouse et du sang séché dans sa bouche quand il inspecta son corps. La police lui a dit que la raison de la mort de Li Yingxiu était qu'elle « parlait trop » après la mort de son fils.

Zhao Zhifei était le directeur adjoint du bureau 610 de la province de Hubei. Il était reconnu pour sa brutalité en tuant les pratiquants, et notamment des incidents de pratiquants tués en étant traînés derrière une motocyclette ou brûlés vifs.

La plainte accuse Zhao de mort injustifiée, de torture, de crimes contre l'humanité et d'autres violations des lois internationales des droits de l'homme contre les pratiquants de Falun Dafa dans sa province de Hubei. Zhao a reçu un subpoena et une copie de la plainte au mois de juillet à New York Cité, lors de son voyage aux États-Unis.

Le lendemain qui a suivi la signification qu’il avait reçue, Zhao Zhifei est monté à bord d'un avion vers la Chine et n'est pas retourné aux Etats-Unis. Le 21 décembre 2001, la juge Denise Coté, de la cour du District des Etats-Unis, a rendu un jugement par défaut de comparaître contre Zhao pour son rôle pour avoir inciter et exécuter la persécution des pratiquants de Falun Dafa (Falun Gong) en Chine. Il est aussi cité dans le jugement l'arrestation et l’absence du demandeur M. Peng Liang, dans cette cause. Le destin de M. Peng demeure inconnu. (voir le http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/12/24/17104p.html.)

Le site Minghui a rassemblé un grand nombre de causes où les pratiquants du Falun Gong à travers le pays, malgré la grave persécution, ont maintenu le principe d’ « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » en réclamant rationnellement leurs droits légaux octroyés par la loi chinoise pour obtenir justice et déposant des poursuites judiciaires contre les persécuteurs.

Exemples:

Tous les pratiquants de la ville de Qinhuangdao ont déposé des poursuites judiciaires devant le « Procurateur » de la ville et devant la cour, accusant le centre de lavage de cerveau de Changli de maltraiter les pratiquants en utilisant toutes les sortes de moyens illégaux. Les pratiquants de la ville de Xianning, province de Hubei ont écrit des lettres au Procureur et au Congrès Populaire de la Ville de Xianning, accusant Song Ruisheng et Du Zhixiang pour leur rôle dans la persécution des pratiquants. Song était le directeur adjoint du département de police du District de la ville de Wenquan et Du, le directeur de la section politique de sécurité du département de police. Le pratiquant Huang Min, ancien chef adjoint du bureau d'administration des entreprises de la ville et du comté de Chengdu, a déposé une poursuite judiciaire contre des fonctionnaires sans loi. Le pratiquant Gao Hongying de ville de Bozhou, province d'Anhui, a porté des accusations contre les employés du bureau 610. Le pratiquant Zhang Ziyang de la province de Liaoning a déposé une poursuite judiciaire devant le procureur la ville de Fengcheng contre la bande du policier Liu dans la ville de Baoshan. Le pratiquant Shi Jinhua de la province de Hunan a déposé une poursuite judiciaire contre des fonctionnaires à la section politique de sécurité du département de police du comté de Qidong. Mme Ning Shuyan de la municipalité de Majiadian dans la ville de Donggang, province de Liaoning a déposé des accusations criminelles contre Wang Zhaowu, chef du commissariat municipal et Zhang Fengbin, directeur adjoint. La pratiquante Wu Wenying du comté de Pucheng dans la province du Fujian a déposé des poursuites judiciaires devant la cour provinciale et devant le procureur contre le département de la Police du comté de Pucheng, la cour du comté et la prison des femmes de Fujian pour torture inhumaine.

Les causes ci-dessus ne sont que quelques unes des poursuites contre la persécution déposées par les pratiquants dans le pays. En se basant sur des statistiques incomplètes, des poursuites ont été jusqu'ici déposées dans toutes les provinces, municipalités et régions autonomes à travers la Chine contre Jiang Zemin, Luo Gan, des fonctionnaires communistes du Parti et membres des bureaux 610 à divers niveaux, des directeurs des centres de détention, des camps de travail, des centres de lavage de cerveau et d'autres fonctionnaires directement impliqués dans la persécution. En plus de faire partie des actions paisibles et raisonnables des pratiquants contre la persécution, ces poursuites et accusations ont aussi effrayées la perversité et ont réduit la sévérité de la persécution.

2. Les familles courageuses des pratiquants

En plus des pratiquants, leurs familles font également partie des citoyens qui ont recourt aux voies légales pour défier la persécution. Ils savent mieux que quiconque à quel point leurs bien-aimés ont bénéficié de la pratique du Falun Gong et combien ils se sont améliorés en pratiquant l' « Authenticité- Bienveillance-Tolérance ». Ils savent particulièrement combien ils ont souffert depuis les cinq ans qui ont débutés le 20 juillet 1999, de la séparation de leur famille, d’être forcé à devenir des sans abri et d’être soumis à l’agonie de la torture. Surtout, ces parents méritent et sont en droit de parler en leur nom et au nom de leurs bien-aimés en déposant des poursuites contre les fonctionnaires responsables et en exigeant que la justice soit rendue.

Le 8 novembre 2004, le site Minghui a rapporté que 241 familles de pratiquants du Falun Gong en Chine ont conjointement signé une lettre adressée au Ministère de la Justice, au Congrès Populaire National, au Procurateur Populaire Suprême et au Département de la Justice de la province de Hunan, qui président au dessus de tous les niveaux de discipline du Procurateur et Département de la Justice de la province de Hunan. Le but de la lettre était d'exposer la torture cruelle subie par leurs parents aux mains des gardiens sans loi dirigés par Zi Wei, directeur adjoint de la prison de Chishan dans la ville de Yuanjiang, province de Hunan. Ils ont fermement exigé que les autorités amènent en justice les 41 fonctionnaires responsables de la torture.

La lettre énumère en détails la persécution que plusieurs pratiquants ont subie à la prison de Chishan. Il est souligné que les directeurs de la prison qui ont participé à la persécution ont publiquement battu les pratiquants, ont utilisé des instruments de torture, critiqué et calomnié les pratiquants lors des réunions publiques. Les directeurs ont également forcé les pratiquants à faire le travail de forçats et s'ils ne pouvaient pas finir le travail assigné, les policiers les ont cruellement torturés.

Les noms de 41 fonctionnaires responsables de la persécution sont énumérés dans la lettre. A la fin de la lettre, il est souligné que ces actes ont violé l'article 234 du droit pénal, le crime de blessures intentionnelles; article 247, le crime des confessions extorquées sous la torture; ainsi que l'article 397, le crime de l'abus de pouvoir. Ils ont également violé la « loi de la main-d’œuvre » et la « loi de la prison » et, en conséquence, les familles des pratiquants ont déposées ces poursuites basées sur la loi, exigeant une enquête rapide de ces mauvais traitements, exigeant le châtiment approprié des auteurs de crimes et la libération immédiate des victimes. (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/26/54955p.html.)

En plus, le 18 janvier 2004, le site Minghui a rapporté que: Les fonctionnaires du département de la police de ville de Dehui, du département de la police du District de Luyuan et du département de la police de ville de Tchang-tchoun ont arrêté treize pratiquants de la ville de Dehui entre septembre et novembre 2002 parce qu’ils pratiquaient le Falun Dafa et clarifiaient la vérité. Les pratiquants étaient le Sun Qian, Lin Hongfei, Zhang Wenfeng, Liu Baijun, Wei Guangxue, Zou Jibin, Jiang Wenbin, Jiang Chunxian, Jia Yunxia, Zhang Xiaoyan, Yang juin, Hu Jie, et Liu Dianling. En janvier 2004, ils avaient été détenus pendant quatorze mois. En essayant d'obtenir leur libération, les familles de ces treize pratiquants ont défié les fonctionnaires sans loi en maintenant la justice. Ils ont présenté la vérité au sujet de la persécution à l’attention des résidents locaux, ont exposé la perversité et ils ont aidé à contrecarrer la persécution.

Chaque action des gens avec un sens de la justice est importante et sera enregistrée sur cette page extraordinaire de l'histoire de l’humanité, lorsque la bonté vainc la brutalité et la justice remporte sur la perversité.

3. Les avocats qui sont assez courageux pour défendre le Falun Gong

Les gens habituellement considèrent les avocats, qui ont le courage de sauvegarder la justice sous pression, d'être des gardiens de la justice sociale. En persécutant le Falun Gong, cependant, le régime de Jiang a non seulement usurpé la loi d'état et privé les pratiquants de leurs droits légaux et intérêts, mais a également condamné les pratiquants innocents à la prison. Selon des nouvelles de Chine, depuis le 20 juillet 1999, on a ordonné aux avocats de n'accepter aucune cause de défense concernant des pratiquants du Falun Gong. Les avocats désignés par les cours y vont simplement par motions. Ils ne peuvent présenter qu’une défense « selon la décision prédéterminée de la cour ». On interdit aux demandeurs de faire appel à une cour supérieure. Autrement, les avocats font face à la suspension de leur permis de pratiquer le droit, leur permis d'affaires et même à la détention possible. On a signalé que des avocats de quelques endroits ont maintenant l’autorisation d’accepter des cas liés aux pratiquants du Falun Gong, mais selon les sources à l’intérieur, ce n’est qu’une façade. La véritable situation serait « strict à l’intérieur et lâche à l’extérieur. »

Même sous la forte pression de ces politiques, il y a des avocats consacrés à l’esprit de justice, qui sans crainte, font un pas en avant pour défendre les pratiquants du Falun Gong.

Le 31 décembre 2004, le site Minghui a édité un article par son journaliste Chu Tianxing : « Un avocat renommé est rejeté en cherchant à obtenir justice pour un pratiquant du Falun Gong ». M. Gao Zhisheng est un des dix avocats qui a été honoré par Ministère de la Justice en Chine 2001. Il a écrit une lettre à Wu Bangguo, Président du Congrès Populaire National, concernant les mauvais traitements et les violations de la loi qu'il a rencontrés en déposant un appel au nom de son client pratiquant M. Huang Wei.

Dans sa lettre M. Gao a déclaré que le pratiquant Huang Wei avait été envoyé au camp de travaux forcés à deux reprises sans juste procès. Au mois d’avril 2004, M. Huang a de nouveau été arrêté et a été condamné aux travaux forcés en juin, mais il a refusé de signer l’interrogatoire pour reconnaître les accusations criminelles contre lui. M. Gao a aussi révélé dans sa lettre que les cours locales avaient reçu des instructions des « hautes autorités » de refuser toute affaire de pratiquants du Falun Gong.

Dans sa lettre ouverte, M. Gao Zhisheng a tristement indiqué : « Encore plus décourageant est le fait que les auteurs de cette violation contre les procédures légales du pays sont les personnes mêmes responsables de sauvegarder l'exécution de la loi dans le pays. Les exécuteurs de la loi voient les transgressions brutales comme des événements justifiés et ils ne considèrent plus faire respecter la loi comme de leur responsabilité. Ils donnent personnellement l'exemple de constamment détruire la justice et la civilisation ainsi que les droits sur lesquels le pouvoir repose; qui servent-ils? » (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/1/12/56486.html pour plus d'information.)

Le 9 janvier 2005, le journal Epoch Times a rapporté que M. Yang Zixin du bureau juridique Zhongchi à Guangxi a grandement félicité le dépôt des appels pour les pratiquants du Falun Gong par M. Gao Zhisheng. M. Yang a écrit ce qui suit dans le forum d’Epoch Times, en soutien des efforts de l’avocat Gao Zhisheng pour maintenir les droits de l'homme des pratiquants du Falun Gong: « En tant qu’avocats, maintenir la loi et la justice est notre mission sacrée. Seul la perversité a peur de la loi équitable. M. Gao a parlé en notre nom et il a fait quelque chose que nous n'avons pas fait. Je pense, qu’indépendamment de qui vous êtes et dans quel secteur de la loi vous pratiquez, il y a des droits à sauvegarder. Le Parti Communiste ne peut pas piétiner la loi, tout en déclarant qu'ils adhèrent à la constitution. » (Voir http://search.minghui.org/mh/articles/2005/1/9/93098.html pour un reportage en chinois.)

Dans les six dernières années, le régime de Jiang a continué à persécuter les pratiquants du Falun Gong en utilisant la loi illégalement. En conséquence, des verdicts injustes sont rendus partout à travers le pays. L'ordre social est devenu si embrouillé que les « gens qui respectent la loi sont détenus et emprisonnés, alors que les gens qui violent la loi donnent les ordres. » Cependant, les pratiquants du Falun Gong partout au pays et les gens avec un sens de la justice ne sont pas effrayés par le pouvoir ou la violence. Ils continuent uniformément la bataille légale d'une manière paisible. Nous croyons que de plus en plus de gens connaîtront la vérité sur le Falun Gong et se mettront du côté de la justice.

Ceux qui osent bafouer l’inviolabilité de la loi seront inévitablement punis sévèrement par la loi. Les bonnes personnes qui maintiennent la justice face aux tribulations ne renonceront pas à leur quête de vérité malgré la calomnie et la répression provisoires. Ils seront respectés et admirés par les générations futures.

Le 23 janvier 2005
Glossaire : http://fr.clearharmony.net/articles/200411/16974.html

Traduit au Canada le 4 avril 2005

Version anglaise disponible à:
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/4/2/59124p.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.