Cinq pratiquantes acculées au désespoir dans le camp de travail de Wanjia

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La police au camp de travail de Wanjia frappe constamment les pratiquants de Falun Gong, répétant souvent : « Nous allons te torturer jusqu’à la mort ! » Ils disent ouvertement des choses comme : « Nous n’avons pas peur si quelqu’un meurt. Dans l’ancienne classe n°3, trois détenus sont morts et ils sont morts pour rien ! Il y a plein de petits cercueils dans le camp de travail ! » Après avoir souffert à tour de rôle des coups particulièrement cruels, on a amené cinq pratiquantes de Falun Dafa à penser que vivre là-bas était pire que la mort. Elles ont décidé d’utiliser leurs propres vies pour créer un environnement qui convienne à la vie humaine.

Le soir du 19 janvier 2002, les pratiquantes de Falun Dafa Zhao Xiru, He Miao, Lu Huiwen, Sun Lizhi et Sun Yanfang ont laissé leurs dernières paroles (un poème) et ont passé une corde à leurs cous… Nous avons entendu dire que cette tentative de suicide a secoué aussi bien la police provinciale que le bureau provincial de rééducation par le travail, jusqu’ici aucun des agents de police ayant perpétré des abus n’ont reçu une forme quelconque de punition.

Nous faisons appel à toutes les personnes ayant bon cœur dans le monde, aux organisations internationales et aux organisations des Droits de l’Homme de prêter attention aux crimes commis dans le camp de travail de Wanjia. Nous espérons également que le gouvernement chinois punira par la voie légale ces agents de police malfaisants du camp de travail de Wanjia pour leur mépris de la loi et leur comportement brutal.
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Ci-dessous le détail de la façon dont le camp de travail de Wanjia a acculé des gens au suicide le 17 janvier 2002.
La pratiquante de Falun Dafa Zhao Xiru a été transportée sur le dos de quelqu’un jusqu’à l’hôpital du camp de travail de Wanjia. Après un électrocardiogramme, on a diagnostiqué que c’était une patiente avec des risques élevés de problèmes cardiaques. Selon la loi, elle n’aurait alors pas dû continuer la rééducation par le travail et aurait dû être libérée sur parole à cause de son dossier médical. Mais comme le camp de travail de Wanjia ne s’inquiète jamais de savoir si les gens vont vivre ou mourir, elle a été illégalement réadmise.
Le 17 février 2002, Zhao se sentait très faible. Cela faisait 7 jours qu’elle n’arrivait plus à manger ou même boire de l’eau. Elle pouvait difficilement se tenir debout et restait au lit. Vers 20h:00, Zhao a eu une attaque cardiaque. Son visage était extrêmement pâle et elle était assise sur le lit. L’agent de police Wang Junping l’a vue, il a ouvert la porte d’un coup de pied et est entré, ce qui a fait sursauter Zhao. Un autre agent, Hu Bo, est entré et a demandé à Zhao ce qu’elle était en train de faire. Zhao a dit à Hu : « J’ai mal au cœur. Je veux juste m’asseoir un moment. Je ne fais pas la méditation. » Hu a dit : « Non » et il a frappé Zhao deux fois au visage. Zhao lui a demandé : « Vous frappez ouvertement un pratiquant de Dafa. N’avez-vous pas peur d’être découvert ? » Hu a répondu : « Je n’ai pas peur. Cela prouve justement que je fais mon travail. » Ensuite il a continué à la frapper. Les agents de police Wang Junping et Han Yushan sont aussi venus et ils se sont joints à Hu, avec un balai et un balai à récurer. On aurait dit qu’ils la frappaient à mort.
Les pratiquantes de Falun Dafa dans la pièce étaient toutes debout, essayant de protéger Zhao des coups. Les policiers ont alors commencé à frapper tout ce qui leur tombait sous la main, on aurait dit qu’ils ne voulaient jamais s’arrêter. He Miao est une pratiquante de Falun Dafa qui a fait une grève de la faim pendant 89 jours. Elle a été frappée et est tombée sur le sol, encore et encore. Ils ont frappé Kang Cuixian, une pratiquante de Dafa de 53 ans, et d’un coup violent, elle a atterri dans le meuble contenant les bols du déjeuner. Lu Huiwen, Sun Yanfang et Sun Lizhi ont supplié les policiers des larmes pleins les yeux : « S’il vous plaît, ne la frappez pas, frappez-nous à la place ! Elle a dû être transportée [c’est à dire qu’elle était en si mauvaise condition qu’elle n’arrivait pas à marcher]. Elle a des problèmes cardiaques, elle n’a pas réussi à manger depuis plusieurs jours. » Même le chef des prisonnières Wang Xiaohong (pas pratiquante de Falun Dafa) ne supportait pas une pareille cruauté, alors elle a utilisé son propre corps pour essayer d’arrêter les coups.
A cause de leur brutalité, Zhao Xiru n’arrivait même plus à bouger sur son lit.. Ils ont continué à frapper et à injurier. La policière Han Yushan a agrippé les cheveux de Zhao et a continué à la frapper. Deux pratiquantes de Falun Dafa ont essayé de lui ouvrir la main, mais n’ont pas réussi. Han a continué à frapper Zhao jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite. Sans aucune protection, Zhao serait probablement morte sur le coup. Quand ils ont pensé que ça suffisait et qu’ils étaient sur le point de partir, l’agent Wang Junping a injurié encore un peu Zhao. Simplement parce qu’elle voulait s’asseoir pendant un petit moment, Zhao Xiru a été frappée de façon si cruelle. Cela ne faisait que quatre jours qu’elle était là et maintenant son corps et son cœur avaient été maltraités jusqu’à un point tel ! Les coups qu’elle avait reçu étaient en fait moins fort que ce que He Miao a supporté. L’hôpital de Wanjia ne traite pas les patients, mais plutôt il les tue. La police du camp de travail de Wanjia ne traite jamais les gens comme des êtres humains. Ils frappent continuellement les pratiquants de Falun Dafa, donnent des coups de pied pour ouvrir les portes des cellules, blasphèment tout le temps, ils répètent sans arrêt : « Nous te torturerons jusqu’à la mort ! »
Les pratiquants de Falun Dafa enfermés dans le camp de travail de Wanjia vivent dans un environnement épouvantable. Ils sont devant le danger de la torture fatale à chaque instant. Après ces coups terribles, les pratiquantes étaient au désespoir. On les a acculées à penser que vivre était pire que mourir. Alors elles ont décidé d’utiliser leurs propres vies pour essayer et créer un environnement vivable pour les autres. Dans la nuit du 19 janvier 2002, les cinq femmes, Zhao Xiru, He Miao, Lu Huiwen, Sun Yanfang et Sun Lizhi se sont passées la corde autour du cou, elles ont décidé ce repaire de perversité qu’est Wanjia. Si la responsable des prisonnières Wang Xiaohong ne les avait pas découverte et sauvées à temps, une tragédie humaine aurait eu lieu.

Nous avons entendu dire que l’incident des cinq pratiquantes de Dafa essayant de se pendre a secoué toute la police provinciale et le bureau provincial de rééducation par le travail, jusqu’ici aucun des agents de police incriminés n’a été puni. Si ces policiers malfaisants ont osé commettre des actes aussi mauvais c’est que le dictateur chinois Jiang héberge des criminels à tous les niveaux du gouvernement. Les policiers malfaisants n’ont pas peur, parce qu’ils se reposent sur Jiang. C’est ce que Jiang appelle ‘la meilleure période pour les Droits de l’Homme’, un temps où la police considère injurier les gens comme leur travail et tuer les bonnes personnes comme un mérite.
Nous faisons appel à toutes les personnes de bon cœur dans le monde, aux organisations internationales et aux organisations des Droits de l’Homme de prêter attention aux crimes perpétrés dans le camp de travail de Wanjia. Nous espérons que le gouvernement chinois amène ces policiers devant la justice pour leur mépris injustifié de la loi et leur comportement inhumain et cruel. Nous ne pouvons plus laisser de tels cas arriver de nouveau […]
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http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/3/1/19386.html
http://www.minghui.cc/mh/articles/2002/2/28/25755.html

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