En souvenir de la tragédie sanglante du 21 juin dans le camp de travail des femmes de Wanjia

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En souvenir de la tragédie sanglante du 21 juin dans le camp de travail des femmes de Wanjia
(Clearwisdom.net)

Ville de Harbin, province de Heilongjiang - Ce n'est pas un champ de bataille, mais l'air semble lourdement chargé de la fumée de la poudre. Ce n'est pas un camp de concentration, mais il y a des femmes suspendues avec des menottes et impitoyablement battues avec des bâtons électriques. Ce n'est pas la guerre, mais il y a des victimes et des taches de sang partout. Telle était la scène au camp de travail de Wanjia entre le 18 et le 21 juin 2001.

La cruauté et la torture ont commencé quand des "procès" ont été tenus dans le camp où les pratiquantes de Falun Gong et les détenues qui avaient coopéré avec des autorités du camp pour battre et persécuter les pratiquantes, ont toutes vues leurs peines ajustées selon leurs comportements. Certaines qui avaient aidé les gardes à persécuter les pratiquantes ont été libérées sur le champ. D'autres ont eu leurs peines réduites de trois à six mois ou même d’une années entière. D’un autre côté, celles qui sont restées résolues dans leur pratique de Falun Dafa ont eu leurs peines augmentées de six à douze mois.


La police, brandissant des bâtons électriques et des menottes, a soudainement amené dix pratiquantes sur scène. Nous avons eu le sentiment qu'elles étaient préparés pour l'exécution. Nous avons su immédiatement qu'elles étaient les pratiquantes qui venaient d’avoir leurs peines augmentées. Quand leurs noms ont été annoncés, le nom d'une des pratiquantes a été mal prononcé . Celle-ci a corrigé la gardienne, "Mon nom n'est pas Zhang Lihua. Je suis Xu Lihua. Falun Dafa est droit et bon." Dès qu'elle a eu dit cela, un officier s'est précipité sur elle et l'a frappée, la traînant par les cheveux du troisième jusqu'au premier étage. Quand le reste de nous qui faisions face à des augmentations de peines, ont été escortées jusqu’en bas des escaliers, nous avons vu que Xu Lihua avait été battue à en être méconnaissable. Ses yeux étaient injectés de sang et tuméfiés, noirs et violets tout autour . Elle s'est assise sur le béton le sang s'écoulant, goutte à goutte de sa bouche.

Un des chefs de l'équipe principale des prisonniers a dit, "Si vous ne choisissez pas de renoncer à la cultivation, nous vous forcerons à l'abandonner. Notre bataille contre le Falun Gong est une lutte à la vie à la mort."


De nombreuses pratiquantes ont été confinées en groupe dans une grande cellule. Elles ont été liées, suspendues par les mains et battues. Lei Zhouqing a reçu plus de 40 coups du chef de la section, Liang, et Liu Lun aussi, simplement parce qu'elle n'avait pas compté son numéro pendant l'appel en rangs avant d'aller à la cantine. Agée de plus de 60 ans, Lei a été battue jusqu'à ce qu'elle ait perdu tout contrôle et sali ses pantalons. Les deux chefs de section l'ont humiliée encore plus en exigeant, " maintenant enlève ton pantalon qu’on puisse jeter un coup d’œil. »

Une autre pratiquante, Qu Bo, a reçu un coup de pied de son "chef d'équipe" quand elle n'a pas compté son numéro et comme punition, sa jambe a été tordue et maintenue dans une position atrocement douloureuse pendant un long moment. . Qu, 59 ans, a été rendue au même état qu'elle avait enduré avant la pratique de Falun Gong : alité. Beaucoup ont été attachées, suspendues et forcées de se tenir debout sans bouger pendant des heures. Je ne peux pas décrire les détails de tout qui s’est produit dans la cellule principale, mais il est indéniablement vrai que les pratiquantes de Falun Dafa ont souffert toutes sortes de brutalité.


Les pratiquantes confinées dans les cellules d’isolement ont affronté des épreuves bien plus tragiques. Les gardes ont pris des tours pour surveiller constamment chacune et toutes. Des journées ont été passées debout sans bouger face au mur. Les cellules étaient si petites que trois pas suffisaient pour aller d'une extrémité à l'autre. Une fenêtre minuscule permet aux gardes de voir à l'intérieur. Yang Xiuli était une des pratiquantes qui avaient été attachée et suspendue par le chef de section Quan. Quinze pratiquantes supplémentaires étaient suspendues au cadre de la porte en acier de leur petite cellule simplement pour avoir commenté pendant l'heure du repas que les pratiquantes qui avaient été suspendues, devaient être détachées de sorte que toutes puissent prendre un peu de nourriture ensemble. La sueur coulait de leurs visages sur la terre. Leurs pieds et leurs corps étaient suspendus en l’air. Leurs bras avaient été tirés en arrière et suspendus, devenant douloureusement gonflés et finalement engourdis. Yang Xiuli ne pouvait plus le supporter et elle a exigé d’être redescendue. Elle a essuyé un refus et a été insultée en conséquence. À la fin elle a dit, "Je ne peux plus supporter cela, laissez-moi mourir." Un officier mâle est entré, a saisi sa tête et l'a fracassée contre le mur, disant, "Vous voulez mourir? Je vous y aiderai." Ses cris impuissants et tragiques étaient à donner le frisson. La scène douloureuse a causé à notre cœur. une douleur intense


Après un temps très long, Yang Xiuli a dit, "Je dois aller aux toilettes." On lui a refusé de nombreuses fois. Elle avait été suspendue à 4 heures de l'après-midi et il était maintenant plus de 2 heures du matin. Impuissante elle urinait sur le sol. L'officier Wu Baoyun l'a descendue suffisamment longtemps pour la saisir par les cheveux et se servir de son corps pour essuyer la terre, mouillant ses vêtements. Elle a été alors re-suspendue et un morceau de son vêtement imbibé d'urine lui a été fourré dans la bouche. Gémissant douloureusement, le corps de Yang Xiuli s’est balancé dans un mouvement de va et vient sur la corde avec ses cheveux recouvrant tout son visage. Ses cris tristes et déchirants sont graduellement devenus de faible gémissements. L'obscurité sinistre avant le lever du soleil dans la petite cellule rendait la scène encore plus horrible.

Lors de la tragédie du 21 juin, trois de ces femmes, qui toutes avaient été illégalement emprisonnées, ont enduré cette inhumanité cruelle jusqu'à ce qu'elles quittent finalement ce monde. Elles étaient Zhao Yayun, Zhang Yulan, et Li Xiuqin.

Au cours de la même période, des pratiquantes détenues dans la cellule de groupe ont été une par une emmenées dans de petites cellules. Une garde a apportée des documents pré-imprimés pour les leur faire signer et ainsi renoncer à leur pratique de Falun Dafa. On a accordé dix minutes à chacune pour le signer. L'air était lourd de tension. C’était suffoquant. La plupart des pratiquantes gardaient leurs esprits calmes attendant de passer le test de vie et de mort. Elles avaient déjà pris leur décision, résolues dans leur refus de signer.
C’est juste à ce moment que sont arrivées les nouvelles de la mort tragique des trois pratiquantes. Leur sacrifice a empêché d’autres morts. Les gardes ont arrêté de torturer cruellement celles qui avaient refusé de signer.

Les déclarations de promesses signées ont été déchirées par le chef d'équipe devant celles qui avaient signé. La violence a été arrêtée, mais trois pures, merveilleuses, bonnes et fortes vies ont été perdues pour toujours! Bien que le camp de travail ait tout fait pour dissimuler les nouvelles, l’effusion de sang a été rapidement largement connu et rapporté par les médias du monde entier.

(Ce qui précède n’est qu’ une petite partie des faits et des tortures que nous connaissons et dont nous avons fait l’expérience)
Les pratiquants de la Chine
Le 15 octobre 2001
La date de l'article original: 23/10/2001
Catégorie: Les comptes des témoins
Traduit le 29/10/2001 de:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/10/24/14994.html

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