Les médias chinois colportent une allégation non fondée dans la dernière campagne visant à esquiver le blâme pour la pandémie de COVID-19

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Alors que la pandémie de COVID-19 se propage à travers le monde, entraînant plus de 342 000 décès au 23 mai 2020, un nombre croissant de personnes et de gouvernements demandent des comptes et une compensation au gouvernement chinois pour son échec à signaler en temps voulu l'épidémie initiale à Wuhan. En réponse, le régime communiste chinois a tout mis en œuvre pour renverser la faute, notamment en diffusant de faux récits, selon laquelle le virus provenait des États-Unis.


Le maire de Belleville, New Jersey, une ville de 36 000 habitants, est récemment devenu le dernier sujet de la frénésie médiatique chinoise.


Dans le rapport, « Le maire du NJ affirme sans fondement qu'il avait contracté le coronavirus en novembre » par NJ.com le 30 avril 2020, le maire de Belleville, Michael Melham, a déclaré qu'il avait été testé positif aux anticorps au COVID-19 et qu'il avait probablement contracté un coronavirus quatre mois plus tôt en novembre, lorsqu'il a souffert de fièvre, de frissons et d'autres symptômes pseudo-grippaux.


Les médias contrôlés par le Parti communiste chinois (PCC) ont saisi ce rapport et l'ont rendu public à la télévision, dans les journaux et sur les téléphones portables comme " preuve " que le COVID-19 avait commencé aux États-Unis. Les médias chinois ont également rapporté que des tests aléatoires dans le Massachusetts ont révélé qu'un tiers des personnes avaient des anticorps contre le COVID-19, impliquant que le coronavirus avait infecté les Américains plus tôt, mais a été traité comme la grippe, etc.


Captures d'écran de l'article NJ.com et de l'article chinois sur Xinhua.net

Le rapport des médias chinois a précisé que Melham avait « admis » qu'il avait contracté le coronavirus en novembre dernier. Mais il n'y avait aucune preuve médicale claire pour étayer cette affirmation. Le rapport NJ.com a déclaré que Melham a appelé un médecin en novembre et a été informé qu'il avait probablement la grippe. Il n'y avait aucun diagnostic détaillé ou autre dossier médical. Mais les médias d'État chinois l'ont pris comme preuve et ont affirmé que le virus avait commencé aux États-Unis, appelant le monde à exiger une compensation des États-Unis.


Il est largement admis que le régime chinois a fait taire les médecins lanceurs d’alerte, censuré les informations sur l'épidémie, détruit des échantillons du virus dans les laboratoires et refusé de remettre des échantillons à des scientifiques internationaux au début de la pandémie de COVID-19. Il déforme à pésent les faits et essaie de rejeter la faute sur d’autres. Mais le monde n'est pas dupe cette fois-ci.


En Chine, le public exige de plus en plus que le gouvernement rende compte de ses actes de dissimulation. Yang Min, une femme de Wuhan, s'est rendue au bâtiment du gouvernement de la ville de Wuhan et a exigé une punition pour ceux qui avaient dissimulé le danger du virus. Le lendemain, elle a été enfermée à l’intérieur de propre quartier résidentiel et a perdu contact avec le monde extérieur. Son histoire avait attiré l'attention internationale.


Sous la pression internationale et nationale, le PCC a saisi la nouvelle concernant le maire Melham afin de détourner l'attention du public chinois. Cependant, cet incident reflète précisément sa nature dépravée et véritable.


Version anglaise :
Chinese Media Peddles Unfounded Claim in Latest Campaign to Shift Blame for COVID-19 Pandemic
Version chinoise :
炒作“美国某市长染疫”-中共煽骗自爆魔鬼

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