L’action en justice d’un homme du Shanxi a des répercussions à plus d’un millier de kilomètres

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

L’impact d’une action en justice déposée par un résident de la province du Shanxi contre un bureau de poste local a eu des répercussions à travers toute la Chine, atteignant une province du nord-est éloignée de plus d’un millier de kilomètres.


Selon un ordre secret du Bureau 610 de la province du Heilongjiang, tous les niveaux de l’application de la loi et des systèmes judiciaires de la province doivent rester en alerte maximum pour empêcher des cas similaires de se développer.


M. Li Xifu, qui vit dans l’agglomération de Taiyuan, Shanxi, a déposé plainte contre son bureau de poste local après que le personnel a refusé d’envoyer la plainte pénale qu’il intentait contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin. M. Li exerce son droit légal de traduire Jiang en justice pour avoir initié la persécution de Falun Gong ayant entrainé sa détention à répétition.


Le tribunal local a tenu en novembre dernier un procès pour entendre le cas de M. Li contre le bureau de poste, mais le juge a rapidement ajourné la session après avoir découvert que M. Li pratiquait le Falun Gong et que le courrier retenu était une plainte contre Jiang ;


La police de Taiyuan a arrêté M. Li huit jours plus tard et son cas est actuellement entre les mains du parquet local.


Un ordre secret

L’ordre secret émis par le Bureau 610 de la province de Heilongjiang.

L’ordre secret référençait le cas de M. Li et demandait aux postes de police locaux, départements de la sécurité, tribunaux, parquets, bureaux de poste et bureaux des appels d’être avertis de ce qui s’est produit dans la province de Shanxi.


L’ordre réprimandait les services juridiques et de mise en application de la loi pour le nombre croissant d’actions en justice contre Jiang, les rappelant à l’ordre pour n’être pas suffisamment "politiquement sensibles " et " manquer de responsabilité dans la prévention."


Tous les niveaux du gouvernement du Heilongjiang ont reçu l’ordre d’accroître la surveillance des pratiquants de Falun Gong ayant déposé ou tenté de déposer des plaintes pénales contre Jiang.


Les tribunaux ont reçu pour instruction de n’accepter aucune action en justice déposée par des pratiquants de Falun Gong contre les agences locales.


Un chemin difficile en quête de justice

M. Li, un ouvrier métallurgiste retraité de 75 ans, a été envoyé dans un camp de travaux forcés à deux reprises au cours de ces 16 dernières années pour sa pratique de Falun Gong.


M. Li a tenté de poster sa plainte pénale le 6 juillet 2015, mais elle n’a jamais été remise au Tribunal Suprême du Peuple ou au Parquet Suprême du Peuple comme prévu. Le Bureau de poste de Jiancaoping a déclaré que son courrier avait été suspendu pour des "questions de sécurité."


M. Li a alors déposé une plainte civile contre le bureau de poste, demandant une explication raisonnable pour avoir retenu son courrier. Il a aussi demandé des excuses publiques et un remboursement de ses frais postaux.


Le tribunal du district de Jiancaoping a tenu une audition sur l’affaire, le 9 novembre 2015, mais le juge a ajourné la session dès qu’il a appris que le courrier incriminé était une action en justice contre Jiang. Il a déclaré que M. Li n’avait pu fournir le reçu de son courrier et qu’une nouvelle audition aurait lieu ultérieurement.


Le 17 novembre, la police a arrêté M. Li et deux autres pratiquants de Falun Gong et fouillé les domiciles des trois pratiquants.


Utilisant les matériaux d’informations concernant le Falun Gong confisqués au domicile de M. Li, la police a fabriqué des preuves contre lui et rapidement transmis son cas au parquet.


La police a aussi harcelé les pratiquants de Falun Gong qui vivent près de chez M. Li, tentant de découvrir lesquels ont assisté à l’audition du 9 novembre.


Contexte

En 1999, Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste chinois, ignorant les autres membres du comité permanent du Politburo, lançait la répression violente du Falun Gong.


La persécution a entraîné la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong ces 16 dernières années. Beaucoup ont perdu la vie dans le pillage de leurs organes pour la lucrative industrie des greffes. Davantage ont été torturés pour leur croyance. Jiang Zemin est directement responsable d’avoir initié et maintenu la persécution brutale.


Bien qu'il ait quitté son poste de dirigeant du Parti communiste en 2002, Jiang a continué à exercer un contrôle significatif via les fonctionnaires corrompus qu’il avait mis en place.


Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé le 10 juin 1999, le "Bureau 610" un organe de sécurité extra-légal. Passant outre les forces de police et le système judiciaire l’organisation exécute la directive de Jiang s’agissant du Falun Gong : ruinez leurs réputations, acculez-les financièrement et détruisez-les physiquement.


La loi chinoise permet aux citoyens d'être demandeurs dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent à présent ce droit en intentant des poursuites criminelles contre l’ancien dictateur.


Selon des informations recueillies par le site Internet Minghui, plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong et les membres de leurs familles ont déposé des plaintes pénales contre Jiang depuis mai 2015. Ils demandent au Tribunal Suprême du Peuple et au parquet Suprême du Peuple de traduire Jiang en justice pour le génocide et le prélèvement forcé d’organes de pratiquants de Falun Gong.


Voir également :

Dans la persécution du Falun Gong la Chaîne de commandement commence par le Bureau 610

Marking June 10th - China's 610 Office - Policing the Chinese Spirit

Des pratiquants de Falun Gong torturés après avoir déposé des plaintes contre l’ancien dirigeant chinois en 2015


Version anglaise :
Shanxi Man's Lawsuit Sends Ripple Effect 1,000 Miles Away

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.