Poème : Chanson du printemps

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Ici au milieu des trop longs vents froids, impitoyables,
Des royaumes pernicieux, voilés et austères
Des vies descendant, aveugles et traînant les pieds,
Sous la cadence, clameur d’un tambour maladroit

Regardez, nos hivers se levant
Laissent la lumière des plus grands soleils émerger !
Quand le dernier vestige de la résistance s'affaisse,
Futile face à beaucoup de cœurs qui s’éveillent.

Les configurations d'un nouveau monde embrasé,
Illuminant, prédomine un calme infini
Du froid des hivers se dissipant, plus gagnés par la pâleur.
En multitudes nous venons, conduisant notre voyage vers les sommets parfaits

Là où les fleurs enflamment maintenant l'air,
Une chanson infinie du Printemps retentit.

* * *

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