Salutations aux pratiquants
Je m’appelle Victor. Je vis dans le Michigan aux USA. Je pratique depuis deux ans.
A la fin de la neuvième conférence Maître Li souligne: « …La pratique de la méthode n’est pas difficile en elle-même, l’élévation du niveau non plus, ceux qui se plaignent que c’est difficile sont ceux qui n’arrivent pas à se libérer de leurs attachements humains. Ils ont vraiment trop de peine à abandonner leurs intérêts dans la réalité, ces intérêts sont bel et bien là. Dites alors comment faire pour s’en détacher ? Quand on se plaint de la difficulté à renoncer, c’est bien là que réside le problème. »
Après avoir essayé de trouver la signification profonde de ces mots, j’aimerais partager mon expérience et ma compréhension sur le sujet.
Pour moi, le souhait de se débarrasser de ses attachements et des désirs obstinés de gain matériel s’est concrétisé par une amélioration physique et mentale suite à la pratique de Falun Dafa. En un seul mois tous les symptômes ressentis suite à une prostate élargie disparurent (ma prostate était 5 fois plus grosses que la normale), ce qui me permit d’arrêter les médicaments que j’étais supposé prendre jusqu’à la fin de ma vie. Après un mois de pratique, les douleurs dans les jambes et le dos disparurent et j’arrêtais de voir le chiropracteur que je voyais une fois par semaine. Après 7 mois ma mémoire et mes réflexes en voiture s’améliorèrent. Avec une nourriture régulière et un temps de sommeil de 6 heures, mon poids se stabilisa de 61kg à 68kg, prise de poids qui se traduit par un gain de muscle. Les gens disent que je fais plus jeune que mon âge.
J’ai traversé des épreuves de karma de maladies, qui se sont manifestées pendant plusieurs jours. J’ai continué à pratiquer, sans aller voir des médecins, ni prendre de médicaments
Je n’ai pas été épargné par le démon de la luxure, mais je ne lui ai pas permis de m’éloigner du droit chemin. En rêve je vis une jeune femme toute nue, qui éveilla mes désirs et mes pensées sales…Puis je la vis de nouveau en rêve dans sa chambre, et son mari entra dans la chambre…et lui demanda : « Pourquoi as-tu organisé cette réunion ? Elle répondit : « Ne t’inquiète pas, il ne s’est rien passé entre nous… » A ce moment je pensais : « Rien ne se passera jamais entre nous… » Et je me réveillais. A ce moment j’eus la sensation qu’un morceau de karma relié à cet attachement s’en était allé.
Les deux premières années de ma vie aux USA je travaillais à retaper des bicyclettes : Je pouvais m’appropier deux bicyclettes cassées et en sortir une toute neuve que j’allais vendre. J’avais arrêté cette activité depuis à peu près cinq ans, mais le désir de recommencer revint à la surface (les forces enseignent ne nous épargnent pas…) : je ne pouvais pas voir une bicyclette cassée sans la prendre. Cette nuit là j’en amenais une à la maison ; le matin je réalisais mon erreur et je m’en débarrassais…
Je voyais des changements physiques et mentaux en moi. Soudain j’eu l’impression de savoir pourquoi j’étais en vie, et il y avait un bien être constant dans mon cœur. Ma personnalité commença à changer : elle devint équilibrée, calme et agréable. Le fait d’étudier constamment la Loi et les conférences ainsi que les changements physiques renforcèrent ma foi dans Dafa et Maître Li en tant qu'enseignant.
Mon environnement de cultivation pratique quotidien se trouve dans mes relations avec ma femme et les compagnons de pratiques de notre groupe. Ma femme ne pu accepter calmement les changements survenus dans ma façon de vivre. Les conflits et les arguments naissaient fréquemment, en particulier lorsque je voulais aller à une conférence de Dafa ou un événement. Parfois ces conversations se transformaient en dispute ou en silence hostile. Ma femme aime le théâtre et a l’occasion d’aller au concert assez souvent (en tant qu’ouvreuse bénévole elle ne paie pas l’entrée). Dans le passé ça ne m’a jamais intéressé et aujourd’hui ça prendrait sur mon temps et ma pratique (la cascade de pensées qui surgissent à la sortie d’une pièce de théâtre interféreraient au moment de la pratique), raison pour laquelle je ne l’accompagnais jamais dans ce genre d’événement. Ma femme m’a dit un jour : « Nous sommes différents spirituellement, nous ne nous accordons pas…Je vais chercher quelqu’un qui irait mieux avec moi ! » et pour prouver qu’elle parlait sérieusement elle cessa de s’intéresser à moi.
Un sentiment de calme et de totale confiance m’envahit, et la notion que je devais la sauver par mes pensées droites et mon champ pur me vinrent à l’esprit. Mais cela était plus facile à dire qu’à faire.
Très vite je décidais d’aller à la Conférence de partage de Moscou de 2002. Ma décision était prise et rien ne pourrait me faire changer d’avis.
Plus tard voila ce qui arriva: le dimanche ma femme se rendit dans un magasin, empruntant une route qu’elle avait l’habitude de prendre depuis plusieurs années. A une intersection elle se retrouva sur l’autoroute (elle a très peur de conduire sur l’autoroute, elle ne l’emprunte donc jamais). Aussitôt qu’elle revint sur la nationale, elle se retrouva de nouveau sur l’autoroute… elle perdit le sens de l’orientation et elle rentra à la maison le soir revenant silencieuse.
J’avais l’impression que Maître voulait pointer quelque chose en elle, et que tout était organisé pour écarter d’elle son agressivité. Le voyage pour Moscou ne se réalisa pas, son employeur ne la laissa pas y aller et j’ai du l’aider. Plus tard l’ambiance dans la famille se stabilisa de nouveau. Comment ne pas me souvenir les mots de Maître, si vous avez le désir de vous cultiver « Tout ce qui se trouve dans notre dimension sera nettoyé pour vous. L’environnement dans la famille sera aussi nettoyé. »
Fin octobre 2002, je découvris une marque de naissance élargie et enflammée sur mon estomac (aux alentours de ma poitrine). Il était entouré d’un cercle rouge et ça se craquelait, avec du pus s'écoulant de l'intérieur, entraînant une douleur et un malaise permanent. Malgré mes efforts je ne puis cacher cela très longtemps. Avec les meilleures intentions du monde ma femme me dit d’aller voir le médecin immédiatement ; quand je lui dit que je n’irai pas elle ajouta « Tout le voisinage sera choqué quand il apprendra que tu es mort de métastases de cancer parce que tu as refusé d’aller voir le médecin. Puis s’ensuivit toute une période où elle s’efforça de ne pas m’approcher pour éviter d’attraper mon mal. Elle essaya de me « sauver » en racontant à tout le monde (ce qui pensait-t-elle pourrait m’aider dans ) ma situation.
Au début je pris cela pour du karma de maladie et j’endurais avec patience, mais les semaines et les mois passaient et ça ne s’améliorait pas. Avec l’aide d’autres pratiquants, je compris que pendant la période de rectification de la Loi, je ne devais pas avoir d’épreuve pour éliminer le karma. Ca ne pouvait être q’une persécution de la perversité et une interférence des forces anciennes.
Les deux semaines qui suivirent j’envoyais des pensées droites fréquemment, sans voir de changement. Je me trouvais dans cette situation parce que je ne cherchais pas en moi-même pour découvrir et résoudre mes problèmes, déliminer toutes les mauvaises choses afin d’élever mon xinxing. Les forces anciennes veulent profiter de toutes nos lacunes en leur faveur. Si on ne fait pas ce que le Maître demande, elles vont utiliser cette faille pour nous persécuter.
Le cinquième mois suivant le début de la persécution par la perversité, ma dent commença à me faire mal. Au début c’était supportable, puis la douleur s’intensifia et le matin ma joue était enflée, je frôlais les murs en marchant pour éviter que ma femme ne le découvre et commence à s’inquiéter. Je décidais d’aller voir le docteur mais il ne pouvait me recevoir avant le lendemain. Je dormis à peine et fis un rêve (une indice pour me montrer que j’aurais du être plus déterminé…). J'envoyais des pensées droites fréquemment et le matin ma dent ne me faisait plus mal, mais pendant le petit déjeuner une autre épreuve arriva, une couronne relativement neuve se cassa….
La solution me vint à l’esprit naturellement : il était urgent pour moi de pratiquer plus diligemment.
Je ne savais pas encore ce que je devais faire différemment, mais ma foi en Dafa était renforcée : mes actions à venir seront justes selon la demande de Maître en accord avec la période de la rectification de la Loi. J’ai essayé de voir au plus profond de moi même et d’accomplir ce que le Maître demande selon la Conférence de Philadelphie de 2002. « Bien sûr chaque disciple de Dafa dit ne pas reconnaître les arrangements des forces anciennes, mais il ne suffit pas de le dire---vous devez vous plier aux exigences de la Loi et de la rectification de La loi. » Les choses se mirent donc en place naturellement. Avant cela je recevais de l’argent du gouvernement par le biais de la sécurité sociale en tant que personne du troisième age, mais je faisais aussi un petit travail au noir. Sans ce revenu à mi-temps, mes revenus étaient vraiment trop minimes….
A ma demande, les pratiquants m’aidèrent à participer aux événements qui devaient avoir lieu du 10 au 22 avril de cette année pour valider la Loi et clarifier la vérité. Je les rencontrais à Philadelphie (pour un partage d’expériences), puis ils m’emmenèrent à New Jersey où ils me logèrent et prirent grand soin de moi. Pendant cinq jours, tous les matins je prenais un bus qui m’amenait à Manhattan près de l’immeuble de l’ambassade chinoise et je me joignais à un groupe de pratiquants chinois pour protester contre le génocide commis en Chine de 08h10 à 21h10. Nous pratiquions les exercices, distribuions des brochures et envoyions des pensées droites. J’étais profondément touché par la bienveillance des pratiquants quand une pratiquante enleva son imperméable pour me le tendre un jour de pluie et de froid… Le soir nous distribuions des journaux à Chinatown de New York ou aux alentours des hôtels. La Conférence eut lieu le 19 et 20 avril dans la ville de New York. Il y avait tellement de pratiquants qu’il ne restait plus une seule place. Je trouvais une place tout à fait en haut du balcon. Des pratiquants m’aidèrent en faisant une traduction simultanée en Russe.
Le deuxième jour (le jour où Maître donna la conférence) quelqu’un me procura un billet pour le septième rang. Je ne serai pas surpris de savoir que quelqu’un avait renoncé à son siège, sachant que ma vue était très faible et que je voyais à peine de si loin.
Je revins à la maison pratiquement en bonne santé, l’infection, la douleur et l’inflammation qui persistaient depuis 6 mois avaient disparus. Sur le chemin du retour je me débarrassais de ma rage de dents, et à mon arrivée à la maison j’annulais les deux rendez-vous que j’avais pris avec le dentiste.
Après avoir discuté avec d’autres pratiquants, je comprenais les paroles de Maître comme quoi le pouvoir de la Loi est une manifestation des disciples de Dafa en tant qu’un seul corps.
Arrivé à la maison j’essayais d’utiliser le réserve d’énergie que j’avais accumulée à la Conférence. Le 13mai 2003 je commençais un groupe de pratique dans le parc à 08h30, je distribuais des brochures en anglais et en chinois. Nous profitions de chaque jour férié pour propager la Loi par : des shows, des parades ou des festivals. En plus de cela nous profitions des cars de touristes pour faire connaître Falun Dafa et montrer les exercices à ceux qui étaient intéressés. Cet effort ce traduit par la constitution d’un groupe de pratiquants russe dans la banlieue de Detroit.
Je veux terminer en citant les paroles du Maître tiré de la Conférence de Chicago 2003: « Bien sur il y a de moins en moins de perversité actuellement, c’est comme si tout avait été balayé. Mais tant que la perversité existera elle causera toujours des dégâts. Nous ne pouvons pas baisser la garde, et nous aurons toujours besoin de coopérer et de communiquer entre nous encore plus souvent. Empruntez le dernier chemin d’un disciple de Dafa avec droiture !”
Merci Maître Li!
Merci, compagnons de cultivation!
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