Juste avant le jour du Nouvel An de 2000, plus de dix camarades pratiquants de Dafa locaux et moi sommes allés à Beijing pour valider Dafa. Nous sommes arrivés à la Place Tiananmen. Notre compréhension de la rectification de Fa n'était alors pas très claire. Nous ne nous sommes pas rendu compte que nous ne devrions pas être arrêtés par le mal. Plutôt, nous pensions que nous avions à souffrir afin de clarifier la vérité aux gens et à la société. Ainsi nous avons été arrêtés par le commissariat de police de
la Place Tiananmen et plus tard avons été renvoyés dans notre ville par les officiers de police locaux.
La police locale nous a détenus dans plusieurs salles vides. Les jours du Nouvel An en Chine du Nord sont si froids qu'une goutte d'eau se transforme en glace dès qu'elle apparaît. En des journées aussi glaciales, ils nous ont laissés nous asseoir sur le plancher en béton sans couvertures ni chaises, et n'ont pas permis à nos familles de nous rendre visite ou d'envoyer de la
nourriture. Ils nous ont torturés dans le froid, la faim, nous battant et ne nous permettant pas de dormir. Nous avons été interrogés chaque nuit. Ils nous ont accrochés et nous ont battus, et nous ont forcés à nous accroupir ou
nous tenir dans une position douloureuse entre une posture accroupie et une position droite. Si nous bougions nétait-ce quun peu, ils nous frappaient une fois avec un bâton. Si nous bougions une fois de plus, ils nous rappaient avec les bâtons électriques. Les pratiquants masculins de Dafa ont souffert des tortures bien plus graves. Chaque soirée après que les officiers de police aient dîné, six ou sept d'entre eux encerclaient un pratiquant de Dafa, puis commençaient a donner des coups de pied et de poing jusqu'à ce que ce pratiquant de Dafa ait le corps couvert de blessures. Le plus féroce était un officier de police embauché. Il plantait des aiguilles dans les genoux et les cuisses des pratiquants de Dafa. La scène était trop cruelle pour la regarder.
Un jour après dîner, j'ai pensé que je devrais m'échapper de cet enfer sur terre. Cette nuit là à 1h du matin, il pleuvait légèrement dehors, et les gardes dormaient. Je suis allé au deuxième étage et ai sauté. À ce moment,
la peur a fait surface dans mon esprit posant un problème qui n'aurait pas du se produire. Ma vertèbre cervicale s'est bloqué dans mon cou et ma tête ne pouvait plus bouger. Ma vertèbre lombaire s'était cassée et déplacée, et je ne pouvais pas bouger mon corps. Dans cette situation, un miracle s'est produit, ma tête est devenue mobile et je me suis levé en soutenant mon corps avec mes mains. En marchant et en rampant, je me suis échappé de cet endroit. À 4h30 du matin, je suis arrivé dans la maison d'un ami pratiquant. Ca m'a pris plus de deux heures pour traverser cette distance de 2,5 km. Comme ce pratiquant était parti de chez lui, je suis allé dans un autre endroit et ai ainsi commencé ma vie sans
foyer.
Face à une telle calamité, je n'ai pas renoncé à ma croyance en Dafa ni nai cédé à la pression. Avec mes pensées droites, par l'étude de Dafa et la pratique, jai miraculeusement récupéré. En raison de la fracture vertébrale, je ne pouvais pas porter de lourdes charges, mais je pouvais faire les exercices de Dafa, participer aux activités habituelles, et distribuer des matériaux sur la vérité de Dafa hors de la ville. C'était un fait incroyable. Sous la protection du Maître, j'ai obtenu une seconde vie.
Plusieurs mois plus tard, mon mari et moi avons rejoint le courant de la rectification de Fa avec d'autres pratiquants locaux de Dafa. Nous avons fabriqué des matériaux sur la vérité de Dafa, distribué des dépliants, affiché des déclarations de la rectification de la Loi, accroché des bannières « Falun Dafa hao » (Falun Dafa est bon) . Toutes les choses qui pouvaient clarifier la vérité, propager Dafa ou rectifier la Loi, nous étions heureux de les faire. De la ville à la campagne, dans les rues, sur les arbres ou sur les poteaux, des bannières « Falun Dafa Hao » et des dépliants pouvaient être vus partout.
Un jour en Septembre 2001, un camarade pratiquant de Dafa et moi sommes allés dans un village éloigné fabriquer des matériaux sur la vérité de Dafa. Puisque nous ne connaissions pas très bien l'environnement, nous avons été arrêtés par des officiers de police. Nous avons refusé de leur dire qui nous étions et avons été menottés avec un tuyau dans une chambre avec les deux mains attachées alignées des deux côtés du corps. À minuit, nous avons envoyé des pensées droites ensemble et avons demandé l'aide du Maître. En conséquence nos mains se sont libérées des menottes. Plus tard les gardes sont tombés dans un profond sommeil, ainsi nous avons pris les clefs accrochées au mur et sommes partis.
A minuit le 4 Mai 2003, comme j'avais été dénoncé à la police par quelqu'un après que je sois retourné chez moi, le chef du « Bureau 610 » local [ Le « Bureau 610 » est un bureau spécifiquement créé par le gouvernement chinois pour persécuter le Falun Gong. Il a le pouvoir absolu sur chaque niveau d'administration du Parti, et sur toutes les branches politiques et judiciaires ] ainsi que plus de vingt officiers de police se sont précipités chez moi dans trois véhicules de police. Ils ont défoncé ma porte et ont fouillé complètement ma maison pour me trouver moi et des matériaux de Dafa. Ils même ont soulevé le lit de briques, mais n'ont rien trouvé rien. Enragés, les officiers de police ont fait tomber mon enfant sur le sofa et lont giflé violemment. Des tâches de sang sont immédiatement apparues sur son visage.
En fait quand les officiers de police ont défoncé ma porte, j'étais toujours dans la chambre. Le bruit m'avait réveillé. J'ai vu partout les lumières de la police et il était difficile de s'échapper, ainsi je me suis simplement caché. Une boîte de matériel sur la vérité de Dafa était là et je n'avais pas le temps de la cacher, ainsi j'ai simplement jeté une veste usagée dessus, puis jai commencé à envoyer des pensées droites pour les empêcher de voir la boîte. Face à plus de 20 officiers de police armés, je n'avais pas peur du tout.
Apres avoir fouillé le lit et la cave sans me trouver, la police continuait à penser que je pouvais être là. Ils avaient plusieurs tiges de fer, et ont sondé le tas de foin où je me cachais. Tandis que la police cherchait, j' envoyais des pensées droites à l'intérieur du tas de foin. Ainsi, la police a fouillé dans le tas de foin pendant plus d'une heure sans me toucher. La boîte de matériaux de clarification de Dafa était également intacte. Les pensées droites m'ont aidé à traverser de nouveau le danger.
Après que les officiers de police soient partis désespérés, j'ai transféré les matériaux de clarification vers un endroit sûr, et suis énergiquement retourné au processus de la rectification de la Loi. A travers l'expérience de s'échapper plusieurs fois de mauvais lieux de détention, je me suis rendu compte que toutes les fois que nous avions ne serait-ce qu une légère crainte, les forces anciennes utiliseront cette chance pour nous persécuter. Avec de fortes pensées droites, toutes les difficultés peuvent être surmontées ; personne ne peut persécuter les pratiquants de Dafa qui ont de fortes pensées droites.
Ce qui précède sont mes expériences personnelles ; veuillez m'indiquer mes imperfections.
Soyez diligents, amis pratiquants !
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