Alors que j’étais enfermée dans un centre de détention, j’ai rencontré une co-détenue. Mieux je la traitais plus elle m’injuriait. Au début mon esprit était impassible. Plus tard une pratiquante m’a demandé « pourquoi te traite-t-elle toujours comme ça ? Cherche à l’intérieur de toi ! » Puis je me suis demandée à moi-même, « qu’ai-je mal fait qui la fait agir ainsi ? dans de telles conditions je dois prendre la Loi pour maître et être encore plus sricte envers moi-même, même mes bonnes pensées envers elle doivent être absolument droites, sans blâme, sans la moindre haine ; la compassion peut tout résoudre. » Alors lorsqu’elle me donnait du fil à retordre et me traitait injustement, je la tolérais. Pourtant, la situation s’est empirée. Elle était après moi toute la journée, même lorsque j’allais dormir, étendue les yeux clos ou mi clos , elle hurlait après moi et m’injuriait. Je la traitais sans rien attendre en retour ; je voulais lui laisser savoir par mes actions que le « Falun Dafa est bon » et lui apporter un futur plus lumineux ! Mais pourquoi me traitait elle de cette façon.?
Le jour suivant, elle bavardait avec une personne chargée de notre unité, “Je suis comme ça ; mieux on me traite, plus je hais cette personne. Je traite mes parents de la même manière. » Assise à proximité, je l’ai entendue et j’ai compris. Alors que nous prenions toutes notre repas, je savais qu’elle allait de nouveau s’en prendre à moi. Elle a commencé à hurler après moi et à m’injurier sans raison. Cette fois, je ne l’ai plus toléré passivement. Je me suis levée calmement alors que tout le monde était assis. Fermement et sérieusement je lui ai dit, « Ne crois pas que parce que je pratique Zhen, Shan, Ren (Vérité, Bonté, Patience) tu peux donner libre cours à ton mauvais côté ! La compassion d’un pratiquant de Dafa est puissante et solennelle. »
Tout le monde était sous le choc et se taisait. Après quelques minutes, d’autres détenues l’ont interpellée et lui ont dit qu’elles la désapprouvaient. Trois jours plus tard, j’ai été relâchée. Toutes les détenues m’ont applaudie. En montant dans la voiture, cette détenue qui m’avait toujours insultée a couru à la grille avec des larmes sur le visage et a dit, “prends soin de toi ma soeur, tu n’es pas d’ici, J’ai eu tord. »
Traduit de l’anglais
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/1/31/31519.html
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