Les efforts du "Bureau 610 " échouent grâce à la force des pensées droites

Un soir on m’a appréhendée alors que je distribuais des documents pour clarifier la vérité sur la persécution du Falun Gong et j’ai été détenue dans un poste de police du quartier. Cette nuit là, une personne qui prétendait être le directeur du « Bureau 610 » est venu me parler [ le « Bureau 610 » est un organisme créé spécialement pour persécuter le Falun Gong, et qui jouit d’un pouvoir absolu sur tous les niveaux de l’administration dans le Parti et sur tous les autres systèmes politiques et judiciaires]. Dans ma tête j’ai récité des articles de Maître Li et refusé de coopérer avec cette persécution inhumaine. Je ne lui ai dit ni mon nom ni mon adresse, bien qu’il ait tout essayé pour me faire parler. Je suis passée par les cinq étapes typiques de la stratégie à laquelle recourt le personnel du « Bureau 610 » pour essayer d’anéantir les pratiquants de Falun Gong.

1ère étape : Être gentil. Au début, afin de me faire coopérer, il a fait semblant d’être très aimable, il m’a fait asseoir et m’a offert à boire.

2ème étape : Manipuler. Après avoir échoué à me faire dire comment je m’appelais, il a commencé à essayer de me manipuler avec sa logique. Je ne me suis pas laissée impressionner. D’après son raisonnement, être « authentique » signifiait que je devais coopérer avec ses exigences injustifiées.

3ème étape : Insulter. Après que la deuxième étape ait échoué, il m’a lancé les injures les plus abominables et les plus criminelles. Je n’ai toujours pas cédé.

4ème étape : Menacer. Il a dit, « tu n’es rien comparée à ceux que j’ai déjà fait condamner. Si tu ne nous dis rien, ça ne va faire qu’aggraver ta peine. J’ai envoyé un nombre incalculable de pratiquants dans les camps de travail forcé du coin. Tu veux y passer aussi ? » J’ai continué à sourire sans dire un mot.

5ème étape : Recourir à la force. Après que les étapes précédentes aient échoué, il était furieux. Il a levé la main très haut pour me gifler. Ma tête en est restée étourdie pendant un moment, mais j'ai continué à sourire.

Exposée à une telle méchanceté, j’ai constamment gardé des pensées droites et ne me suis pas laissée impressionner par tout ce qui s’est passé. J’ai aussi gardé le cœur calme et le sourire bienveillant d’un pratiquant de Dafa rempli de bonté, parce que je savais que c’est ce qui fait le plus d’effet dans une telle situation. Résultat, ils ont échoué à obtenir toute information de moi et m’ont relâchée le lendemain midi. J’ai quitté ce repaire noir en marchant avec dignité et droiture.