CIEFG : confirmation du décès de 12 autres pratiquants de Falun Gong, torturés à mort en Chine.

LONDRES (CIEFG) – Des sources internes en Chine rapportent le décès de 12 autres pratiquants de Falun Gong, ce qui amène le total des morts confirmée dans cette persécution du Falun Gong par le régime de Jiang à 673. Compte tenu des tactiques de mensonges du régime pour cacher toutes nouvelles déplaisantes aux yeux du monde, ce qui est apparu clairement dans leur tragique dissimulation de l’épidémie de SRAS, le nombre réel de morts de pratiquants de Falun Gong est certainement beaucoup plus élevé.

Les individus qui ont exposé la détention illégale, la torture et les décès des pratiquants de Falun Gong en détention policière en Chine ont été arrêtés et inculpés de « divulgation des secrets d’ État » et condamnés à des peines de prison ou placés en détention et torturés.

Ci-joint les noms des pratiquants dont le décès a été confirmé. Ci- inclus aussi les noms et numéros de téléphone des responsables de ces 12 mortalités.

• Mme Liu Shumin, torturée à mort choquées avec des bâtons électriques


• Yang Cheng, un des pratiquants torturés à mort dans la ville Maoming, province de Guangdong


• Mme Zhou Biru, 55 ans de la ville de Pengzhou , province de Shanxi, morte deux semaines après avoir été arrêtée pour sa pratique de Falun Gong


• M. Guo Jiaxiang, un homme âgé, de la ville de Linfen, province de Shanxi, trouvé mort après une fouille par la police et après avoir reçu des coups lors de cette fouille


• M. Liu Zaofeng, un fermier de la ville de Shijiazhuang, province de Hebei, décédé peu de temps après sa "libération" de détention. La police essaie de couvrir leur brutalité et attribue la cause de son décès à la tuberculose.


• Mme Gao Shuhua, une pratiquante dans la quarantaine de la ville de Weifang, province de Shandong, décédée des suites d’un gavage forcé


• M. Yao Sanzhong, 34 ans, diplômé de l’Université de la ville de Luohe, province de Henan


• Mme Bo Shihua, pratiquante de la province de Shandong, décédée au camp de travaux forcés


• Mme Dong Cuifang, 29, dont le corps plein de cicatrices atteste la brutalité de la torture


• Mme Zheng Lanfeng, 39, morte de la torture au camp de travaux forcés


• Mme Chen Xingtao, 40, paralysée par les coups reçus en centre de détention


• Mme Zhang Xiaoru, 50, morte après une semaine en détention

Une femme torturée à mort par les chocs électriques- - - On refuse aux membres de sa famille de voir son corps

Liu Shumin fut arrêtée à Tianjin en 2001 et emmenée à la 5e Brigade au camp de travaux forcés Banqiao, où on l’a forcée à faire de durs travaux chaque jour. À la mi-janvier 2003, plusieurs pratiquants au camp décidèrent de protester contre cette détention illégale en faisant une grève de la faim. La police, menée par un gardien portant le nom de Kou, a essayé de forcer ces pratiquants à retourner au travail en les battant et en leur donnant des chocs avec les bâtons électriques. Plusieurs pratiquants ont été blessés, y compris Liu Shumin, qui est morte presque aussitôt.

Dans leurs tentatives pour éviter la responsabilité de leurs actions, les fonctionnaires du camp de travail ont déclaré que Liu Shumin était morte d'une crise cardiaque et ont interdit aux membres de la famille de voir son corps.

La police locale pille les maisons des pratiquants de Falun Gong, un pratiquant meurte sous les coups

Dans le Commissariat de police de Meihua de la ville de Maoming, province de Guangdong, un pratiquant du nom de Yang Cheng a été illégalement détenu et battu à mort en avril 2001 par un officier de police nommé Liang Zheng.

Une femme est kidnappée chez elle, elle meurt deux semaines plus tard

Le matin du 30 janvier, 2002, Mme Zhou Biru préparait un repas pour sa famille à la maison dans la ville de Jiulong, ville de Pengzhou. Zhao Gukai et autres policiers du commissariat de police de Guankou la forcèrent à ouvrir la porte pour les laisser entrer. Ils la frappèrent, prétendant sans v vergogne que Mme Zhou les avait "attaqués". Ils pillèrent son domicile et l’emmnèrent au centre de détention de la ville. Une semaine plus tard, on demanda à la famille de venir la chercher et de la ramener à la maison. Mme Zhou qui était auparavant en très bonne santé était alors dans un état déplorable et mourut à peine une semaine après être rentrée chez elle. Sa famille n’ose donner des détails sur son décès de peur des représailles de la part de la police.

Personnes Responsables de la mort de Zhou Biru:
Maires de la ville de Longfeng : Lan Yuanjun, You Shengjun
Chefs du "Bureau 610" local : Li Yijun, Cai Chunyin
Personnel de la Sous-station du Commissariat de Police Jiulong: Xie Peng, Zhao Yuhai, Shen Xingfa, Ma Lixin

Le domicile d’un homme âgé est mis à sac, il est retrouvé mort le lendemain

Guo Jiaxiang un homme d’une soixantaine d’années qui travaillait à l’institut chimique de la ville de Linfen, province de Shanxi. En juillet 1999, lorsque commença la persécution du Falun Gong, la police armée le kidnappa sur son lieu de travail et confisqua tous ses livres de Falun Dafa. Il essaya de protéger ses livres avec sa vie, mais ne put rien contre la force des policiers. il criait très fort selon les témoins. Le lendemain, 21 juillet 1999 on le retrouva mort chez lui dans la partie résidentielle de l‘institut chimique.

La police admet la mort d’un pratiquant mais en attribue la cause à la tuberculose

M. Liu Zaofeng était fermier de la ville de Shijiazhuang, province de Hebei. Il fut détenu dans la ville de Shijiazhuang parce qu’il pratiquait le Falun Gong et il décéda de la torture le 1er juillet 2002. Le Bureau de la Sécurité Publique du Comté de Daming a récemment confirmé la mort de ce fermier mais refusé de révéler l’endroit de sa détention et d’où il venait. Quoiqu’ils admettent qu’il soit mort peu de temps après sa détention, ils disent qu’il est décédé de la tuberculose, stratagème courant pour échapper à la responsabilité d’avoir battu les pratiquants jusqu’au seuil de la mort.

Une femme meurt du gavage forcé, son époux est toujours en détention au camp de travail

Mme Gao Shuhua, une femme d'un certain âge de la ville de Weifang dans la province de Shandong, fut illégalement arrêtée le 13 mars 2003 alors qu’elle distribuait des documents sur le Falun Gong. Détenue au centre de "Ré-Éducation" de Shuiku, elle y fut torturée mentalement et physiquement. Elle commença une grève de faim pour protester de sa détention illégale, et fut en conséquence brutalement gavée de force. Elle mourut des blessures suite aux coups répétées le 27 mars 2003. Le mari de Mme Gao est également actuellement en détention au camp de travail de Changle dans la ville de Weifang.

Un pratiquant meurt de la torture au camp de travaux forcés, sa famille est contrainte au silence

After Mr. Yao’s death, the Luohe City “610” Office placed Mr. Yao’s wife and child under strict surveillance in attempts to keep the story of their crimes from being told.

Yao Sanzhong était un universitaire de 34 ans qui résidait dans la ville de Luohe, province de Henan. Le « Bureau 610 » local le condamna à une peine de trois ans au camp de travail forcé Xuchang. On le tortura presqu’à mort. En décembre 2002, craignant qu’il ne meurt en détention, le personnel du camp de travaux forcés Xuchang emmèna M. Yao, seul et mourant sur le bord d’une route dans une région éloignée qui lui était inconnue. Sa famille l’apprit et l’envoya à l’hôpital en urgence malgré les milliers de yuan à débourser quotidiennement. Malgré les efforts pour le sauver, M. Yao décèda à la mi-janvier.

Après la mort de M. Yao, le « Bureau 610 » de la ville de Luohe plaça la femme de M. Yao et son enfant sous stricte surveillance dans une tentative de garder secrète l’histoire de leurs crimes.

Personnes responsables:
Fu Kaiyi: Directeur du Parti Communiste de la Section Sécurité
Yang Jie: Officier de la police Section Sécurité
Wu Bo: Officier de la police Section Sécurité

Relentless Abuse Leads Shandong Woman to Mental Breakdown and Death
Ms. Bo Shihua lived in the Laiwu Iron Group Residence in Shandong Province. She was sent to the Shandong No.2 Labour Camp, and later to the Wangcun Female Labour Camp because she practised Falun Gong. She was later confined to a group brainwashing “class” near where she lived, administered by the local “610” Office. There Ms. Bo was physically and psychologically abused to the point of having a mental breakdown. She passed away in March 2003

D’incessants mauvais traitements mènent une femme à la dépression nerveuse et à la mort

Mme Bo Shihua demeurait dans le complexe résidentiel des Usines Métallurgiques Laiwu de la province de Shandong. Elle fut envoyée au camp de travaux forcés de Shandong No.2 et plus tard au Camp de Travaux Forcés pour Femmes de Wangcun parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Plus tard, elle fut envoyée dans une "classe" de lavage de cerveau tout près de chez elle, administrée par le "Bureau 610" local. Là Mme Bo fut maltraitée mentalement et physiquement au point de faire une dépression nerveuse. Elle décéda en mars 2003.

Étudiante en Médecine meurt dans un camp de travaux forcés- - On découvre un trou dans sa tête

Dong Cuifang, une résidente de 29 ans de la ville de Gaocheng, province de Hebei, était étudiante en médecine à l’Université de la ville de Shijiazhuang lorsqu’elle commença à pratiquer le Falun Gong. Elle se rendit Place Tiananmen à plusieurs reprises apeller à la justice pour le Falun Gong, et fut pour cela constamment harcelée par la police.

Au printemps 2002, Mme Dong fut arrêtée alors qu’elle distribuait des imprimés et envoyée au Camp de Travaux Forcés Daxing de Beijing. Elle mourut de la torture le 20 mars 2003, dix minutes après son arrivée à l’hôpital en urgence. Son corps était couvert de bleus et de noirs et des sources nous apprennent qu’elle avait un trou à la tête ( nous ne pouvons certifier si cela provient d’une balle à la tête ou d’une autre arme). Le Bureau de Sécurité de Hebei annonça la nouvelle à la famille de Mme Dong en lui disant qu’elle était morte d’effondrement mental..

Une pratiquante meurt dans un camp de travail de Mongolie intérieure- - Cinq autres vies sont en grave danger

Mme. Zheng Lanfeng, 39 ans vivait dans la ville de Chifeng en Mongolie intérieure. Elle fut envoyée au Camp de Travail de Tumuji vers la fin de l’année 2000 où on la força à faire de durs travaux pendant un an parce qu’elle ne voulait pas renoncer à sa pratique de Falun Gong.
Le 11 février 2003, les policiers du District Hongshan l’arrêtèrent alors qu’elle distribuait des prospectus. Le 28 février, elle mourut sous la torture. Son corps fut envoyé à l’Hôpital No.3 Chifeng . Sa famille témoigne que son corps était entièrement couvert de bleus noirs dûs à des coups intenses, les gardiens interdirent à quiconque de toucher le corps et suivirent la famille jusqu’aux funérailles même avec deux voitures de police.

Cinq autres pratiquants de Falun Gong, y compris Zhou Caixia, un fonctionnaire syndical du Syndicat Général de la Ville de Chifeng , font une grève de la faim en protestation de la détention illégale à l’Hôpital No. 3 Chifeng. Leurs vies sont en grave danger.

Une femme d’un certain âge paralysée par la torture finit par mourir après des mois de souffrance

Mme Chen Xingtao vivait au Village de Yanglin situé dans le Comté de Yueyang, province de Hunan. Le 31 janvier 2001, elle fut incarcérée ans le Camp de Travaux Forcés pour Femmes de Baimalong, province de Hunan à cause de son refus de renoncer à sa foi en Falun Gong. Mme Chen eut les jambes paralysée suite aux coups reçus. Infirme, elle fut libérée le 17 mai 2001, après un an de souffrances, elle mourut le 27 mai, 2002.

Une femme de 50 ans meurt après seulement une semaine de détention

Une employée du département éditorial du journal ‘Handan Daily’, Mme Zhang Xiaoru vivait dans la ville de Handan, province de Hebei. Elle quitta sa maison pour échapper à la persécution du "Bureau 610" en 2001, et vécut deux ans sans domicile. Le 27 février 2003 alors qu’elle distribuait des imprimés, elle fut arrêtée par le Bureau de la Sécurité publique de la ville de Puyang , province de Henan Province. Elle mourut une semaine plus tard des horribles tortures subies.

Personnes de la Ville de Handan responsables pour la mort de Mme Zhang (Code régional de Handan: 0310)
(Nom, # de Téléphone au bureau #, Téléphone à domicile #,Téléphone Cellulaire)
Wang Haijian: 7218092; 3016638 ;13903302558
Zhang Shaohui: 7210678 ; 8018705; 13903303665
Zheng Lijun: 7211840 ; 7026681 ; 13803293638
Wang Minzhou: 7211467; 6032288; 13903107199
Zhao Zhenshan: 7211662; 7219566; 13903303656
Fan Weisheng: 13013205503
Tian Huisheng: 7211349; 13803104186

Rappel

Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d’exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité – Bienveillance – Patience ». C’est une méthode qui a été enseignée en privé pendant des milliers d’années avant d’être rendue publique en 1992 par Me. Li Hongzhi. Falun Gong prend ses racines dans la culture chinoise traditionnelle, mais est différent du bouddhisme et du taoïsme. Depuis son introduction en 1992, la méthode s’est transmise rapidement de bouche à oreille à travers la Chine, et on la pratique maintenant dans plus de 50 pays.

D’après les estimations du gouvernement, le nombre de pratiquants ayant atteint les 70-80 millions, le dirigeant chinois Jiang Zemin a interdit cette pratique pacifique en juillet 1999 (rapport), de peur qu’elle n’ait plus de succès au sein du peuple que le Parti Communiste lui-même. Mais, dans l’incapacité d’ébranler les convictions de millions de personnes qui avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong dans leur vie quotidienne, le régime de Jiang a intensifié la propagande pour tourner l’opinion publique contre cette méthode et ainsi pouvoir tranquillement emprisonner, torturer et même tuer ceux qui la pratiquent.

Le Centre d’Information du Falun Dafa a pu documenter 673 cas de morts (rapport / sources) depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasse les 1 600 et des experts estiment que le chiffre doit être beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées aux camps de travaux forcés, souvent de manière arbitraire.