Nous devrions faire de notre mieux pour comprendre les autres avec compassion.

Un jour que j'étais assis à mon bureau pour trouver le calme et examiner mes pensées, j'ai réalisé que j'avais des critiques à adresser à une pratiquante. Tous les pratiquants de la région se plaignaient d'elle aussi. Je ne lui disais pas en face mais je n'étais pas contente d'elle. Mon coeur n'était pas apaisé. Il y avait une voix dans ma tête qui ne cessait de la critiquer, "Comment peux-tu être ainsi? Pourquoi ne suis-tu pas les conseils des pratiquants, ils te veulent du bien? Sais-tu que ce n'est vraiment pas bien? Pas étonnant qu'ils se plaignent tous de toi!" Pourtant, ces pensées ne m'aidaient pas à trouver le calme. Au contraire, j'étais très mal à l'aise.

Cette personne avait des idées bien arrêtées. Elle ne voulait pas accepter les idées des autres et ne démordait pas de ses convictions. En même temps, les gens qui l'accusaient avaient tendance inconsciemment à la rejeter parce que ce qu'elle faisait et ce qu'elle disait n'était pas en accord avec leurs propres idées. Chaque partie érigeait des barrières pour se protéger, ce qui faisait souffrir et rendait tout le monde mal à l'aise. C'était parce que chacun restait sur ses positions et conservait ses attachements. Résultat, nous étions incapables de partager nos idées et même ne réussissions plus à travailler ensemble. Nous perdions la force que procure le fait d'être un corps uni. C'était exactement ce que les forces anciennes avaient arrangé. Nous ne l'avions toujours pas réalisé.

Après avoir compris cela, j'ai eu le cœur plus léger. Quand je me suis mise à sa place pour penser à ce qu'elle disait et faisait, je n'ai plus rien trouvé à lui reprocher et n'ai plus senti d'amertume à son égard. J'ai réalisé que
l'on pouvait aussi atteindre notre but commun en suivant sa méthode. Je commençais à comprendre son approche. J'étais soulagée et apaisée.

Plus tard, quand j'ai rencontré des pratiquants qui critiquaient mes actes et mes paroles, j'ai senti qu'ils en souffraient. Grâce à cela, nous avons pu échanger des idées calmement. Et nous avons pu coopérer ensemble avec succès. De la même manière, quand j'ai rencontré les pratiquants dont je me plaignais auparavant, j'ai réussi à me mettre à leur place. Et nous avons pu ainsi travailler ensemble de manière harmonieuse.

C'est facile de dire qu'il est important de nous comprendre mutuellement. Mais il n'est pas si facile d'y parvenir parce que nous voulons tous que les autres nous comprennent et nous aident. Donc nous devons exiger cela de nous mêmes. Nous devrions commencer par regarder les points forts des autres et ce qu'ils savent faire pour pouvoir les comprendre avec compassion. Si tous les pratiquants y parviennent, nous allons voir devant nos yeux tous les pratiquants de Falun Dafa former un champ très puissant fait de pensées droites.

Pour comprendre les autres nous devons réussir à changer de rôle dans notre tête. Nous devons réellement nous mettre à la place des autres. Pour comprendre les autres, nous devons nous détacher, même des idées qui nous semblent être meilleures que celles des autres. Nous devons nous débarrasser du concept de "soi" et voir les choses dans leur ensemble. Seulement alors on pourra se débarrasser de nos pensées égoïstes. Pouvoir comprendre les autres est la preuve que l'on a amélioré son xinxing [qualité de coeur, qualité d'être]. C'est seulement en comprenant sincèrement les autres, que l'on peut avoir un sentiment encore meilleur que celui de voir nos méthodes et nos idées acceptées par les autres.

Comprendre les autres nous rend profondément émus. C'est parce que lorsqu'on comprend réellement les autres et que l'on complète leurs idées ou leurs méthodes sans dire un mot, on est profondément ému de se fondre ainsi dans la Loi sans limite. On sent naître en son coeur un profond respect et une profonde admiration pour Maître. Comprendre les autres, c'est vraiment de la compassion. Ca veut dire qu'on a envie de faire n'importe quel travail de Dafa sans se plaindre. Ca veut dire que l'on considère les peines et les souffrances comme des joies. On apprécie beaucoup cet état parce qu'alors on se fond sans limite dans l'immense compassion de la Loi.

Comprendre les autres est le signe qu'on sait vraiment ce que c'est de former un seul corps. C'est seulement ainsi que l'on peut considérer les problèmes des autres comme les siens propres et réellement prendre soin des autres, pas seulement en surface. Comprendre les autres est précieux et très gratifiant. Comprendre les autres est quelque chose de puissant qui peut permettre de communiquer dans n'importe quelle circonstance. Comprendre les autres, révèle notre degré de tolérance. Comprendre les autres est noble et vertueux. Comprendre les autres est la base qui nous permet d'avancer ensemble et d'éliminer nos omissions en tant que groupe, même quand nous accomplissons des travaux de Dafa différents.

Compagnons de pratique, nous faisons de notre mieux dans les affaires de la rectification par la Loi pour révéler
le mal et sauver les êtres. A mesure que nous nous améliorons, les gens ne doutent plus de notre patience, de notre persévérance, de notre bonté et de notre compassion. Pourtant, pour y parvenir nous devons cultiver la compassion et essayer de mieux nous comprendre entre pratiquants. Compagnons de pratique, essayons de nous comprendre et cessons de nous critiquer les uns les autres. Améliorons nous ensemble, entraidons nous et faisons de notre mieux pour avancer vers ce magnifique futur qui nous attend.