Mme Wu Lijun, une pratiquante de Falun Gong, a été condamnée à neuf ans de prison début janvier 2002. Elle a été ligotée et emmenée à la prison pour femmes du Heilongjiang où elle a été placée seule dans une petite cellule parce qu'elle avait la gale.
Dans les petites cellules, les gardiens de prison soumettaient les pratiquantes à des injections de drogues psychotropes, ce qui leur causaient de graves malaises. Pour éviter que les autres prisonnières n'entendent les cris, les gardes mettaient leq haut-parleurq à fond. Des gardes de sexe masculin étaient généralement présents lors des injections.
Mme Wu Lijun travaillait à l'usine de roulements à billes dans le canton de Dongli de la ville de Harbin. Quand elle est allée faire appel pour le Falun Gong à Pékin en janvier 2000 , elle a été arrêtée et condamnée à un an de travaux forcés et détenue au camp de travaux forcés de Wanjia. Début janvier 2002, elle a été condamnée à neuf ans de prison. A la prison pour femmes du Heilongjiang, elle et d'autres pratiquantes ont été torturées avec des injections de drogues psychotropes entre autres, tel que décrit ci-dessus. Ce qui suit est son récit de son épreuve.
L'harmonie par la pratique est retirée; torturée et détenue pour avoir fait appel
« Je m'appelle Wu Lijun. Je suis née en 1953. J'ai commencé à pratiquer la cultivation dans le Falun Dafa le 25 avril 1997. Auparavant, je rapportais souvent des choses du travail à mon domicile et je les partageais avec ma famille et mes amis. Après avoir commencé à cultiver, j'ai compris la relation entre la perte et le gain et j'ai rendu ce que j'avais pris. Je ne l'ai jamais refait. À l'époque, j'ai souvent entendu les médias de l’État dire qu'il y avait 100 millions de personnes pratiquant le Falun Gong et on en faisait les louanges dans tout le pays: « Falun Dafa est bon! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon! »
Le PCC a commencé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999. Je suis allée faire appel à Pékin en janvier de l'an 2000 mais j'ai été arrêtée et détenue au 13ème centre de détention de Pékin. Comme j'ai continué à faire les exercices, les gardes m'ont menottée. Ils m'ont menotté les mains si serrées que le métal coupait ma chair et mes mains ont enflé comme des miches de pain. La nuit, je dormais sur des planches de bois froides avec les autres.
J'ai été transférée au centre de détention de la ville de Harbin 20 jours plus tard. Une chef d'équipe nommée Han m'a frappée à coups de poings et à coups de pied. Elle m'a mis les chaînes les plus lourdes aux pieds et m'a frappée la tête avec une assiette en fer. J'ai commencé à saigner et mon visage a enflé.
Battue dans le camp de travaux forcés de Wanjia et on force mon mari à divorcer
J'ai été condamnée à un an de travaux forcés en janvier 2000 et détenue au camp de travaux forcés de Wanjia. Wu, le chef de la division, exigeait que les détenus attachent les pratiquantes à des tuyaux de chauffage pendant des heures avec seulement les orteils touchant le sol. Plusieurs pratiquantes se sont évanouies.
La garde Zhang Bo a forcé des détenues à traîner une pratiquante dans les sanitaires pour la battre. Pour l'empêcher de crier, elles lui ont couvert la tête avec des vêtements et l'ont frappée au visage, aux seins et dans les parties génitales. Elle avait des ecchymoses partout sur le corps. Les vêtements qui couvraient sa tête étaient tachés de sang. Une autre pratiquante nommée Jin Gang a également été battue avec tant de violence qu'elle n'était plus reconnaissable par la suite.
A l'époque, mon fils était sur le point de terminer ses études secondaires. Les autorités ont dit à ma famille qu'il ne pouvait pas entrer à l'université ou joindre l'armée parce qu'il y avait une pratiquante de Falun Gong dans la famille qui n'acceptait pas d’être « transformée ». Pour l'amour de notre fils, mon mari a divorcé de moi en juin.
Injections de drogues psychotropes dans la prison pour femmes du Heilongjiang
Le 26 avril 2001, quand je distribuais des documents de
La salle dans le centre de détention n'était pas grande mais il y avait plus de 70 personnes. Avec les toilettes dans la même pièce, l'odeur était nauséabonde. Les gens étaient assis les uns à côté des autres pendant la journée et se pliaient les jambes pour dormir la nuit, assis. Il y avait des poux partout.
Après avoir été condamnée à neuf ans de prison début janvier 2002, j'ai été ligotée et emmenée à la prison pour femmes du Heilongjiang. Comme j'avais la gale, ils m'ont gardée dans une petite cellule séparée des autres. Il y avait plusieurs petites pièces sombres dans la petite cellule et la plupart des prisonnières étaient des pratiquantes. Le haut-parleur dans la petite cellule fonctionnait souvent pour couvrir les bruits des mauvaises choses qui s'y passaient. Ils m'ont injecté des drogues et je me suis sentie très mal, puis ils ont allumé le haut-parleur pour empêcher que mes cris ne soient entendus par les gens à l'extérieur.
Les pratiquantes Chen Weijun et Wang Fang ont entamé une grève de la faim à plusieurs reprises pour protester contre la persécution. La détenue Shang Xiaomei insérait de force un tube de caoutchouc non-stérile dans leurs estomacs vides, et il était couvert de sang lorsqu'il était retiré. Elles disaient qu'elles leur donnaient du lait et de la soupe de riz dans l'estomac, mais en fait elles versaient une solution saline concentrée. Les deux pratiquantes avaient très soif après le gavage forcé. Elles n'ont été « libérée sous caution pour raison médicale » que lorsqu'elles se sont trouvées au seuil de la mort. Elles sont toutes deux mortes peu après.
Nous avons refusé de porter l'uniforme de la prison, des badges ou de nous compter [ndt :comme à l'armée]. Ils nous mettaient dehors dans le froid. Ensuite, ils nous menottaient les mains derrière le dos avec un bras au-dessus de l'épaule et nous forçaient à rester dans la salle des lessives, qui était humide et froide. Ils menottaient certaines pratiquantes aux lits superposés avec seulement les orteils touchant le sol. La nuit, ils nous menottaient au lit inférieur et nous devions nous asseoir toute la nuit sur le sol froid en ciment. Certaines pratiquantes ont été paralysées suite à la torture.
La nouvelle septième salle est l'endroit où les gardiens les plus méchants essayaient de façon intensive de « transformer » les pratiquantes. Ils lavaient le cerveau des pratiquantes tous les jours avec du matériel qui calomniait le fondateur du Falun Gong. La nuit, ils privaient les pratiquantes de sommeil et leur lisaient des documents calomnieux à tour de rôle. Ils forçaient les pratiquantes à travailler comme des esclaves pendant la journée et les faisaient travailler des heures supplémentaires la nuit si elles n'avaient pas terminer leurs quotas. De plus, ils ont forcé plusieurs détenues à surveiller les pratiquantes, y compris au moment où elle se lavaient.
Traduit de l'anglais au Canada
Version anglaise :
http://en.minghui.org/html/articles/2012/8/7/134833.html
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2012/7/7/259903.html
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