En pleines luttes intestines du PCC, de nouveaux témoins du meurtre de Liu Chunling lors de la mise en scène de "l'auto-immolation de la Place Tiananmen" se présentent

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Selon de nombreux reportages publiés par le journal Epoch Times et par d’autres médias internationaux, les luttes politiques internes se poursuivent aux plus hauts niveaux du Parti Communiste Chinois (PCC).

Le monde a d'abord vu Wang Lijun, ancien chef de la police de la mégapole de Chongqing, se réfugier au Consulat Américain de Chengdu le 6 février 2012, puis appris que Bo Xilai, le chef du Parti communiste de Chongqing, était destitué de sa position et placé sous mandat d’arrêt le 15 mars. Plus récemment, Zhou Yongkang, le chef du Comité central politique et légal du régime (CPL), aurait été placé sous étroite surveillance.


Il est important de noter que les trois hommes susmentionnés sont tous des membres clés de la faction du Parti dirigée par l’ancien chef du Parti Jiang Zemin, lequel a de sa propre initiative lancé la persécution à l'encontre du Falun Gong le 20 juillet 1999. Afin d' exercer sa persécution, Jiang a fait du CPL une organisation puissante au sein de l'appareil du régime, contrôlant la police, la police armée, les tribunaux, et les Procuratorats — quasiment tout ce qui a à voir avec l'application de la loi. Zhou Yongkang a été le chef de la police du régime pendant longtemps, et il a dirigé le CPL depuis 2007. Il était auparavant Ministre de la Sécurité Publique. On dit que Bo Xilai avait été choisi pour succéder à Zhou et diriger le CPL avant qu’il ne soit destitué du pouvoir. Savoir qui prendra désormais la direction du CPL est devenu le point focal des luttes intestines du régime.


Jiang Zemin a poussé en avant sa campagne de persécution inhumaine en trompant la nation. Utilisant la capacité du régime à contrôler l'information et à inonder la société de sa propagande, Jiang a créé toutes sortes de mensonges diffamant le Falun Gong, dont le plus énorme impliquait la mise en scène d'une auto-immolation sur la Place Tiananmen.


Le 23 janvier 2001, cinq individus se sont soi-disant immolés par le feu sur la Place Tiananmen. En l’espace de quelques heures, les autorités chinoises ont inondé le média d’état, CCTV, de photos macabres de l’évènement, disant que les gens qui s’étaient immolés par le feu étaient des pratiquants de Falun Gong. Toutefois, pour d'autres, critiques de la persécution du Falun Gong, l’évènement d'auto-immolation tout entier soulève de nombreuses questions. En juillet 2001, une vidéo d’investigation disséquant le court-métrage de CCTV a été diffusée sur le net. Référence y est faite à l’information rapportée par CNN et par le Washington Post démontrant que l’incident était une mise en scène. (voir la vidéo sur Falsefire.com)


En Chine, où le média de propagande d’état a été saturé de programmes accusant les enseignements du Falun Gong d’être la cause de la tragédie, l’incident est devenu un outil clé permettant au régime communiste de tourner l’opinion publique contre le Falun Gong. La duperie de l'auto-immolation a suscité la colère publique, la dirigeant une fois de plus contre le groupe.


Alors que durant les années précédentes, le Falun Gong était populaire et largement respecté en Chine, après des mois de couverture médiatique de "l’auto-immolation", les gens qui avaient de la sympathie pour le Falun Gong se sont mis à l’attaquer. Les crimes haineux visant les pratiquants de Falun Gong ont augmenté et la faction de Jiang au sein du régime central a également intensifié la persécution. Il existe des preuves montrant que l’ancien chef du CPL, Luo Gan a personnellement dirigé la mise en scène d'auto-immolation afin de plaire à Jiang et renforcer la persécution du Falun Gong.


L’agent de sécurité a donné un coup sur la tête de Liu Chunling qui n'est pas pratiquante de Falun Gong ; des témoins révèlent les détails de sa mort

La vidéo de l’auto-immolation diffusée sur CCTV montre un homme portant une veste militaire paraissant frapper Mme Liu Chunling, l’une des personnes s'auto-immolant, à la tête avec un objet lourd. L’impact du coup l’a immédiatement envoyée à terre. Cependant, le montage ne montre pas une image claire de la mort de Mme Liu. Durant les années qui ont suivi, beaucoup de gens se sont demandé quel était au juste cet objet lourd que le tueur avait utilisé pour mettre fin à la vie de Mme Liu.


Un journaliste d'Epoch Times a rencontré récemment quelqu'un se trouvant connaître un témoin de la mort de Mme Liu. Ci-dessous est ce que ce témoin lui a dit, et qu'il a à son tour raconté au journaliste. L'homme était un membre du personnel du Bureau 610 de la zone résidentielle de Shizipian du District de Yuzhong, à Chongqing. Il était envoyé à Pékin pour capturer des pratiquants locaux qui allaient là-bas faire appel en faveur du Falun Gong. Voici son témoignage:


"Le jour de l’auto-immolation, je suis allé faire un tour sur la Place Tiananmen après le déjeuner. Lorsque je me suis approché du monument, j’ai remarqué qu’il y avait une grande quantité d’extincteurs à la base de celui-ci et j’ai compris que quelque chose allait se passer. J’ai continué à marcher et j’ai vu du feu et de la fumée sur le côté nord de la place."


"Alors que je suivais quelques policiers pour me rendre à cet endroit, j'ai vu un militaire grand et fort donner un coup à l’arrière de la tête d’une femme à l’aide d’un extincteur ; la femme a été engloutie dans l'aérosol et la poussière. Elle est tombée immédiatement. Parce que le policier a utilisé une si grande force, il a perdu le contrôle de l’extincteur qui s’est échappé de ses mains."


"Voir cela a été un choc. Le plus étrange était qu’aucun des autres policiers présents n'a questionné cet homme. Ils l'ont laissé simplement s’en aller. J'en eu froid dans le dos et j’étais sûr que c’était un meurtre planifié."


"Par la suite, lorsque j’ai eu la chance de voir la vidéo produite par un pratiquant de Falun Gong révélant la vérité au sujet de l’auto-immolation, j'ai vu une partie de la vidéo au ralenti montrant un objet en forme de coude rebondir sur l'arrière de la tête de la victime. Ayant été témoin de ce moment critique, je savais que l’objet en question était en fait le manche de l’extincteur que la vidéo avait réussi à capturer. Le reste de l’extincteur était masqué par la mousse qu'il émettait et n'a donc pas été capturé sur la vidéo."


"Par conséquent, durant toutes ces années, je n'ai jamais été influencé, malgré toutes les tentatives de Jiang et de son gang pour diaboliser le Falun Gong. Je sais que tous les dirigeants font cela pour inciter les gens à la haine envers le Falun Gong."


Liu Siying, la fille de Liu Chunling âgée de 12 ans été tuée elle aussi

Le régime a fait participer Liu Siying, la fille de Liu Chunling, bien qu'elle n'avait que 12 ans, dans la mise en scène de l'auto-immolation. CCTV a montré qu'elle était encore capable de chanter d'une voix forte après une trachéotomie pour soigner ses brûlures, ce qui est médicalement impossible. Les détracteurs s'inquiétaient que le régime communiste ne soit pas satisfait de sa survie et de son rétablissement. Quelques mois plus tard, elle est effectivement morte de façon très douteuse le jour où elle est sortie de l'hôpital. Le matin du 17 mars 2001, elle était toujours très active et pleine de vie. Quelques heures plus tard, elle s'est soudainement retrouvée dans un état critique et est morte.


Ni la mère ni la fille n'étaient des pratiquantes de Falun Gong. Quelques jours après l'incident de l'auto-immolation, le journaliste du Washington Post Philip Pan, s'est rendu dans leur ville natale pour y enquêter, et il a découvert que personne ne les avait jamais vues pratiquer le Falun Gong. Dans son article intitulé : "Un feu humain enflamme le mystère chinois," publié le 4 février 2001, Pan écrivait : "Il y avait quelque chose qui n'allait pas avec elle [Liu Chunling]…Elle frappait sa mère. Elle frappait aussi sa fille… Personne ne l'avait jamais vu pratiquer le Falun Gong."


Chen Guo et sa mère sont toujours en résidence surveillée

Deux autres auto-immolées sont aussi une mère et sa fille. Chen Guo, une jeune et jolie étudiante du Conservatoire Central de Musique, ainsi que sa mère ont été toutes les deux très sévèrement brûlées dans l'évènement. Où sont-elles à présent?


Une personne bien informée a révélé dans un article de Minghui publié le 24 janvier 2005, que Chen Guo et sa mère avaient été placées dans l'Asile de Beijiao, ville de Kaifeng dans la Province du Henan. Un policier à la retraite nommé Zhan Jingui est chargé de les surveiller 24 heures sur 24 à longueur d'année. On leur interdit tout contact extérieur. (Voir l'article en anglais )


Xinhua.Net, porte-parole du régime, a publié une soi-disant interview avec Hao Huijun, la mère de Chen Guo, en janvier 2011. L'article ridiculisait Mme Hao, la décrivant comme quelqu'un dont le visage ressemblait à un masque hideux.


Wang Bo, la camarade de classe de Chen Guo, a dit une fois que Chen avait arrêté de pratiquer le Falun Gong depuis 1999. Par contre, Chen considérait une femme nommée Liu Yunfang de la Province du Henan comme étant son véritable Maître. Un blogueur chinois a révélé que Chen Guo était probablement déjà décédée suite à une forte infection, bien que cette information ne soit pas vérifiable. Le régime a utilisé Chen Guo et sa mère pour tromper le public et inciter les gens à la haine envers le Falun Gong. Mais, une fois que le régime a vu qu'il ne pouvait plus les utiliser, elles ont fait face aux malheureuses conséquences. Personne ne connait la situation exacte de la mère et de sa fille.


Le personnage principal Wang Jindong est considéré comme un agent de la sécurité publique

Wang Jindong, le personnage principal de l'auto-immolation, a été au centre de plusieurs incohérences. Longtemps après l'incident, la télévision d'état a interviewé un homme identifié comme étant Wang Jindong. Mais la comparaison des traits du visage de l' homme dans ce reportage et de celui de l'homme dans la vidéo de l'évènement indiquent que l'interviewé n'est pas celui qui s'est auto-immolé. La technologie d'identification vocale a pu également vérifier que ce sont deux personnes différentes qui ont joué les rôles. Le Laboratoire de Traitement Vocal de l'Université Nationale de Taiwan, un leader mondial dans le domaine de l'identification vocale, de la synthèse et de la vérification de la langue chinoise a analysé la voix de l'un des immolés nommé Wang Jindong à partir de différentes interviews diffusées sur la télévision d'état. Le laboratoire a conclu que le Wang Jindong, interviewé dans l'un des programmes, n'est pas le Wang Jindong apparaissant dans d'autres programmes, suggérant que le régime a engagé différents acteurs à différents moments.


Wang est apparu comme le personnage le plus déterminé durant la farce de l'auto-immolation. Il criait des slogans et refusait les soins médicaux. Cependant, selon des pratiquants de Falun Gong, les mots qu'il prononçait et la façon dont il pliait les jambes n'avaient rien à voir avec un véritable pratiquant. Certains analystes ont dit que c'était un espion contrôlé par la police.


Une semaine après le canular de l'auto-immolation, Xinhua News a augmenté le nombre d'auto-immolés, les faisant passer de cinq à sept personnes. Liu Yunfang, le soi-disant maître de Chen Guo, a été associée aux autres acteurs; mais une interview avec elle indique que ses déclarations étaient incohérentes et que ses mots entraient en contradiction avec les enseignements du Falun Gong. Ceux qui ont étudié l'incident de près la considèrent généralement soit comme une espionne, soit comme une complice de la sécurité publique.


Le CPL est responsable de la tragédie de l'auto-immolation

Selon certaines personnes au courant, l'ancien chef du CPL Luo Gan a personnellement dirigé ce canular. Lin Chunshui du Parti Démocratique de Chine a révélé qu'un agent de la sécurité publique de haut niveau lui avait raconté que le 28 janvier 2001, Jia Chunwang était déjà au courant de la mise en scène d'auto-immolation un jour avant qu'elle ne se produise.


Il y a aussi des preuves que le média porte-parole du régime n'a épargné aucun effort pour aider le régime à tromper le public avec la mise en scène de l'auto immolation.


Le journaliste de CCTV Li Yuqiang a admis début 2001, qu'ils avaient fabriqué certaines vidéos de l'auto-immolation. Par exemple, ils ont placé la bouteille de Sprite entre les jambes de Wang Jindong et ont filmé ensuite la scène. Le but était d'essayer de convaincre les gens que les pratiquants de Falun Gong s'étaient eux-mêmes immolés. Li a dit qu'ils n'auraient jamais filmé cette scène de la bouteille car ils savaient que cela aurait été trop facile à démystifier.


Après avoir visionné la vidéo lors d'une présentation à la Sous-Commission de la Promotion et de la Protection des Droits de l'Homme aux Nations Unies le 14 août 2001, l'organisation Développement International de l'Éducation (IIE) a dit que la vidéo "de notre point de vue prouve que cet évènement a été mis en scène par le gouvernement [chinois]."

Article publié le 7 avril 2012

Version chinoise

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