Mengzi, aussi connu sous le nom de Mencius, est l’héritier de la philosophie de Confucius |
Mengzi, aussi connu sous le nom de Mencius, est l’héritier de la philosophie de Confucius. Il est l’un des grands philosophes, théoricien politique et pédagogue de l’histoire chinoise.
Mengzi, de son nom personnel Meng Ke, a vécu aux alentours de 380-289 av. J.-C. à l’époque des Royaumes combattants (403-222 av. J.-C.). Son père décédé quand il avait trois ans. Sa mère porta une telle attention à l’éducation de son jeune fils, qu’elle déménagea plusieurs fois, jusqu’à finalement s’installer d’une école où elle pensait l’environnement éducatif aurait une bonne influence sur son fils.
Quand Mengzi grandit, il devint un érudit. C’était alors une époque chaotique, avec le déclin du vieux système féodal Chou et l’avènement de nouveaux systèmes. Les ambitieux ducs et les nouveaux seigneurs féodaux rentraient souvent en guerre les uns contre autres pour étendre leurs territoires et acquérir un statut dominant.
Dans ce contexte politique particulier, les stratèges et conseillers politiques étaient hautement recherchés. Cependant, Mengzi et ses disciples firent le choix de voyager pour promouvoir des idées de moralité et de bienveillance.
Selon la philosophie de Mengzi, quand les attentions de quelqu’un n’étaient pas reconnues, cette personne se devait de s’analyser et se demander si ses attentions étaient suffisantes. Quand le conseil de quelqu’un n’était pas pris en compte, cette personne devait se demander si elle était assez sage. Chaque fois que l’on recevait une réponse déplaisante des autres, on devait toujours s’examiner pour trouver la raison plutôt que de blâmer les autres.
Selon Mengzi, une personne ne devait pas être jugée selon sa richesse ou son rang, mais par son aptitude à maintenir un standard de haute moralité : «Quand elle lève les yeux vers les cieux, elle n’a aucune occasion d’avoir honte devant Dieu et quand elle regarde en bas, elle n’a pas à rougir devant les hommes». Afin d’éviter d’être piégée par les biens matériels et le confort physique, elle devait retourner à sa bonne nature innée. Cela faisait appel à la résilience et à une grande détermination.
Mengzi était bien respecté, mais sa noble philosophie et sa théorie d’un gouvernement humain étaient réputées ne pas rencontrer de succès parmi les ducs et les princes, car ils étaient plus intéressés par leur ambition de pouvoir. Un duc donna ainsi son avis à Mengzi : «Je suis extrêmement désolé. Avec tous mes respects, ce dont j’ai besoin c’est de quelqu’un qui puisse m’aider à gagner la guerre».
Après s’être arrêté dans de nombreux États sans avoir obtenu aucune chance de voir sa philosophie mise en œuvre par ces ducs, Mengzi se sentit finalement désappointé et hurla : «Oh ! Dans cette période des royaumes combattants, ce n’est pas le moment pour ma philosophie, peut-être que je ferais mieux de retourner chez moi !». Il s’en retourna alors dans sa ville natale et s’appliqua à enseigner à ses élèves jusqu’à sa mort à l’âge de 83 ans (en 289 av. J.-C.).
Mengzi fut appelé le «second sage» en respect de son caractère et de ses connaissances. Sa philosophie était considérée comme un confucianisme orthodoxe.
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