Témoignage oculaire de torture au Camp de Travail Forcé de Shiliping

L’équipe du Camp de Travail Forcé de la Province de Zhejiang a torturé tous les pratiquants de Falun Gong pour essayer de les forcer à renoncer à leur foi quel que soit leur âge, quelles que soient les conditions, par un froid mortel ou une chaleur exténuante. Il y a eu au moins quelques centaines de personnes torturées.

Les principaux chefs du Camp de Travail Forcé de Shiliping chargés de la persécution des pratiquants de Falun Gong sont Luo Aimin et Xue Yongxing. Certains des criminels qui ont collaboré avec l’équipe pour frapper les pratiquants sont Hu Jianghong, Wang Zongliang et Li Xinqi. Ils ont attaché les bras et les jambes des pratiquants de Falun Gong à des chaises et les ont dévêtus malgré le froid. Avec à peine de quoi manger et boire chaque jour. Ils n’étaient pas autorisés à aller aux toilettes et devaient se soulager en mettant debout. On leur a aussi défendu de dormir. Les pratiquants ont beaucoup souffert du froid, de la faim et de la soir, de l’odeur fétide omniprésente, et de l’engourdissement de leurs membres Leurs jambes et leurs pieds ont commencé par enfler, puis se sont infectés pour finalement ne plus pouvoir bouger. Ils ont été torturés au point de s’effondrer mentalement et étaient physiquement au seuil de la mort. Les abus endurés étaient extrêmement cruels. En même temps, ils ont été forcés à écouter les mensonges calomniant le Falun Gong. Cette torture durait entre une à trois semaines. Ils n’étaient pas détachés avant d’être devenus handicapés ou d’être au seuil de la mort.

Il y avait un pratiquant de 70 ans du nom de Jinhua Area, dans la Province de Zhejiang dans le même camp de travail qui a été nourri de force et à qui ils ont injecté des drogues non identifiées. Un autre pratiquant de Falun Gong surnommé Li de la ville de Hangzhou n’a pas coopéré avec eux et ils lui ont injecté des drogues habituellement utilisées pour les malades mentaux. Certains autres pratiquants qui ont fait des grèves de la faim ont été brutalement gavés de force. Les détenus du camp impliqués dans la torture des pratiquants ont reçu l’ordre de ne rien dire des actions vicieuses des officiers de police en sortant du camp. Un détenu a fourni une bouteille d’eau à un pratiquant pour le soulager, lorsque la police l’a découvert, le détenu a été immédiatement puni et enfermé dans une cellule d’isolation.

Nous espérons que la communauté internationale prêtera sérieusement attention aux graves violations des droits de l’homme dans ce camp de travail et fera tout son possible pour les faire cesser.

Traduit de l’anglais
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/2/11/32001.html

Published : Wednesday, 12 February 2003