CIFD -Mise à jour : Des membres de familles de pratiquants de Falun Gong battus alors que les prisons sont toujours sous contrôle

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26 Apr 2011

New York—Depuis que le mois dernier des nouvelles ont émergé selon lesquelles trois pratiquants de Falun Gong détenus ont été assassinés lors d’une garde à vue dans une prison du nord de la Chine, les membres de famille des victimes et autres prisonniers de conscience ont été harcelés et battus, alors que les autorités tentent de dissimuler les décès.

La torture et les mauvais traitements dans la prison de Jiamusi se sont intensifiés dans la province du Heilongjiang en février, après que le personnel a reçu des ordres début 2011, d’accroitre le « taux de transformation » parmi les pratiquants de Falun Gong détenus dans le camp. Les ordres ont été émis dans le cadre d’une campagne nationale de trois ans afin de relancer les efforts de transformations (fanalyse de CECC)

En conséquence, trois pratiquants d’âge moyen sont décédés entre le 26 février et le 8 mars 2011: M. Qin Yueming, M. Yu Yungang et M. Liu Chungjiang (news). Quelques jours après les décès, des nouvelles de l’incident et des photos des victimes ont été affichées sur le site Internet minghui.ca (basé à l’étranger). En réponse à la divulgation quasi immédiate de l’information en ligne, la prison a été mise sous contrôle.

Depuis, des membres de famille des trois victimes ont aussi été harcelés et placés sous étroite surveillance. Selon des sources en Chine, la prison a formé une Equipe de services spéciaux dédiée à la tâche de réduire les familles au silence. Des agents en uniforme et en civil ont été impliqués dans le harcèlement. Certaines des familles, en particulier l’épouse de M. Qin et leurs filles adolescentes, ont dans le passé, subi une persécution répétée.

« Comme s’il n’était pas suffisant que ces familles aient perdu un père, un frère, un fils du fait de la brutalité carcérale. Maintenant, plutôt que de punir les responsables, les autorités font des efforts supplémentaires pour rendre les vies de ces familles, misérables» a déclaré Levi Browde, directeur exécutif du Centre d’information de Falun Dafa.

Au cœur du harcèlement, la pression pour faire accepter l’incinération du corps de leurs êtres chers dans un effort apparent pour détruire toutes preuves de la torture. Sous une telle pression et les promesses de compensation monétaires, les familles de M. Yu et de M. Liu ont autorisé leur crémation.


Les membres de famille battus et hospitalisés.

Alors que les membres de famille des autres pratiquants de Falun Gong détenus dans le camp ont réagi avec panique à la nouvelle des décès et demandé à voir leurs proches, ils ont été aussi détenus ou battus.

Lors d’un incident, dix proches de M. Jiang Botao, pratiquant de Falun Gong détenu dans le camp depuis octobre 2010, se sont rendus à la prison le 11 mars. La prison n’a autorisé que deux d’entre eux, qui ne pratiquaient pas Falun Gong, à rencontrer Jiang. Lorsqu’ils lui ont demandé s’il avait été battu, et qu’il a répondu affirmativement, les gardes surveillant la conversation ont immédiatement déconnecté le téléphone et mis fin à la rencontre.

Peu après, plus de dix agents de police en civil sont entrés dans la pièce où les autres membres de famille attendaient et ont commencé à les bousculer et les frapper dans un effort apparent de les forcer à partir. Un agent a frappé l’épouse de Jiang à la bouche, alors qu’un autre déchirait la veste de sa belle-sœur. (a href=http://www.clearwisdom.net/emh/article_images/2011-3-21-jiamusi.jpg>photo)

Plus grave, un agent a donné un coup de pied dans la poitrine de l’autre belle-sœur de Jiang, qui avait subi une opération récente. Rapidement, elle a été prise de convulsions, mais le personnel de la prison n’a rien fait pour l’aider. Les membres de sa famille se sont précipités pour l’emmener à l’hôpital et plus tard, ont rapporté les mauvais traitements auprès du bureau de gestion de la prison de Heilongjiang, mais ils attendent toujours une enquête plus poussée.

Dix jours plus tard, les familles de deux pratiquants de Falun Gong avaient prévu de se rendre à la prison en visite, le 21 mars. Parmi les visiteurs se trouvait M. Li Shaotie, un homme d’une soixantaine d’années. Les agents de police en civil lui auraient demandé de montrer sa carte d’identité, mais il a refusé, mentionnant qu’ils n’avaient pas autorité d’ exiger une telle information. Lui et plusieurs membres de sa famille ont alors quitté le bâtiment.

Cependant, des agents en civil ne les ont pas laissés partir et ont attrapé Li. Une photo prise par un témoin oculaire les montre, le portant de force dans une voiture (home (photo). Ils l’ont emmené à la section Lianjiangkou du Bureau de la sécurité publique, et plus tard, à la section Jiamusi. Selon des sources en Chine, il se serait évanoui à plusieurs reprises et sa tension aurait augmenté, amenant la police à appeler une ambulance pour l’emmener à l’hôpital. Les agents voulaient alors l’envoyer dans un centre de détention, qui a refusé de l’accepter, du fait de sa santé précaire. La police s’est résignée à lui permettre de rentrer chez lui. Trop faible pour marcher, Li aurait dû ramper hors du poste de police pour obtenir un taxi le ramenant chez lui (photo montrant les marques de violences).

70 pratiquants de Falun Gong supplémentaires sont encore détenus dans la prison de Jiamusi.

Cependant, la prison demeure sous contrôle et les communications des détenus, qu'ils soient du Falun Gong ou non, et du personnel sont étroitement surveillées.

Depuis 1999, le Parti communiste chinois a mené une campagne de persécution à grande échelle, brutale pour éradiquer Falun Gong, pratique spirituelle et de qigong traditionnelle chinoise, dont les adhérents en Chine se comptent encore en dizaines de millions. Des centaines de milliers de chinois qui pratiquent Falun Gong demeurent en captivité, en faisant le groupe de prisonniers de conscience le plus important en Chine (article). Les Nations Unies, Amnesty International, les avocats des droits de l’homme chinois, et les médias occidentaux ont documenté la torture et les décès de Falun Gong entre les mains des fonctionnaires chinois (reports). Les Nations Unies, Amnesty International, les avocats des droits de l’homme chinois, et les médias occidentaux ont documenté la torture et les décès de Falun Gong entre les mains des fonctionnaires chinois (reportages). La campagne et sa mise en œuvre sont en violation de la loi chinoise, et contrairement à ce qui est habituellement rapporté, Falun Gong n’a pas été interdit en tant que « culte pervers. » (analysis).

Appel urgent

Le Centre d’Information de Falun Dafa presse les journalistes, les diplomates, et les groupes de droits de l’homme à enquêter plus avant sur les faits entourant ces décès, les passages à tabac de membres de famille des détenus, et sur les conditions dans la prison de Jiamusi. Le Centre leur demande aussi instamment d’appeler à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers de conscience de Falun Gong qui y sont détenus.


Pour plus d’informations (en anglais), voir :

http://faluninfo.net/print/1132

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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