M. Zheng Libin est décédé après des années de brutales persécution et torture

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Nom : Zheng Libin (郑立彬)
Genre : M
Âge : 38 ans
Adresse : inconnue
Profession : Employé du groupe Chaoren Pokphand de la ville de Jiamusi
Date de la dernière arrestation : 27 novembre 2004
Dernier lieu de détention : Hôpital de la police de Beijing (北京市公安医院)
Ville : Jiamusi
Province : Heilongjiang

sévices subis : chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau condamnation illégale, injections forcées, administration de drogue, passage à tabac, confinement, torture, gavages forcés, extorsion, contention, interrogatoire, détention.

Le pratiquant de Falun Gong, M. Zheng Libin, a été brutalement persécuté par le Parti communiste chinois (PCC), pour avoir révélé les mensonges et les tactiques déloyales – en particulier une histoire calomnieuse fabriquée, - utilisés par le PCC pour persécuter le Falun Gong. Afin d’étouffer le scandale, le PCC a brutalement torturé M. Zheng, le laissant dans un état critique à plusieurs reprises. Zheng Libin est décédé le 1er juin 2010, à l’âge de 38 ans.

M. Zheng Libin

M. Zheng Libin, était un employé du Groupe Charoen Pokphand de la ville de Jiamusi. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1994. Il vivait selon les principes de Vérité-Compassion-Tolérance et était bon envers les autres. M. Zheng était très apprécié par ses collègues et ses connaissances.

Après le début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, M. Zheng a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises en raison de sa croyance. Il a été détenu au camp de travail de Jiamusi, au centre de détention du Bureau de sécurité de Beijing, au centre de détention N°1 de Beijing, à la division d’expédition Tuanhe de Beijing, au camp de travail Tuanhe de Beijing, au centre de détention du district de Haidian à Beijing, à l’hôpital de police de Beijing et à l’hôpital n°309 de Beijing. Il a été soumis à des décharges électriques à haute tension à plusieurs reprises, mis au secret pendant 17 jours, et accusé par CCTV (Télévision centrale de Chine). Il a subi des tortures inhumaines, contractant des blessures graves sur son corps et a enduré une immense pression de la part des autorités.


Exposer la vérité à propos des histoires fabriquées par CCTV

Le 17 juillet 2001, CCTV dans son programme Interview sur des Points cruciaux a rapporté une histoire fabriquée et calomnieuse à propos du Falun Gong dans le cadre de la campagne contre la pratique par le PCC qui se déroule actuellement. L’histoire fabriquée a été par la suite médiatisée à outrance par les médias du PCC. C’était un surcroît de propagande faisant suite à celle de “l’auto immolation de la Place Tienanmen” mise en scène début 2001 pour inciter l’opinion publique contre le Falun Gong et justifier la brutale persécution de la pratique. Le PCC a essayé de forcer M. Zheng Lihin à faire partie de l’histoire du programme de Point cruciaux du 17 juillet. Ce dernier a refusé bien qu’ayant reçu des chocs électriques et été brutalement torturé. Toutefois, les séquences vidéo qui ont été diffusées en Chine montrent plusieurs plans de M. Zheng Libin. Il était en réalité en train de parler des tortures subies, mais les autorités ont utilisé les prises de vue pour tromper les gens.

Après plus de trois ans de détention, M. Zheng a été libéré, mais sa santé était si mauvaise qu’il ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Etant la seule personne ayant connaissance du dessous de l’interview du 17 juillet dans Interview des points cruciaux, à être libre, M. Zheng a exposé la vérité à propos de l’incident. L’information a été publiée sur le site chinois Minghui (Clearwisdom)


Echappé de la détention

Le 2 juin 2000, environ 160 pratiquants de Dafa de la ville de Jiamusi ont organisé une Conférence de partage d’expériences à Shengshan et la police a fait une descente à la conférence. M. Zhang Libin et sept autres pratiquants ont été arrêtés et emmenés au centre de détention de Jiamusi. Au centre de détention, M. Zheng a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Li Dequan, le directeur adjoint en service et d’autres membres du personnel ont gavé de force M. Zheng Libin. Li Dequan a ouvert sa bouche de force avec un morceau de bambou. M. Zheng a donné un coup sur le bambou et l’a cassé. Li Dequan a alors donné un coup à l’intérieur de la bouche avec le bambou cassé et immédiatement du sang a coulé à flot et ils n’ont pas pu continuer le gavage forcé.

Les gardiens ont menotté M. Zheng, lui ont mis des chaines et l’ont enchainé à un lit avec les bras et les jambes écartés et attachés aux montants du lit. Ils lui ont également injecté des drogues inconnues. Deux jours plus tard, ils l’ont transféré dans une autre cellule et l’ont attaché sur le sol à des anneaux avec les mains et les jambes écartés, une méthode de torture souvent utilisée sur des détenus condamnés à mort. Ils l’ont gardé dans cet état plus de 20 jours. Plus tard ils l’ont envoyé au camp de travaux forcés pour une année.

Le 3 novembre 2000, M. Zheng Libin et dix pratiquants se sont échappés du camp de travail de Jiamusi. Luo Gran, le secrétaire du comité légal et politique national, furieux s’est rendu en personne à Heilongjiang. Il a publié une circulaire nationale de recherche et donné l'ordre de "battre ces gens à mort quand ils seront arrêtés."

La famille de M. Zheng a subi d'énormes pressions de la part des autorités. La sœur de M. Zheng se trouvait à l’époque à Shenyang. Cui Rongli, chef de la Division de la sécurité intérieure du poste de Xiangyang à Jiamusi, s'est rendu à Shenyang pour la menacer afin qu’elle dise où se trouvait M. Zheng. Ils ont également mis son téléphone sur écoute. Ils ont envoyé du personnel pour harceler un des parents de M. Zheng, qui vivait dans le canton de Dong'e, province du Shandong.


Inaffecté par la torture Brutale

Dans le but d’éviter l’arrestation, M. Zheng est devenu sans domicile fixe. Le 22 février 2001, il a été arrêté dans la communauté de Yongle, Pékin par les agents du Bureau de la sécurité nationale de Pékin, ainsi que le pratiquant M. Zhou Genzheng, son épouse et deux autres pratiquants.

Les agents ont illégalement interrogé M. Zheng durant trois jours et trois nuits, pendant un total de 72 heures durant lesquelles ils ne l’ont pas autorisé à dormir. M. Zheng a refusé de répondre à leurs questions et commencé une grève de la faim en guise de protestation. Dans l’après-midi du 25 février, les agents ont bandé les yeux de Zheng Libin et l’ont emmené dans une maison située dans une région éloignée, où plusieurs agents de police et médecins étaient présents, portant des vêtements civils. Au second étage de la maison, prés de sept agents du bureau de la sécurité nationale ont attaché M. Zheng à une chaise et l’ont gavé. Le gavage forcé a duré deux jours et entrainé un saignement abondant du nez et de la bouche de M. Zheng. Le 28 février, Li Jing, responsable adjoint du camp de travaux forcés de Xinan à Pékin, Cheng Cuie, responsable de la division 2 et Jiao Xuexian, responsable de la 3eme division, ont torturé et injurié M. Zheng dans le but de le forcer à se « réformer et de révéler des informations sur d’ autres pratiquants. Ils l’ont électrocuté à plusieurs reprises et menotté à une chaise. Ils se sont relayés pour le choquer avec des matraques électriques à 100 000 volts pendant une heure chaque fois. Suite à la torture, le menton, les mains, le torse, les aisselles et les deux cotés des cuisses de M. Zheng étaient couverts de plaies. Ses mains étaient gravement enflées et il ne pouvait même pas défaire sa ceinture. Après cette série de torture, il a régulièrement souffert d’angine de poitrine.

Plus tard, les autorités ont enfermé M. Zheng dans une pièce sombre pendant 17 jours. Il n’a pas cédé et le Bureau de la sécurité nationale n’a pas pu obtenir ce qu’il voulait. Le 9 mars 2001, les autorités de la ville Jiamusi l’ont envoyé dans le camp de travaux forcés de Jiamusi. Ils l’ont maintenu en confinement solitaire pendant un mois. La petite cellule était froide et humide, sans matelas ni literie. M. Zheng devait dormir à même le sol, et sa santé en a grandement souffert. Suite aux mauvais traitements, il a développé des ulcères sur la partie inférieure de son corps.

Pendant ce temps, le Bureau de la sécurité nationale a soumis M. Zhou Genzheng et d’autres pratiquants détenus au lavage de cerveau en utilisant des tactiques d’intense pression. Utilisant la « confession » forcée de M. Zhou, les autorités ont commencé à fabriquer une histoire pouvant être utilisée contre Falun Gong. Pendant que M. Zheng serait utile dans leur plan, le 17 avril 2001, des agents du bureau de la sécurité nationale de Pékin l’ont ramené à Pékin et secrètement détenu dans le centre de détention du Bureau de la sécurité nationale. Ils ont commencé une autre série de chocs électriques et de passage à tabac dans l’espoir que M. Zheng abandonne et coopère avec le coup monté des média du PCC.

A la mi-mai 2001, les agents de la Division des auditions préliminaires ont tenté de filmé M. Zheng Libin, mais il a refusé de les laisser faire. Le 16 ou le 17 mai, Liu, le chef de section et les gardes en faction l’ont emmené dans une pièce. Ils l’ont jeté par terre, piétiné et électrocuté avec plusieurs matraques électriques. Ils ont tenté de le forcer à écrire des déclarations de « réforme », mais il a refusé. Puis, ils l’ont torturé jusqu’à midi.

Plus tard, le chef de section Liu, a apporté du papier, un stylo et un dictionnaire et a demandé à Zheng Libin d’écrire une déclaration d’ici la pause déjeuner. Après 13 heures, Liu a dit à Zheng: « Ce n’est pas moi qui vous fait écrire une déclaration de ‘réforme’. C’est un ordre de mes supérieurs. Il n’est pas facile pour un jeune homme comme moi de devenir chef de section. Je dois réaliser quelque chose. » M. Zheng a encore refusé d’écrire. Puis, plusieurs gardes l’ont roué de coups et électrocuté avec des matraques électriques. Liu a soudain placé deux matraques sous les aisselles de Zheng Libin et l’a électrocuté. Le cœur de M. Zheng a commencé à battre de façon erratique…

M. Zhou Genzheng et deux autres pratiquants étaient considérés comme les parties impliquées dans leurs histoires fabriquées. Les autorités les ont soumis au lavage de cerveau au moyen de tactiques à haute pression et les ont torturés de nombreuses façons, dont les chocs électriques. La torture à long terme les a laissés dans un état d’esprit confus et une terreur extrême et ils ont cru les mensonges leur disant qu’ils seraient libérés s’ils coopéraient à la réalisation du programme. Les média du PCC ont profité des pratiquants persécutés et produit un faux entretien devenu un programme d’ Interview sur des Points cruciaux de CCTV. Plus tard, M. Zhou Genzheng a physiquement récupéré et sa conscience est revenue. Il a demandé l’annulation du programme vidéo et a protesté contre la duperie l’ayant amené à se parjurer. Mais personne ne l’a écouté. Il a été condamné à 13 ans de prison et transféré dans une région éloignée pour y effectuer la condamnation. Toutes les autres parties impliquées ont reçu de lourdes peines et été transférées à d’autres endroits pour y purger leur peine. M. Zheng a été condamné à deux ans de travaux forcés, en dépit de l’absence de toute preuve criminelle.


M. Zheng a été transféré dans le centre de détention N° 1 de Pékin, puis dans la division de répartition Tuanhe de Pékin. Le 7 novembre 2001, il a été envoyé dans le camp de travaux forcés Tuanhe, un des pires endroits où les pratiquants de Falun Gong sont persécutés. Pendant deux ans de travaux forcés, Li Aimin, responsable du camp de travaux forcés et les gardes de la Division 7 l’ont violemment battu. M. Zheng a résisté à la persécution et fermement refusé d’effectuer les exercices du camp de travail. Il a refusé d’effectuer les travaux épuisants et de suivre les politiques et arrangements du camp de travail. Il a aussi saisi toutes les opportunités de clarifier les faits aux détenus.

Les pratiquants qui ont refusé d’être « transformés » ont tous reçu des prolongations illégales de leurs peines. Les agents ont préparé des documents et prévoyaient d’étendre la peine de M. Zheng Libin. Li Jing, nouveau responsable adjoint du camp a appris que M. Zheng avait engagé une action en justice contre lui, aussi a-t-il tout fait pour le renvoyer à Jiamusi.

Le 17 avril 2003, Zhang Hongguang, responsable du poste de police Xiangyang de Jiamusi, et un autre agent ont emmené M. Zeng à Jiamusi. C’était le jour où la peine de M. Zheng prenait fin. Ils lui ont menti et l’ont envoyé dans le camp de travaux forcés de Jiamusi. Xu Hengji, responsable de la section administrative du camp de travaux forcés de Jiamusi, a accepté M. Zheng sans suivre aucune procédure légale, dans le but de continuer à le persécuter. Les gardes l’ont enfermé dans une cellule sombre et menotté à un lit l’empêchant de se lever. Ils ont menotté ses mains aux montants opposés du lit pendant plus de trois mois, jusqu’à ce que sa colonne vertébrale se déforme. Il a demandé à de nombreuses reprises à Wang Hongming, procureur du camp de travail, à engager une action en justice contre le camp de travail, et le département de police. Un fonctionnaire de la procurature lui a dit d’engager une action en justice après sa libération, affirmant que telle était la politique du gouvernement. M. Zheng a été détenu pendant trois mois et 19 jours dans le camp de travaux forcés de Jiamusi, avant d’être libéré. La police locale a obligé la famille de Zheng Libin à signer une déclaration de garantie, parce que Zheng Libin persistait à pratiquer Falun Gong. Il a été libéré le 7 août 2003.


Rester ferme en dépit d'une grave persécution

M. Zheng Libin a trouvé un job à Pékin en novembre 2004. Il est arrivé à Pékin le 23 novembre et habitait au domicile d'un autre pratiquant, Li Xupeng, dans le district de Haidian. Plusieurs agents du commissariat de police de Malianwa ont fait irruption dans la résidence à 1h du matin le 26 novembre alors qu'ils dormaient profondément. Les agents ont arrêté M. Zheng Libin, M. Li Xupeng et M. Ma Wanli et leur ont recouvert la tête. Ils ont aussi confisqué une imprimante, des CD, et des brochures de Falun Gong.

Les trois pratiquants ont été emmenés au commissariat de police de Malianwa et par la suite au Centre de détention du district de Haidian. Les trois d'entre eux ont été soumis à divers degrés de persécution. M. Li Xupeng a perdu conscience deux fois sous la torture et a été envoyé à l'hôpital pour un traitement d'urgence les deux fois. La police a battu M. Zheng Libin si sévèrement que ses tympans ont éclaté, l'amenant à perdre presque complètement l'audition. Il a fait une grève de la faim de douze jours pour protester de la persécution, et a été gavé à plusieurs reprises. Lors du gavage forcé, son nez, sa bouche et ses oreilles ont saigné abondamment et il était extrêmement faible.

Les gardes ont emmené M. Zheng Libin à l'Hôpital de police de Pékin le lendemain, où ils lui ont ponctionné du sang à son arrivée. Ils lui mis des chaînes et l'ont menotté à un lit. Ils lui ont infusé plus de dix bouteilles de drogues inconnues sur une base quotidienne pendant deux semaines, en réduisant ensuite la quantité à sept bouteilles par jour. L'hôpital a prélevé du sang de force à M Zheng et lui a offert une chirurgie gratuite. Le médecin lui a demandé de signer un formulaire de consentement, M. Zheng a refusé. (M. Zheng a lu les reportages des médias à propos des prélèvements d'organes de pratiquants de Falun Gong une fois rentré chez lui. Il pensait que la police avait l'intention de prendre ses organes, mais qu'ils y ont renoncé par la suite pour une raison inconnue.) Ses mains et pieds étaient enchaînés à un lit pendant tout le temps qu'il a passé à l'hôpital. Vingt-cinq jours plus tard, le 27 décembre 2004, les autorités de la Division de sécurité nationale de Haidian ont transféré MZheng à l'Hôpital N°309 de Pékin, un hôpital militaire. Le personnel médical a essayé de le soumettre à des infusions IV sous la pression, mais il s'y est fermement opposé.

Les autorités de la Division de sécurité nationale du district Haidian ont vu que M. Zheng était à l'article de la mort. Ils lui ont injecté certaines drogues le 31 décembre 2004 et l'ont conduit à la gare dans une ambulance militaire. Deux agents de sécurité l'ont porté dans le train. Des policiers locaux l'ont ramené à Jiamusi, dans la province du Heilongjiang.


M. Zheng est arrivé à Jiamusi le 1er janvier 2005. Un agent de la division de sécurité nationale locale, Chen Wanyou l'ont ammené au Centre de détention de Jiamusi où il a été détenu en dépit du fait qu'il se trouvait dans un état critique. Il a promis aux autorités du centre de détention qu'il prenait la responsabilité de quoique ce soit qui pourrait arriver à M. Zheng. Cependant, les autorités du centre de détention ont néanmoins refusé d'admettre M. Zheng et Chen a du le libérer le 2 janvier


Décédé à un jeune âge

M. Zheng Libin et deux autres pratiquants ont été emmenés par des agents du Poste de police de Qiaonan alors qu'il distribuait une information à propos du Falun Gong dans une banlieue de Jiamusi pendant l'été 2005. Les agents les ont interrogés séparément. La vélomoteur de M Zheng a été confisqué et il a été battu et avait des contusions sur tout le corps. Il a réussi à s'échapper le même jour.

M. Zheng Libin a souffert une torture inhumaine à long terme et une immense pression de la part des autorités. Sa santé a terriblement souffert en conséquence, en particulier suite à la quantité de drogues inconnues reçues à l'Hôpital de police de Pékin. Selon sa famille, il était dans de grandes douleurs depuis le jour de son retour à la maison. Son abdomen était enflé et il avait de grandes difficultés à se mouvoir pendant les six mois qui ont précédé sa mort.


Articles précédants (en anglais ):

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/4/1/59081.html

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/4/15/84572.html

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2011/2/5/历种种酷刑-郑立彬含冤离世(图)-235898.html

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