Le petit Quanwazi réclame à grands cris sa maman

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Nom : Zhu Yifang (祝艺芳)
Genre : F
Âge : 47 ans
Adresse : Inconnu
Profession : Ex-fonctionnaire du bureau de liaison de la cité de Guangyuan dans la ville de Chengdu, province de Sichuan
Date de la dernière arrestation : 5 juillet 2009
Dernier lieu de détention : La prison pour femmes de la ville de Chengdu (成都女子监狱)
Agglomération : Chengdu
Province : Sichuan
Persécution endurée : Privation de sommeil, condamnation illégale, injections obligatoires/administration de drogue, suspension, emprisonnement, cellule d'isolement, torture, contrainte physique

Mme Zhu Yifang a été arrêtée de nombreuses fois depuis que la persécution de Falun Gong a commencé. Li Chongxi, sous-secrétaire général du Comité provincial du Parti communiste chinois du Sichuan, a signé des ordres pour persécuter Mme Zhu en tant que membre important du Falun Gong dans le Sichuan. Sous la surveillance directe du " Bureau 610 " provincial de Sichuan, le bureau 610 de Guangyuan et le bureau 610 de Chengdu, Mme Zhu a été soumise à des mauvais traitements systématiques. Pendant sa détention au centre de détention de Guangyuan, elle a été attachée aux quatre coins d'un lit en métal et ses membres étirés. Le 8 octobre 2006, les fonctionnaires du Tribunal du canton de Wangcang à Guangyuan l'ont condamnée à sept ans dans la prison pour femmes de Chengdu.

Mme Zhu a dit aux autorités carcérales qu'en tant que pratiquante de Vérité-Bonté-Patience, elle n'était coupable d'aucun crime. Comme elle n'avait violé aucune loi et n'était pas une criminelle, elle a refusé de porter l'uniforme de prison. Les gardiens ont donné l'ordre à des détenues de la déshabiller jusqu'à ses sous-vêtements, puis ils l'ont enfermée en cellule d'isolement. Elle avait l’interdiction de parler à quiconque et n’était pas autorisée à recevoir de visites de sa famille.

Quand son fils, prénommé Quanwazi, est allé à la prison pour voir sa mère, il s’est vu refuser d’entrer, il s’est mis à hurler « maman » de l’autre côté des murs de la prison. Entendant la voix de son fils, Mme Zhu s'est précipitée aux barreaux et a crié : « je suis enfermée ici ! » Les détenues affectées à sa surveillance se sont précipitées dans sa cellule, l'ont jetée à terre et l'ont bâillonnée. Pour la visite familiale suivante, son fils et son neveu sont venus ensemble. Quand on leur a de nouveau refusé l'accès, ils sont restés dans un verger près de la prison et ont crié « Quanwazi » et « maman. » Entendant leurs voix, Mme Zhu s'est précipitée à la fenêtre et les a salués. Les détenues l'ont encore jetée à terre.

A la veille du nouvel an 2009, Zhao Hongmei, une policière responsable des pratiquantes détenues, a essayé de forcer Mme Zhu à écrire une" déclaration de garantie " en échange d' une visite de sa famille. Mme Zhu a refusé. Le jour de visite, son fils et son neveu sont allés à la prison. Les gardiens ont donné l'ordre à quatre détenues de maintenir Mme Zhu tandis qu'ils lui enfilaient l'uniforme d'une détenue, et puis l'ont amenée en bas pour voir son fils et son neveu.

En voyant son fils et son neveu, Mme Zhu a fondu en larmes. Au moment où la garde ne prêtait pas attention, Mme Zhu a rapidement soulevé son uniforme de sorte que son fils puisse voir les blessures que lui avaient laissée la torture. Elle est aussi parvenue à leur dire des détails de sa souffrance en prison.

Pour être incarcérée dans l’isolement avec peu de lumière du jour, ne recevant qu’une nourriture insuffisante et en proie à une douleur physique et mentale continuelle, son corps était gonflé et elle ne pouvait pas marcher sans aide. Son abdomen était rempli de fluide et une bosse s'était développée dans son dos. Elle a été amenée à l'hôpital de police, où quatre détenus masculins ont attaché ses membres aux coins du lit. Son abdomen et ses genoux ont été également attachés. Tous les jours l'infirmière lui administrait des drogues inconnues par infusion intraveineuse. En conséquence, elle a souffert de douleurs vasculaires et a eu l'estomac gonflé. Au début, deux petites bouteilles de drogues ont été injectées. Cela a alors été augmenté jusqu'à deux grandes bouteilles. Par la suite, huit fioles de drogue étaient quotidiennement administrées. On lui injectait aussi quotidiennement une drogue inconnue, qui plus tard a été augmentée jusqu'à deux seringues par jours, faisant se former des ulcères sur ses fesses. Cet abus a continué pendant plus de cinq mois à l'hôpital. Plus de 100 trous d'aiguilles sont encore visibles sur ses fesses.

Sa plus jeune sœur et son fils sont venus lui rendre visite à l'hôpital en juin 2009. Mme Zhu portait une veste matelassée de coton et tenait son pantalon parce qu'elle n'avait pas de ceinture. Cela faisait seulement six mois depuis leur dernière visite, mais même son fils a eu mal à la reconnaître Il ne l’a appelée qu’après que le garde ai confirmé que c’était bien elle. La sœur de Mme Zhu a noté qu'elle était sale et sentait mauvais. Quand ils lui ont demandé pourquoi elle était comme cela, elle leur a dit qu'on ne lui avait pas permis de prendre une douche depuis six mois.


Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2011/1/6/“全娃子”喊“妈妈”-234585.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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