Le 16 avril 2010, les agents du poste de police de la municipalité de Bailinzhuang, agglomération de Laiyang, province du Shandong, ont arrêté Mme Liu Zhimei, ancienne étudiante de l’université Tsinghua qui a souffert d’un effondrement mental causé par la persécution lors de son emprisonnement. Ils ont aussi arrêté quatre pratiquants, y compris Mme Gao Chunhong, qui prenaient soin de Mme Liu. De plus, la maison en location de Mme Gao a été pillée, et de nombreux effets personnels emmenés.
Le 15 juin 2010, le Bureau 610 de Laiyang a emmené Mme Gao au camp de travaux forcés pour femmes N° 2 du Shandong. Son frère Gao Jianting, un chauffeur, a aussi été arrêté et détenu, et le véhicule de son employeur confisqué ("La police corrompue du Parti communiste chinois vole la voiture d'un homme d'affaires puis interroge et torture le conducteur" http://fr.clearharmony.net/articles/201007/52154.html)
« Je suis une fripouille ; pourquoi devrais-je avoir peur de quiconque ? » a déclaré un fonctionnaire du Bureau 610
Le 21 mai 2010, les membres de la division de la sécurité intérieure de l’agglomération de Laiyang ont soupçonné M. Gao Jianting d’avoir aidé à prendre soin de Mme Liu. Aux alentours de 17 :00 heures, Ma Shuguang, un fonctionnaire du Bureau 610 a arrêté M. Gao. Ma lui a pris ses clés et a volé son véhicule. De plus, son domicile a été pillé, et de nombreux effets personnels emmenés. Gao Jianting a été arrêté et torturé pendant sept jours. Après avoir été forcé de signer une déclaration de caution, il est retourné chez lui.
Depuis le 30 mai 2010, M. Gao Jianting et son employeur, Zhang Shengqi, se sont rendus de nombreuses fois à la division de la sécurité intérieure, pour demander le retour du véhicule et un reçu pour les autres articles confisqué, mais ils ont été éconduits. Zhang Shengqi a déclaré : « Si vous ne rendez pas le véhicule, j’engagerai une action en justice contre vous. » Ma Shuguang a répondu avec arrogance : « Faites ce que vous voulez ! Vous pouvez même aller aux Nations Unies. Je suis une fripouille ; pourquoi aurais-je peur de quiconque ? »
Zhang Shengqi a engagé une action en justice contre les agents du bureau 610, mais le tribunal n’a pas osé l’accepter.
En juillet 2010, Zhang Shengqi a engagé deux avocats pour déposer une plainte auprès du tribunal. Cependant, Mme Sun, vice-présidente du tribunal, a renvoyé le procès. Zhang Shengqi lui a demandé de leur montrer le verdict. Elle leur a dit de voir avec le responsable du tribunal. Wang Weidong, le responsable, a lui aussi renvoyé le cas, déclarant qu’il ne s’agissait pas d’un cas civil. Il a aussi affirmé : "Dans un cas comme celui-ci, vous devriez simplement vous rendre au poste de police et discuter avec le directeur. Ne venez pas au tribunal. De plus, vous n’avez pas de reçu. Comment pouvez-vous prétendre que votre véhicule a été pris ? "
Les autorités se sont renvoyées la balle et n’ ont pas accepté la pleine responsabilité du cas. Leur façon de faire dans cette situation montre pourquoi le Parti communiste chinois (PCC) n’a pas de déclaration officielle concernant la persécution du Falun Gong et pourquoi les membres du bureau 610 ne donnent aucun reçu lorsqu’ils pillent les domiciles et arrêtent les pratiquants. Ils savent bien que ces documents constitueraient des preuves de leurs crimes.
Dans la matinée du 2 juillet, Zhang Shengqi et Gao Jianting (avec l’avocat) se sont rendus, à nouveau au tribunal et ont demandé à Wang Weidong, responsable du tribunal, d’accepter le cas. Il a refusé avec impatience. L’avocat a discuté : "Vous n’avez pas le droit de le refuser ! " Wang Weidong a riposté : " Je me demande si vous êtes réellement un avocat. Depuis combien d’années exercez-vous ? Montrez moi votre licence." L’avocat a sorti le document et déclaré: “J’exerce depuis plus de 20 ans. J’ai mené quatre cas d’indemnités au niveau de l’état. Est-ce que ce sera suffisant? " Wang a vu que cette personne était différente, et a immédiatement changé d’attitude. Il a répliqué : " Je n’ai pas bien dormi la nuit dernière. C’est pourquoi je suis impatient aujourd’hui. Il n’est pas facile pour vous de venir par une journée si chaude. Maintenant, que vous voulez que le cas soit considéré comme civil, j’en ferai part à mon employeur. Cependant, il dira la même chose. Messieurs, rentrez simplement chez vous et ramenez quelques papiers."
Dans l’après-midi, une fois de plus, ils ont donné les matériaux qu’ils avaient préparés. Puis, lorsque l’avocat a demandé à Wang Weidong de lui fournir un reçu, ce dernier a répondu : " Je ne sais pas si je dois le faire. " L’avocat a pris quelques documents légaux pour les lui montrer. Wang a demandé : " De quand les documents sont-ils datés ? Sont-ils expirés ?" L’avocat a répondu négativement et lui a répondu qu’ils étaient toujours valables. Plus tard, Wang a dit : " Je dois me rendre à une réunion. Attendez une seconde. " Une demi-heure plus tard, il est revenu et a fait un enregistrement du cas. Mais, il l’a rejeté sans donner de raison. L’avocat a répondu : " C’est illégal. Je vous trainerai devant les tribunaux pour cela." Wang a rétorqué: " Allez-y ! "
Le 5 juillet, aux alentours de 10:00 heures du matin, Wang Weidong a appelé Zhang Shengqi et lui a dit que le responsable administratif du tribunal avait parlé avec la police et qu’ils étaient d’accord pour lui rendre le véhicule à condition qu’il stoppe son action en justice. Dans l’après-midi, Zhang Shengqi et Gao Jianting se sont rendus au tribunal pour voir les deux personnes responsables. Cependant, aucun des deux ne s’y trouvait.
Le 6 juillet, Zhang Shengqi et Gao Jianting se sont, à nouveau, rendus au tribunal. Aux alentours de 10 :30 heures du matin, ils ont pu parler avec Wang Kejin, responsable administratif du tribunal, par téléphone. Ce dernier leur a demandé de se rendre directement au poste de police pour ramener la voiture. Aussi sont ils allés à la division de la sécurité intérieure et trouvé Ma Shuguang. Ce dernier s’est adressé à Zhang Shengqi : " J’ai besoin de quelques informations sur la voiture."
Zhang a répondu: « Je n’ai jamais violé les lois. Vous devez rendre la voiture. Sans conditions ! » Ma a répondu : « Parlons de cela cet après-midi. » A 15 :00 heures, ils se sont rendus de nouveau à la division de la sécurité intérieure. Ma a demandé quel type de chansons étaient enregistrées dans le système audio de la voiture. De plus, il voulait en faire un enregistrement, mais ils ont refusé. Il a alors prononcé nombre de mots grossiers. Finalement, il a utilisé l’excuse que la personne responsable de la logistique n’était pas présente et refusé de restituer le véhicule.
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
[email protected]
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.